The Girls : Le livre de Emma Cline

De quoi çà parle ? The girls nous plonge en 1969, en pleine période hippie. Evie, adolescente mal dans sa peau et influençable, va découvrir la vie d'une petite communauté conduite par Russel, le gourou. Là elle va être confrontée à la drogue, au vol, au sexe... et peut-être à pire encore... Ce qu'on en pense ? En s'inspirant d'histoire comme celle de la secte dirigée par Charles Manson, Emma Cline nous offre un tableau effrayant d'une adolescente à la dérive. L'histoire frappe par sa densité et son réalisme, aidée par des personnages magnifiquement restranscris comme Suzanne, jeune femme admirée par l'héroïne. Emma Cline nous offre un roman effrayant, stupéfiant, foudroyant qui ne laissera personne indifférent. Sans doute un des romans les plus marquants de 2016.

Californie, fin des années 1960. Evie Boyd, quatorze ans, vit seule avec sa mère. Lorsqu'elle se dispute avec sa seule amie, Evie se tourne vers un groupe de filles dont la liberté et l'atmosphère d'abandon qui les entoure la fascinent. Séduite par l'aînée, Suzanne, elle se laisse entraîner dans une secte au leader charismatique, Russell. Leur ranch est aussi étrange que délabré, mais, aux yeux de l'adolescente, il est exotique, électrique, et elle veut à tout prix s'intégrer. Son obsession pour Suzanne grandissant, Evie ne s'aperçoit pas qu'elle s'approche inéluctablement d'une violence impensable... Evie Boyd, la narratrice, revient sur son adolescence dans les années 60 en Californie. Alors âgée de 14 ans, désorientée, elle cède à la fascination qu'exerce sur elle une communauté de filles hippies. Le gourou n'est pas loin, qui l'entraînera au bout du pire. Cette histoire de fascination dangereuse et d’emprise toxique prend littéralement aux tripes. La transformation progressive d’une jeune fille docile en monstre à sang froid est d’autant plus dérangeante et édifiante qu’Emma Cline nous l’expose de façon quasi clinique, sans emphase ni pathos. En prenant pour point de départ l'histoire de Charles Manson et sa bande de hippies satanistes, ce roman n'aurait pu être qu'un énième dérivé sur ce sujet rebattu. Mais grâce à une belle finesse psychologique, une voix précise et puissante, il est un beau moment de littérature. .L'auteur décortique magistralement le mal-être adolescent.Captivant !

Chers booklovers et bookloveuses voici un roman qui me faisait de l’œil dans ma PAL depuis longtemps. Il s’agit du premier roman d’ @emmanancycline The Girls aux @editions1018. #x1f58a Californie, fin des années 60, Evie Boyd, 14ans, est une ado mal dans sa peau. Très solitaire, elle se dispute avant l’été avec sa seule amie: Connie. Une envie impérieuse d’appartenance va la faire se rapprocher dangereusement d’un groupe de filles aux cheveux longs et aux tenues débraillées vivant en marge de la ville dans un ranch. #x1f9deLe génie d’Emma Cline : la revisite d’une épopée sanglante, celle de Charles Manson et de « ses filles » comme toile de fond à ce roman qui se livre en deux temporalités. Les années 60, vu sous l’angle d’une adolescente solitaire, dont les parents sont démissionnaires, sa recherche de modèles attirants dans un besoin vital de reconnaissance auprès d’un groupe qui fonctionne comme une famille. L’époque actuelle, avec la vision d’une Evie quinquagénaire, toujours sujette à des angoisses liées aux crimes commandités par Russel le gourou de la communauté. #x2764 Ce premier roman d’Emma Cline a beaucoup de valeurs, tant sur le sujet car les tueries de la « famille Manson » marque la fin du Flower Power des années 60, que sur la forme avec le point de vue d’une adolescente qui devient la porte parole de « ses filles » qui sont une simple monnaie d’échange pour assouvir des besoins personnels, de sexe, de pouvoir et de vengeance.