Promets-moi d'avoir peur : Le livre de Frédéric Lepage

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Date de parution : 02/03/2023

Au plus profond de son cerveau, Luna Ritter détient le secret de nos peurs...
Le nouveau roman noir de Frédéric Lepage, Prix Cognac 2021 du meilleur roman.

Soudain, Luna se demande qui est cette femme qui évalue, analyse, calcule... plutôt que de laisser la panique s'emparer d'elle et mourir de frousse ! Elle devrait hurler, blêmir, voir défiler sur sa rétine le film accéléré de sa vie. Au lieu de quoi elle n'est en proie ni à la peur ni à l'angoisse. Luna se sent déconnectée, séparée du reste de l'humanité – il lui semble qu'une partie de son cerveau n'assure plus l'une de ses fonctions fondamentales, faisant d'elle un monstre froid, indifférent à son propre destin.
La rarissime maladie d'Urbach-Wiethe provoque chez le sujet l'abolition du sentiment de peur. De quoi couler des jours paisibles... ou se mettre en danger de mort.
Dans un appartement de Chinatown, à New York, une jeune femme est victime de ce syndrome. Elle s'appelle Luna Ritter. Et elle va disparaître. Pourquoi ?

De (auteur) : Frédéric Lepage

Expérience de lecture

Avis Babelio

alexcorton1789

• Il y a 4 semaines

PROMETS-MOI D’AVOIR PEUR de Frédéric Lepage - février 2023 - Robert Laffont. L’auteur signe là après l'excellent thriller Si la bête s’éveille, Prix Cognac 2021 du meilleur roman, Plon 2021, Pocket 2022 en poche), et avant Plus fort que la Nuit (2024) puis le Livre des Sacrifiés (2025) un remarquable page-turner qui vous attache à lui sans répit. On est là encore plongés dans un New York plus vrai et vivant que nature et vraiment enchâssé dans notre époque. J’ai apprécié les allusions aux nouvelles technologies notamment le Metaverse, la mise en relief du contexte international et la construction au fil des pages de personnages inoubliables comme Luna. Un vrai film en puissance aussi. Des gentils, des méchants, des rebondissements sans fin … La scène finale est digne des plus grands films d’Hollywood… Une leçon d’écriture dans la construction du livre, la fluidité du style, les descriptions visuelles et saisissantes, des dialogues enlevés et individualisés pour chaque personnage, l’idée géniale de départ bien sûr et les développements de plusieurs intrigues tissées en 29 chapitres et 400 pages qu’on dévore sans pouvoir ni vouloir s’arrêter. Plus rien n’existe que ce livre quand vous l’avez en mains. Bravo maestro !

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