Derrière la haine : Le livre de Barbara Abel

Un thriller glaçant que j'ai adoré ! L'intrigue est originale et surtout bien menée, chaque détail donné au fil de la lecture a son intérêt dans le dénouement final. C'est angoissant, pas comme un thriller avec un tueur en série en liberté, mais plutôt comme un sentiment latent, on sent que ça va péter mais on ne sait pas ni quand, ni comment ni exactement pourquoi. Ce qui à la base est une banale histoire d'amitié, avec des gens comme nous se transforme peu à peu en cauchemar. J'ai aimé le fait de m'interroger sur les intentions et les faits et gestes d'un côté comme de l'autre, ne sachant pas trop d'où allait finir par venir le mal. C'est un coup de cœur #x2764 en tout cas ! Un excellent thriller que je recommande à tous sans attendre !

Barbara Abel va nous tendre un piège dés le premier chapitre afin que le lecteur soit curieux comme un ours attiré par un pot de miel. Un roman sombre, porté par une écriture riche, nous entraîne dans les tréfonds de l’âme humaine. Les personnages décrit peuvent être vous et vos amis ou bien des voisin, ce qui en fait des personnages réalistes.

Souvent, quand Belle-maman m'apporte des romans qu'elle a lus, ils finissent dans un coin de mon armoire sur la pile des "je les lirai peut-être un jour si jamais je n'ai plus rien d'autre à lire". Oups... Mais bon, comment dire... Nous n'avons pas les mêmes goûts en matière de thriller (je trouve ceux qu'elle lit un peu trop... simplistes ? conventionnels ? banals ?) et nous n'aimons pas les mêmes auteurs (il y en a même que je déteste...). C'est idiot, je sais, mais je n'ose pas le lui dire... Et puis, parfois, parmi l'ensemble de ce que je mets sur ladite pile, il y a un roman que je repêche parce que je tombe sur un auteur que j'apprécie ou parce que le résumé attise ma curiosité. C'est le cas de "Derrière la haine", non pour son résumé mais parce que c'est un roman de Barbara Abel. David et Laetitia Brunelle habitent une maison de banlieue mitoyenne de celle de Sylvain et Tiphaine Geniot. Une simple haie sépare les jardins des deux jeunes couples, qui deviennent très vite plus que des voisins : une belle amitié les lie, ils sont inséparables et leurs enfants, Milo et Maxime, presque du même âge, grandissent ensemble comme des frères. Jusqu'au drame qui va faire basculer leurs vies dans l'horreur et transformer l'amitié en haine... Alors... Attention : si vous voulez profiter pleinement de la lecture de "Derrière la haine", de la tension maintenue de main de maître par Barbara Abel du début à la fin et être surpris par le dénouement, surtout, SURTOUT, n'allez pas lire le résumé de "Après la fin" (justement) qui en est la suite. Inutile de vous spoiler vous-mêmes, ce serait du pur gâchis ! Car ce roman, dont l'intrigue peut sembler de prime abord assez banale, est en réalité un thriller psychologique excellent qui vaut le détour. Barbara Abel distille le suspense au compte-goutte, dès le début, grossissant ainsi le flot de l'angoisse jusqu'au dénouement, totalement inattendu. Les personnages ont tous les quatre leurs faiblesses, leurs petits secrets et leurs relations amicales, familiales, leurs sentiments sont analysés avec beaucoup de finesse. C'est émouvant, dérangeant, troublant. C'est admirablement bien écrit et ça se dévore d'une traite. Reste à savoir si "Après la fin" sera à la hauteur de "Derrière la haine". En tous cas, pour une fois, j'aurais fait bonne pioche dans les lectures de Belle-maman. (Lecture surprise du mois de mars)

Excellent moment de lecture, il est rare pour moi de tourner frénétiquement les pages dans les 100 dernières pages d’un roman par envie de connaître la suite. J’avais lu un seul roman de cette auteure l’an dernier Comme si de rien n’était que j’avais déjà beaucoup aimé, mais celui-ci est supérieur. Effectivement la quatrième de couverture en parlant de noirceur ne m’a pas trompé, c’est un livre très prenant et qui se révèle très noir. Ce thriller domestique où pourtant il n’y a pas de grandiloquence est évidemment très prenant et distille les doutes… passé les 100 premières pages c’est assez intense. Absolument génial !