My Happy Marriage - Tome 4 : Le livre de Akumi Agitogi, Rito Kohsaka, Tsukiho Tsukioka

My Happy Marriage, c’est un peu comme un conte de fées revisité avec justesse et émotion. Chaque tome est une pépite, mêlant douceur, tension et une romance qui évolue avec une délicatesse exquise. Miyo est une héroïne qu’on a envie de voir s’épanouir, et son lien avec Kiyoka, d’abord distant puis sincèrement touchant, est un pur régal à suivre. Le dessin raffiné sublime cette atmosphère feutrée, entre mélancolie et espoir. C’est une lecture qui enveloppe le cœur, laissant cette sensation douce et réconfortante d’un amour qui s’épanouit malgré les épreuves. Impossible de ne pas succomber à son charme envoûtant !

My happy marriage, tome 4, est un shojo du scénariste Agitogi Akumi, du dessinateur Kosaka Rito et du chara-designer Tsukioka Tsukiho, édité par Kurokawa. Ce tome 4 se concentre sur le mal-être de Miyo. Cette dernière prend ses distances avec son fiancé. En effet, les cauchemars de Miyo détériorent sa santé physique et mentale, tandis que Kiyoka s’inquiète énormément pour elle, au point de négliger son rôle de commandant. Bien qu’ils forment un joli couple, leur manque de communication finissent par les blesser. Sans les personnages secondaires, comme Godo, la sœur de Kiyoka et Yurie, nos deux héros ne se confieront jamais sur leurs états d’âmes et leurs problèmes respectifs. Néanmoins, j’aime bien que Miyo apprend à se comporter comme une dame de la noblesse, même si elle garde au fond d’elle ses traumatismes toujours liés à sa famille. On sent qu’elle tente par tous les moyens de se défaire de leurs emprises. D’ailleurs, par l’intermédiaire de ses entrainements quotidiens pour devenir une Lady convenable avec la sœur de Kudo, ce volume dessine le portrait des femmes et de leur place au sein de leur famille, mais aussi dans la société. Quelques scènes comparent les familles aristocrates entre elles. Cependant, ce qui m’intéresse le plus, c’est l’apparition de la mystérieuse famille Usuba, dont des indices sur leur importance étaient distillés durant les tomes précédents. De plus, le nouveau personnage, Arata se montre ambiguë, notamment lorsque cela concerne Miyo. Au fil des pages, ses véritables intentions se dévoilent à travers son comportement et ces interactions avec Kiyoka et avec Miyo. Arata m’a l’air d’être aussi important que notre couple d’amoureux, dont certaines scènes intimes sont vraiment émouvantes et magnifiques. Pour finir, ce tome 4 introduit le nouvel arc par de nouveaux personnages, se dévoilant au fur et à mesure de l’histoire. Miyo est bien plus torturée dans ce tome-ci que les précédents. Cette fois-ci, on ressent un côté surnaturel dans son mal-être. Les dessins sont bien plus sombres que les précédents et s’accordent à merveille avec cette ambiance paranormale, mystérieuse et romantique.

Ce quatrième tome de My happy marriage n'est pas le plus riche en rebondissements, mêle s'il se termine sur une petite révélation, qui donne bien évidemment envie de se jeter sur le suivant. Miyo est en proie à de violents cauchemars nocturnes qui la laissent épuisée, d'autant qu'elle s'est fixé pour but d'apprendre les règles de l'étiquette et de la vie en société. Pendant ce temps, Kiyoka est lui, totalement débordé au travail... *** J'ai eu comme une impression de retour en arrière dans ce tome en ce qui concerne la relation entre Miyo et Kiyoka. Ils se cachent des choses, et s'éloignent maladroitement l'un de l'autre, par peur de "déranger". C'est bien dommage. Le nouveau personnage introduit, Tsuruki, me laisse sceptique. Il ressemble plus pour l'instant à un antagoniste, un "caillou" dans la relation entre nos deux héros. Et on ne sait toujours pas pourquoi les pouvoirs de Miyo semblent s'éveiller. Bref, peu d'avancées ici, j'espère que ce sera mieux dans le suivant !

Je fais rarement des critiques sur des mangas, mais il faut bien se l'avouer, ce manga est une source inépuisable d'avis et de critiques. Dans ce tome on retrouve une Miyo qui a du mal a trouver le sommeil ( pour ne pas dire qu'elle ne le trouve pas ... ) et fait des cauchemars de sa famille. Bien qu'il ne lui dise pas, ces dérangements nocturnes ne laissent pas indifférent Kiyoka qui tente désespérément de mettre un terme aux maux de sa femme. J'ai beaucoup aimé la manière dont Arata Tsuruki parle à Kiyoka - c'est à dire sans détours - c'est un bon point pour Arata car Kiyoka n'a pas l'habitude de se faire donner des ordres surtout quand il s'agit de sa femme. Comment va donc réagir le maître Kudo lorsque lors d'un évanouissement de sa femme tombe la carte de visite du mystérieux Arata Tsuruki ? Seul bémol de ce tome est que c'est trop centré sur les efforts d'apprentissages de Miyo qui sont mis à la poubelle dès lors que son mari dit exactement la même chose que dans ses cauchemars. Je n'ai as aimé ,non plus la façon dont Kiyoka parle de sa femme à Arata alors qu'il ne fait que fermer les yeux face au mal être de sa femme.: le peronnage nous fait part de son énorme charge de travail alors même que son épouse à beoin de lui, travaille comme une acharnée et lui, il lui balance au visage la pire chose qu'il pourrait sortir de sa bouche ...