Le Splendid par le Splendid, nous nous sommes tant marrés ! : Le livre de Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot

Merci le splendid pour ce magnifique livre. Quelle Joie et rigolade de lire leurs anecdotes, ils nous livrent leurs souvenirs, et aussi des photos comme un album souvenir. du début à la consécration et un hommage évidemment pour Michel Blanc. On comprendre cette amitié incroyable qui les lie. Merci de nous avoir fait tant rire.

La troupe du Splendid, quel bonheur ! Ils se sont bien marrés et ils nous ont tant fait marrer ! Les Bronzés, Les Bronzés font du ski, Le Père-Noël est une ordure... Tous ces films cultes nous ont marqué et on ne se lasse pas de les regarder encore et encore. Ils sont issus d'une époque plus légère où l'on pouvait rire de tout, c'est pourquoi se replonger dans cet univers fait tant de bien.   Ce livre est un délice à lire. Il est truffé de photos et de petites anecdotes de chaque membre de la troupe depuis leurs débuts jusqu'à aujourd'hui. On se remémore certaines choses et on en découvre d'autres. On s'immerge dans cette période à travers leurs regards. On dévore chaque page le sourire aux lèvres et avec les images et les répliques de leurs films en tête, dont certaines sont passées dans le langage courant : « Bonsoir, nous allons nous coucher / Bonsoir, nous allons les niquer », « Quand te reverrais-je, pays merveilleux ? Où ceux qui s'aiment vivent à deux », « La neige, elle est trop mooooolle », « Je pense que je vais conclure », « On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher », « Ça dépend, ça dépasse », « Ah ! mais oui bien sûr, c'est un gilet, il y a des trous plus grands pour les bras... Je suis ravi, Thérèse » (après avoir pris le gilet pour une serpillère...), et que dire de la pâtisserie russe roulée sous les aisselles... ! Mémorable !   Et on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée émue pour Michel Blanc qui nous a quitté au moment où le livre était à l'imprimerie, fin 2024... Sa participation a été conservée telle quelle et c'est assez touchant de lire ses mots en le sachant. C'est un bel hommage finalement.   Autre point important, une partie de la vente de cet ouvrage est au bénéfice de la Fondation pour la Recherche Médicale chère à Thierry Lhermitte. C'est donc une belle façon d'allier plaisir et solidarité.   En bref, je vous conseille mille fois de vous procurer ce livre du Splendid qui paraît cinquante ans après la naissance de la troupe, qui donne la parole à ceux qui, malgré les années de séparation en faveur de leurs carrières individuelles et de leurs vies respectives, n'ont jamais cessé d'être amis. « Quand on se retrouve, c'est comme si on s'était quittés la veille, comme si rien n'avait jamais changé depuis le lycée, depuis les Lombards » dit Thierry Lhermitte après avoir précisé qu'ils ne se voyaient désormais que très peu. Et ça, c'est vraiment le signe d'une belle et sincère amitié. De cet ouvrage, il en ressort une formidable cohésion de groupe et nous ne pouvons que les envier pour cela, c'est un cadeau de la vie et c'est beau à voir et à lire !

Un livre passionnant où les héros se racontent eux-mêmes par petites touches, par des anecdotes, des souvenirs, où on voit naître des œuvres passées à la postérité et qui ont enrichi notamment le cinéma français (je n'ai hélas pas eu la chance de connaître l'époque café théâtre). Un ton inimitable d'une bande d'amis de longue date, qui ont su chacun trouver leur voie indépendante sans jamais oublier les autres. L'iconographie est passionnante, et le tout se lit très vite, les images reviennent en tête, et on rit en se souvenant de telle ou telle scène. Avec bien sûr une pensée émue pour Michel Blanc.

Pas besoin d'être fan absolu du Splendid pour apprécier cet ouvrage collectif. Si on l'est, c'est encore mieux parce que c'est bourrés d'anecdotes et de photos personnelles. Les textes sont écrits par les protagonistes eux-mêmes avec sincérité, émotion et humour. C'est aussi l'histoire d'une troupe de théâtre, inventive et besogneuse, qui construisit dans l'unité une vis comica intemporelle.