Le Pavillon des combattantes : Le livre de Emma Donoghue

1918. La ville de Dublin est ravagée par la guerre et les pénuries. Les hôpitaux sont surchargés et manquent d’effectif. Ils doivent également faire face à une épidémie de grippe. Julia Power est infirmière dans le service des femmes enceintes touchées par cette maladie. Pendant trois jours, elle se retrouve seule pour gérer ses patientes, assistée par une bénévole, Birdie. Elle va devoir affronter le pire comme le meilleur et prendre des décisions dépassant ses prérogatives. Julia en ressortira transformée à jamais. La plume de l’auteure est juste et belle. Elle nous emmène dans un huit clos intense. Ses personnages sont très bien travaillés et attachants. J’ai beaucoup aimé le côté historique de ce roman. C’est une lecture que je conseille. C’est un coup de cœur !

Je n'avais vraiment pas envie de lire ce roman. Je n'étais pas attiré par ce genre de lecture mais une des bibliothécaires de la ville m'a affirmé qu'il me plairait. Après tout, rien ne m'empêcher de le commencer. Et quelle erreur ai-je fais. J'ai été emprisonné, attaché à ce roman. J'ai adoré cette histoire, trouvé en Julia une personne sympathique et attachante. Ce huis-clos m'a ensorcelé et j'ai eu du mal à me sortir de cette histoire. J'en ai voulu à madame Emma Donaghie d'avoir fait mourir un des personnages que j'avais pris en " amitié". Un récit intense, captivant où l'auteure nous décrit les interventions chirurgicales sans artifice dans un milieu rudimentaire. Pour moi c'est un roman fort, violent et ÉPOUSTOUFLANT.

Voici un livre qui me laisse un goût d'inachevé. Le sujet était intéressant en Diable: Une maternité au sein d'un hôpital au coeur de Dublin pendant la 1ère Guerre Mondiale alors que sévit la terrible espagnole. Beaucoup de sujets sont abordés mais certains effleurés malheureusement. La montée du Sinn Fein, le patriarcat, les terribles orphelinats, .... L'autrice, à mon plus grand dépit, s'est focalisé sur les accouchements. On ne peut pas lui reprocher de ne pas s'être documenté. Cela fourmille de détails et on suit les accouchements au plus près. Mais, pour moi, trop c'est trop. J'ai déjà peur du sang et lorsque j'entre dans un hôpital , j'ai des gouttes de sueurs qui perlent !!! JJ'aurais préféré qu'elle équilibre le roman en s'intéressant plus aux autres thèmes . Une occasion gâchée pour moi même si cela se lit très bien

Quelle lecture ! Si vous ouvrez ce livre, ce ne sera que pour 3 journées aux côtés de Julia et Bridie. Mais quelles journées ! De celles qui font 36 heures sans doute, où l’on court partout et où une infinité d’événements s’enchainent. Ce roman historique est captivant car il nous plonge au cœur d’une période intense et difficile. A l’hôpital où Julia travaille, un petit service est ouvert en urgence pour accueillir les femmes enceintes atteintes de la grippe. Mais alors que tout Dublin tombe malade, de nombreux soignants sont eux aussi atteints et Julia se retrouve seule à gérer son petit service. Assistée très vite par une bénévole, Bridie, qui n’a aucune formation médicale mais une volonté à toute épreuve. A elles deux, elles vont faire face à plusieurs drames qui vont toucher leurs patientes et vont devoir gérer avec brio des accouchements qui ne se dérouleront pas forcément dans les meilleures conditions. J’ai adoré cet univers médical, les méthodes utilisées 100 ans en arrière, le féminisme est omniprésent et puis il y a ce duo qui va se lier d’amitié au fil et à mesure des heures à gérer les difficultés qui vont s’enchainer. C’est un quasi huis-clos mais d’une intensité folle. Les confidences des unes et des autres créent un attachement très fort et je me suis vraiment prise d’amitié autant pour les patientes que pour les soignantes. Cette année, après Pour que brûle l’espoir et Dans l’ombre de l’infirmière, c’est la 3ème lecture que je fais où l’histoire de la médecine est un sujet phare du roman et j’ai adoré ces 3 lectures donc je foncerai sans hésiter vers d’autres titres du genre. C’est instructif, enrichissant, parfois assez rageant mais ça fait aussi constater à quel point les choses ont pu évoluer pour notre santé. Car, en 1918, les moyens pour lutter contre la grippe étaient assez risibles vu d’un siècle plus tard.