Prenez-moi pour une conne.. : Le livre de Guillaume Clicquot

20.03.2025 011 Quel plaisir de refermer ce livre ! Avec le sourire… mais le cœur battant #128527; #129324; En préambule de ce livre «Prenez moi pour une conne», Guillaume Clicquot @gclicquotauteur met en avant la douleur de la personne trahie. En tant que témoin on peut trouver toutes les excuses possibles à une envie de vengeance, à cette pulsion de vouloir détruire cette personne pour qui on a tout sacrifié, à qui on a tout donné ou pire encore s’en prendre à cette jeunette qui, avec la fraîcheur de ses 20 ans de moins, vous pique votre roc, votre amour et fait exploser en éclats 33 ans de mariage… #128546; Et puis on se dit que le temps va passer, on pardonnera et on oubliera. #128520; Alors l’auteur se glisse habilement dans la peau de Orane, 58 ans, mère exemplaire 3 enfants, bourge catho, au service de cette belle famille, de tous ces amis, maîtresse de maison soucieuse du moindre détail, fée du logis, cuisinière, soumise et heureuse, jusqu’à cette trahison, la fin d’un CDD alors qu’elle avait signé à la mairie «jusqu’à ce que la mort nous sépare». Commence alors une partie de poker incroyable et machiavélique. #129395; L’organisation de ce week-end de fête des mères dans la maison familiale en bord de mer pour réunir ses trois enfants, leurs conjoints et les petits enfants est primordiale pour Orane qui a fui l’appartement conjugal de Versailles et s’est petit à petit reconstruite en installant un semblant de routine de « future divorcée », presque retraitée en somme, avec toutes les activités qui l’accompagnent. #129327; Le proverbe dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais ce n’est peut être pas si facile de passer à l’action. Tant que le projet reste en tête et ne se concrétise pas, seul Dieu est témoin de ses méchantes pensées. Et puis la peur d’être prise, d’être confrontée à la justice des hommes, car aucun crime n’est parfait, fait que l’on peut en rire avec une amie d’enfance après quelques verres de vin, mais on n’en reste là… #129321; J’ai adoré voyager dans la tête d’Orane. Une écriture rapide, on accompagne totalement Orane dans ses réflexions, l’injustice, les regrets, puis ce suspense qui monte graduellement #128561; #129392; Jubilatoire est le terme pour ce roman.

*Prenez-moi pour une conne* de Guillaume Clicquot est un roman qui explore avec justesse et une pointe d’humour noir le thème de la trahison et de la reconstruction. L’histoire d’Orane de Lavallière, une femme de 58 ans qui a tout sacrifié pour sa famille et son mari Xavier, est à la fois banale et profondément touchante. Trahie et quittée pour une « jeunette », Orane se retrouve confrontée à un effondrement personnel et identitaire. Le récit de sa chute, puis de sa lente reconstruction, est captivant, même si j’ai eu du mal à accrocher dès les premières pages. La première moitié du livre m’a semblée un peu lente, et j’ai eu besoin de temps pour m’attacher à Orane et comprendre son parcours. Son personnage, bien que parfois exaspérant dans sa naïveté et son aveuglement, devient peu à peu attachant grâce à son authenticité et sa vulnérabilité. La seconde moitié du roman est plus rythmée et émouvante, avec des moments de réflexion profonde sur les relations, l’estime de soi et la quête de sens après un drame personnel. L’humour, présent par touches, n’est pas le point fort du livre, mais il apporte une légèreté bienvenue à un sujet souvent lourd. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la manière dont l’auteur décrit la transformation d’Orane : de femme brisée, elle devient peu à peu une personne déterminée à reprendre le contrôle de sa vie. Le style de Guillaume Clicquot est fluide et agréable, même si certains passages m’ont semblé un peu longs. En résumé, *Prenez-moi pour une conne* est une lecture sympathique et émouvante, qui aborde des thèmes universels avec sensibilité et justesse. Ce n’est peut-être pas un coup de cœur, mais c’est un roman qui mérite d’être découvert, surtout pour ceux qui s’intéressent aux histoires de résilience et de reconstruction personnelle. Une lecture qui, malgré quelques longueurs, laisse une impression durable.

Lu il y a 18 mois, mais je reviens sur ce néo-polar qui franchement vaut le détour. Ma mémoire n'est plus très fraiche pour vous résumer l'intrigue, mais ce n'est pas le sujet. Il m'en reste un vrai plaisir de lecture : une écriture ciselée, un humour vachard... bref, un petit chef-d'oeuvre ! Je le relirai certainement, c'est vous dire !!

L'auteur est un homme qui a assisté aux ravages d'une séparation d'une de ses proches. A défaut de porter l'épée contre le malotru, il a dégainé ce roman. Jubilatoire et féroce! On se surprend de sympathie pour Orane. L'originalité du meurtre lui va comme un gant et vous surprendra. Un bon moment de lecture.