La dame en blanc : Le livre de Wilkie Collins
Une nuit, Walter Hartright, jeune professeur de dessin, porte secours à une mystérieuse " dame en blanc " que semble poursuivre une obscure menace. La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu'elle est familière d'un lieu où il doit prochainement se rendre - le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du Nord - pour enseigner la peinture aux deux pupilles de Mr Fairlie, Marian Halcombe et Laura Fairlie.Une fois sur place, à sa grande stupeur, Walter se rend compte que Laura ressemble étrangement à cette mystérieuse créature fantomatique, tout droit échappée d'un asile... Fervent défenseur de la cause féminine, il sent alors se nouer autour de lui un implacable complot : des mariages arrangés, voire meurtriers ; des hospitalisations de force par d'honorables familles soucieuses d'écarter des témoins gênants ; une société secrète qui fait poignarder les traîtres à sa cause...Tiré de l'histoire vraie de sa rencontre avec la femme qu'il aima jusqu'à la fin de ses jours - Caroline Graves, séquestrée avec son enfant par un mari à moitié fou -, Collins fait de la " dame en blanc " l'héroïne de ce roman angoissant plein de pièges et de terreurs intimes...
De (auteur) : Wilkie Collins
Traduit par : Paul-Emile Daurand-Forgues
Autre : Arthur Degeorges
Préface de : Isabelle Vieville Degeorges
Expérience de lecture
Avis Babelio
monocle
• Il y a 2 mois
LA DAME EN BLANC de William Wilkie Collins "éditeur E. Jung-Treuttel 1861 - traduit de l'anglais 1860" 560,- pages La Femme en blanc ou La Dame en blanc (The Woman in White) est un roman britannique de William Wilkie Collins, publié en 1860. Il est traduit en français l'année suivante, et constitue le premier roman-feuilleton publié par le nouveau journal Le Temps, du 25 avril au 21 août 1861. Peut-être un des premiers "polars" et il m'a furieusement fait penser au chef d'œuvre de Robert Goolrick… APRES L'INCENDIE, écrit un siècle et demi plus tard ! WW Collie a choisi de développer son thème à voix multiple. Techniquement habile mais plus difficile à suivre par le lecteur. Il est vrai qu'à l'époque de ces publications, avant l'édition originale, la presse publiait des épisodes lu et relu en famille et avec le voisinage. Chacun y allait de son commentaire. De vrais débats de ciné club avant même les frères Lumière puisque la première projection collective gratuite de films photographiques sur grand écran eut lieu le 22 mars 1895. L'histoire Walter Hartright, un jeune professeur en art, vient en aide à une belle et mystérieuse femme toute de blanc vêtue. Il apprend peu après qu'il s'agit d'une folle échappée d'un asile. Le jour suivant, il se rend à Limmeridge House dans le Cumberland où il se voit offrir un emploi de peintre artistique. Il doit se conformer aux ordres du patriarche du manoir M. Fairlie ! Une homme original qui vit dans sa chambre loin du bruit et des tracas. Il commande à notre peintre la réfection de plusieurs dessins et gravures ainsi que l'apprentissage des arts à ses deux pupilles. Or, parmi ses nouveaux élèves, la jeune Laura Fairlie, d'une grande beauté ressemble fort à la femme en blanc qu'il a secourue... ! Mais il a aussi Marian Halcombe, sa demi sœur. Moins jolie mais d'un grande clairvoyance. Les chasseurs de dot rodent, comme les renards la nuit près des poulaillers. La femme a cette époque remettait sa fortune au bon vouloir de son mari et maître… et c'est là que les choses se compliquent. Et Pourtant Lady Fairlie échange ses vœux avec Sir Percival pour plaire à son oncle. Elle tente de reculer la date du mariage mais une parole est sacrée. Mais voilà l’union ne tient pas ses promesses Percival s'avère être un personnage grossier et intéressé d'ailleurs Lady Laura devenue Mistress Percival ne se faisait aucune illusion. Elle souffre de plus en plus de ce couple contre nature. Nous lirons donc un roman avec de multiples narrateurs, que dis-je ?... de multiples écrivains car il s'agit de notes écrites et transposées. Un exercice inédit pour l'époque et que je n'ai jamais à une si grande échelle retrouvé en littérature. Une structure narrative inhabituelle, proche du roman épistolaire. Les différentes parties du livre ont des narrateurs distincts, chacun doté d’une voix propre. WW Collie est bien un avant-gardiste. J'en avais douté dans ses premières œuvres lues mais LA DAME EN BLANC est vraiment l'apothéose de son art. Toutefois lire ce texte relève de l'exploit. Moi qui avale un roman en trois jours (et un manuscrit par jour) je suis resté bloqué ici trois semaine autant que pour lire cette horreur de Benjamin Littel (avis tout personnel), un Goncourt qui m'avait anéanti. Ici il s'agit d'une œuvre monumentale. J'ose la comparer avec les tous grands, Magnifique !
Eleonore1780
• Il y a 3 mois
La dame en blanc est un roman passionnant à l’intrigue très bien ficelée qui m’a littéralement tenue en haleine de bout en bout ; un véritable page turner comme on dirait aujourd’hui mais écrit dans cette belle langue du XIX siècle. Un classique de la littérature anglaise dont je n’avais pourtant jamais entendu parler avant de participer au Challenge de la BBC. Je ne manquerai pas de lire d’autres livres de cet auteur. Dommage que certains avis dévoilent des éléments de l’intrigue, attention à ne pas trop en lire. De l’amour, du mystère, du suspens et un beau style, voilà ce qui vous attend si vous vous avez envie de découvrir le mystère qui entoure La dame en blanc.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782352875512
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- Collection ou Série
- Classiques d'hier et d'aujourd'hui
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 847
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- Dimensions
- 178 x 111 mm
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9,95 € Poche 847 pages