Voulez-vous tuer avec moi ce soir ? : Le livre de Céline Denjean

Thriller one shot assez court de Céline Denjean. L’autrice arrive a capter notre attention, même si on connaît le nom de l’assassin, on se place dans la tête de ce dernier alors que l’enquête progresse. L’écriture est fluide, des chapitres courts, on adore le caractère du protagoniste, on suit tous ses personnages sans ce perdre.

Le titre l'a tout de suite plu. J'étais comme aimantée. C'est déjà pas mal mais du coup on espère être sans le même ressenti tout le long et je n'ai pas été déçue. C'est assez hard par moment et y a des mots assez tranchants mais les histoires s'entremêlent, se rejoignent, se suivent et forment une belle fin. Les personnages sont pour certains très attachants pour d'autres plutôt trop méchants ou provocants. Bonne lecture

Quitte à découvrir un auteur, autant commencer par son premier roman. C'est, en tout cas, la stratégie que j'ai décidé d'adopter pour me lancer dans l'oeuvre de Cécile Denjean. Et franchement, je pense que ce fut une de mes meilleures décisions, tant cette lecture fut pour moi une découverte littéraire de qualité. Le talent incontestable de l'autrice repose notamment sur le fait qu'elle adopte un modèle d'intrigue plutôt « casse-gueule » dans la mesure où le lecteur a connaissance de l'identité du criminel dès les premières pages (Vous n'avez d'ailleurs même pas à ouvrir le roman pour le découvrir puisque tout est dit dans la quatrième de couverture). On a alors, dans ce cas, deux types d'auteurs : ceux qui se contentent de suivre bêtement leur criminel au point d'ennuyer au plus haut point leurs lecteurs et ceux qui surmontent cette facilité en réussissant avec brio à les tenir en haleine jusqu'au bout. Céline Denjean fait partie de cette deuxième catégorie. A cause d'elle, on est terrorisé à l'idée de croiser Marcel à tous les coins de rues (et quand on est toulousain comme moi, la peur est encore plus grande, après ce roman, d'aller au Gaumont Wilson ou de flâner le soir près du Canal). On finit par comprendre Lucille qui fait de "sa différence" une force, même si elle sera amenée à porter en elle toute sa vie une terrible blessure. Quant à Claude, elle m'a, pour ma part, agacé pendant une bonne partie du roman jusqu'au moment où on réalise combien aimer peut faire souffrir. Céline Denjean réussit à merveille à lier ces trois destins, faisant preuve ainsi d'une grande efficacité et de beaucoup d'humanité. A noter quelques scènes particulièrement violentes et très explicites, à ne pas mettre forcément sous les yeux de n'importe qui ! Ce roman est addictif et croyez-moi, vous en redemanderez. du moins, ce sera mon cas. La preuve ? "La Fille de Kali" est déjà sur ma prochaine liste de courses livresques !

Un peu septique sur ce roman qui est très explicite, limite malaisant (il m’arrivait d’arrêter de le lire en public ayant l’impression de changer de couleur de gêne) et à la fois assez prenant avec un personnage assez attachant qui se retrouve malgré lui à croiser la route de meurtriers