La Couleur pourpre : Le livre de Alice Walker

Poche

Robert Laffont

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Lauréat du prix Pulitzer et de l'American Book Award en 1983, La Couleur pourpre a été adapté au cinéma en 1984 par Steven Spielberg.

Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, dénonçant l'oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son époux les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse mais qui sauvera les deux femmes du désespoir.

" Une célébration éclatante de ce que signifie être une femme noire. La Couleur pourpre n'essaie pas d'adoucir la réalité mais s'accroche, courageusement, à une foi magnifique et revendiquée en l'avenir, le pardon, la bonté et l'espoir. "
Chimamanda Ngozi Adichie

De (auteur) : Alice Walker
Traduit par : Mimi Perrin

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Expérience de lecture

Avis Babelio

CherryBooks

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Ouah ! C'était fou ! Texte très difficile, sous format épistolaire (et pas avec n'importe qui, Dieu !) Dévoile une vision très dur des américains à l'époque de la ségrégation (mais à raison!). En même temps c'est un texte d'une grande sororité, qui montre la puissance et la force que peuvent avoir les femmes quand elles décident de prendre leur liberté.

cynthia_lit_partout

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

D'abord rebutée par le style épistolaire et choquée par la violence du premier chapitre (inceste, enfants perdus), j'ai poursuivi ma lecture sur la foi des critiques enthousiastes. À raison. Ce roman dépeint avec une justesse saisissante la double oppression des femmes noires dans le Sud américain des années 1900 : victimes du racisme blanc et du patriarcat noir. À travers les lettres de Célie, nous découvrons un parcours de résilience extraordinaire. L'écriture d'Alice Walker frappe par son refus du misérabilisme. Malgré la gravité des thèmes abordés, l'humour surgit comme une forme de résistance, illuminant le récit d'une lumière inattendue. La solidarité entre femmes devient le moteur d'une émancipation possible dans un monde hostile. "La Couleur Pourpre" est une œuvre puissante qui, au-delà de sa dimension historique, célèbre la capacité humaine à trouver la beauté même dans les situations les plus désespérées.

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mariusdelcambre

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Ce livre déborde d’humanité. On s’attache profondément aux personnages, même à ceux que l’on n’aurait jamais pensé aimer. Chacun apporte quelque chose d’unique à l’histoire, et on se laisse porter par leurs émotions et leurs relations. La lecture est fluide et très agréable. Les relations entre les personnages sont décrites de manière brute et sincère, ce qui les rend incroyablement réalistes. On ressent tout : la tendresse, la douleur, l’humour… Chaque échange sonne juste. Le vocabulaire, parfois surprenant et souvent amusant, donne au récit une touche vivante et originale. Ce livre laisse une vraie empreinte, bien après avoir tourné la dernière page.

Myriam3

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

La Couleur pourpre fait partie de ces romans dont j'entendais parler depuis si longtemps que je pensais le connaître juste à cause de ça, alors qu'en fait, j'ai été très surprise en découvrant que c'était un roman épistolaire. Je ne suis pas très adepte de ça, en général je m'ennuie, doù la petite étoile en moins. La vie de Nettie en Afrique auprès d'une famille de missionnaires est très intéressante culturellement parlant, mais j'ai largement préféré la vie et surtout la verve de Celie, notre héroïne - totalement indissociable de la alors jeune et fantastique Whoopi Goldberg - restée en Géorgie. Celie était partie pour une vie de malheur: violée par son père, deux fois enceinte de lui et deux fois séparée de ses enfants, perdant sa mère avant d'être mariée de force à un homme qui l'accepte par dépit et qui la bat, on la dit laide et insignifiante. Pourtant, grâce à Shug, la maîtresse envoutante de son mari, Celie apprendra une certaine forme de bonheur et aussi à se connaître et s'estimer. Tout au long du roman m'est revenu des flashs du film vu il y a sans doute plus de 30 ans (aïe ça fait mal!) des expressions de Whoopi Goldberg: je pense notamment aux scènes de sexe! C'est en tout cas un livre surprenant, écrit par une auteure féministe, qui porte son personnage vers le haut, le rend beau dans sa laideur supposée, le fait grandir dans la résilience. J'ai très envie maintenant de revoir le film magnifique qui en est tiré.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782221265499
  • Collection ou Série
    Pavillons Poche
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    384
  • Dimensions
    184 x 125 mm

L'auteur

Alice Walker

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10,00 € Poche 384 pages