Quatre saisons de sang : Le livre de Kathy Reichs

Oui, je m’obstine. Après plusieurs titres lus par habitude ou par masochisme, j’entame cette petite collection d’os (autre titre donné à Quatre saisons de sang) sans en attendre grand chose. Et je fais bien, puisqu’il n’y a pas grand chose à en tirer. Je l’ai ouvert, je l’ai lu, je l’ai fermé. Pas de surprises, pas d’émois, pas de commentaires plus négatifs ni positifs que d’habitude… Kathy Reichs continue à écrire selon son plan préétabli. Le fait de passer au format de nouvelles pour ce tome particulier montre que l’auteure manie aussi bien le court que le long ; un peu mieux même, puisqu’il évite aux lecteurs les digressions de Tempe et ses menus au restaurant. Kathy Reichs profite également de l’occasion pour évoquer les causes qui lui tiennent à coeur : la lutte contre la cruauté envers les animaux (avec huit règles à suivre, s’il vous plaît) ; la conservation de la faune et de la flore de Floride (à bas le python birman !) ; le séisme d’avril 2015 au Népal et les destructions et morts concomitants (quatre liens d’associations auxquelles faire des dons) et les conditions de vie des sherpas (quatre liens d’associations…) La dernière nouvelle sort indéniablement du lot, avec les souvenirs des débuts de Tempe Brennan, alors qu’elle se trouve au chevet d’un mourant. L’occasion toujours pour l’auteure (quasi narratrice parfois) de faire une piqûre de rappel sur l’apparition du sida et son hécatombe. Un titre un chouille plus agréable à lire que les précédents, mais je suis extrêmement sévère.