Le sang des dieux et des rois - livre II : Le livre de Eleanor Herman

Un tome 2 encore mieux que le 1. Alors que dans le premier opus, on apprend à découvrir les personnages, l'auteure peut se dispenser de poser les bases et développe davantage son cadre, ses intrigues. La très ambitieuse Cyn est aux mains des seigneurs ésariens. Deux buts : s'enfuir et obtenir une couronne. Kat est toujours poursuivie par Olympias et Heph se cherche encore, d'autant que son amitié avec Alex n'est plus aussi solide. Alex les envoie en mission diplomatique en Egypte au cours de laquelle la jeune fille en apprend plus sur son dos. Alex est confronté à ses problèmes multiples : gérer son Etat en tant que régent en dénichant les traîtres, savoir à qui faire confiance, identifier les secrets autour de sa famille et sa naissance. Jacob reste partagé entre son enrôlement parmi les seigneurs ésariens et son amour pour Kat. Quant à Zo, ma préférée, elle reste entre les mains d'Ochos. Nos adolescents sont donc bien occupés, si bien que les chapitres s'enfilent tout seul, sans longueurs. On s'attache beaucoup plus à eux. Je regrette surtout qu'il n'y ait pas plus de passages sur Zo. L'auteure tisse les histoires de chacun, nous développe l'histoire des Sang-Serpents, des Sang-Terres, des dévoreurs d'Ames. Un monde de magie assez fascinant. De plus, en développant ses personnages, on sent des liens se créer à venir, pas mal de triangles amoureux également. Une histoire dans laquelle on ne s'ennuie pas. J'ai hâte de voir la suite traduite! #ZodiacLectureChallenge Challenge Trivial Reading VI Challenge A travers l'histoire 2020 Challenge Mauvais Genres 2020 Challenge Multi-auteures SFFF Challenge Pavés 2020 Challenge Séries 2020

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce deuxième tome, bien meilleur que le premier, je dois bien l’avouer. Ce n’est pas un livre exempt de défauts, mais l’histoire avance, et je prends de plus en plus de plaisir à suivre les personnages. Maintenant que les personnages sont installés, Eleanor Herman s’en donne à cœur pour faire avancer leurs quêtes. Entre Alexandre qui doit gérer la politique de son royaume, Zofia qui se retrouve perdue au milieu de nulle part, Katherina et Héphestion en Egype, Jacob, Cynané, et tous les autres, ce tome occupe très bien sa place de tome de transition. Les histoires de chacun avancent petit à petit, et le fait de passer de l’un à l’autre rend le tout très dynamique. La magie est omniprésente dans toutes les pages de ce tome, ce que j’ai particulièrement apprécié. De manière générale, l’univers du livre, que ce soit le côté antique ou fantastique, est très intéressant, original et bien utilisé par l’autrice. Entre les différents types de magie, les différents décors, et les créatures mythiques, mon imagination a foisonné pendant ma lecture ! Après, il y a toujours les petits défauts du genre young adult qui font que bon, parfois, je levais les yeux au ciel. Surtout quand les parties concernaient Zofia, qui est un personnage dont le côté fleur bleue m’exaspère à certains moments… J’ai par contre davantage apprécié les personnages de Zofia et Alexandre, qui gagnent en maturité et ne se laissent plus guider que par leur seul coeur d’adolescent. J’ai trouvé également que l’autrice usait de beaucoup d’ellipses, laissait passer du temps entre les chapitres, et parfois cela me perdait. Cela a probablement servi à éviter quelques longueurs et pages supplémentaires, mais parfois quelques passages auraient mérité d’être, au moins, écrits… J’espère maintenant que Robert Laffont prévoit de sortir le tome 3 un jour, sachant que ce tome-ci est sorti il y a deux ans et demi et que la suite n’est pas annoncée… Ça s’annonce mal ! Mais si elle sort, je prendrai plaisir à me la procurer !

Ce deuxième tome n’a pas su me satisfaire mais je suis certaine qu’il pourra totalement plaire à d’autres personnes #128522; Pour moi, il y a trop d’intrigues, trop de personnages, je ne dis pas ça méchamment ni parce que je pourrais avoir une préférence pour les histoires où il y en a moins mais c’est surtout parce que je me perds dans tout ce qu’il s’est passé. Ma lecture fut compliquée, lente et lourde. Je trouvais que cela n’avançait pas assez, qu’on aurait dû se centrer sur une ou deux intrigues voire trois mais pas autant bien qu’on sent le lien au fond qui les lie toutes ensemble. J’ai trouvé la plume de l’autrice plus lourde que dans le premier tome. Il y avait aussi trop des descriptions, ça traînait en longueur comme je l’ai dit dans la chronique. J’ai toujours mes personnages préférés mais ce tome m’a fait décroché de la série alors que j’avais adoré le premier tome et que j’avais hâte de savoir la suite.

La suite du "Sang des dieux et des rois" est enfin là, et c'est avec plaisir que le lecteur va retrouver cette fresque historique et romantique passionnante avec sa foule de personnages, et surtout le grand Alexandre. L'aspect politique prend le pas. Après sa première grande victoire, Alexandre doit prouver qu'il est capable d'être un tacticien et un dirigeant chevronné au conseil, mais plus que tout, il doit apprendre à qui il peut se fier. Katerina, quant à elle, vogue en compagnie de Héphestion vers l'Egypte pour monter une armée. Et bien sûr, il y a aussi Cynanée, Zophia, Olympias et tous les autres. Reste plus qu'à choisir son favori. Dans les premiers chapitres, Eleanor Herman rappelle quelques faits importants du livre précédent. D'ailleurs comme dans ce dernier, elle alterne les points de vue au fil des chapitres. Le lecteur peut ainsi découvrir l'histoire sous différents angles. Cette alternance permet également de donner un peu de rythme à l'histoire, car il y a beaucoup moins d'actions et de combats dans ce récit-là. La magie est un peu plus présente, et l'aspect fantastique davantage développé avec notamment la présence des êtres surnaturels. Chaque type de lecteur pourra être séduit par ce récit historico-fantastique, étant donné le panel de héros rencontrés - guerrier, amazone, sorcière... - de même que les diverses quêtes menées. Il y a des trahison, des meurtres fratricides, des combats, du sang et des sentiments. C'est dense et intense. L'auteure, telle un chef mène son orchestre avec assurance et harmonie. (...)