Le mal que font les hommes : Le livre de Sandrone Dazieri

En commençant ce polar, je ne savais pas trop où j'allais, mais comme j'avais adoré sa trilogie, j'y ai été un peu les yeux fermés. Et je ne regrette pas, parce que c'était une chouette lecture ! L'intrigue : est prenante, angoissante, pesante, malsaine. Digne d'un bon thriller qui prend aux tripes ! On comprend assez rapidement qu'on entre dans une histoire assez glauque, qui dure sur plusieurs décennies et que les réponses aux questions qu'on se pose n'arriveront qu'à la fin. L'intrigue est très bien ficelée et plus on avance, plus on comprend que le tout est plus complexe qu'on ne le pense ! Les personnages : sont quasiment tous des pourris haha. Plus sérieusement, l'auteur dénonce la corruption qu'il peut y avoir dans la société, les forces de l'ordre et parfois même plus haut. On se retrouve englués dans ces mauvais choix et on voit petit à petit les personnages se noyer dans leurs mensonges... L'alternance passé/présent : apporte une réelle dynamique au récit. Avec elle, on peut voir comment l'enquête à tourné au vinaigre et pourquoi une nouvelle enquête est nécessaire... Même si j'ai un peu moins apprécié le côté passé, j'ai tout de même été contente d'avoir ce point de vue. En résumé, bien que j'ai deviné une des révélations, il n'en est pas moins que j'ai été happée par cette enquête vieille de plusieurs décennies... C'était glauque, dégueulasse par moment, j'avoue que mon estomac n'a pas pas trop aimé... Mais c'était un bon thriller comme je les aime.

Très bon polar, différentes époques, plusieurs disparitions et meurtres de jeunes filles, un seul coupable? Bonne question. Un personnage sort complètement de l'ordinaire, Gerry, soigneur de chiens, enquêteur privé, flingueur de pourris. Mais d'où sort-il? Ange ou démon? L'auteur va t'il l'utiliser pour d'autres histoires? Bonne question. Photo de couverture effrayante, ce n'est pourtant qu'un poisson d'eau douce, une perche, carnivore évidemment. Content de retrouver Dazieri en forme.