Les Dames de guerre : Saïgon - Prix Bête noire des Libraires 2024

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• patrickrouchette 30/08/2024

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  De nouveau une découverte de l'été. Je ne connaissais pas Laurent Guillaume qui écrit habituellement sur l'Afrique noire et qui nous plonge dans un roman haletant dans la guerre d'Indochine. Celle dont on ne parle jamais ou presque en France. Et pourtant, c'est une histoire de France avec un grand H et pas très reluisante qui nous est contée par le prisme d'une reporter de guerre newyorkaise qui débarque à Saigon pour fuir la monotonie de sa vie luxueuse sans attrait. Pour remplacer un de ses collègues mort sur une mine au fin fond de la jungle birmane, Elizabeth Cole arrive, pour mener l'enquête sur cette mort qu'elle ne croit pas aussi simpliste que veulent bien le dire l'armée française et les services secrets. Nous allons alors découvrir, sous couvert de cette enquête, une histoire vraie , menée par la France pour financer la contre revolution en indochine liée au trafic d'opium entre le Laos, les opposants aux viethnims,la mafia corse et bien entendu des soldats français en missions cachés. Au milieu de nids d'espions (Chinois, anglais, américains, français) Elizabeth va aller au bout de ses découvertes et Laurent Guillaume nous tient en haleine du début à la fin. Des rebondissements, des morts, des surprises, des soldats désabusés dans leur lutte, une mafia corse qui pourrait donner naissance à une autre façon de lié politique et banditisme plus tard sur le sol français, on se régale. De toute évidence, je vais très rapidement me pencher sur les autres romans de Laurent Guillaume!!!De nouveau une découverte de l'été. Je ne connaissais pas Laurent Guillaume qui écrit habituellement sur l'Afrique noire et qui nous plonge dans un roman haletant dans la guerre d'Indochine. Celle dont on ne parle jamais ou presque en France. Et pourtant, c'est une histoire de France avec un grand H et pas très reluisante qui nous est contée par le prisme d'une reporter de guerre newyorkaise qui débarque à Saigon pour fuir la monotonie de sa vie luxueuse sans attrait. Pour remplacer un de ses collègues mort sur une mine au fin fond de la jungle birmane, Elizabeth Cole arrive, pour mener l'enquête sur cette mort qu'elle ne croit pas aussi simpliste que veulent bien le dire l'armée française et les services secrets. Nous allons alors découvrir, sous couvert de cette enquête, une histoire vraie , menée par la France pour financer la contre revolution en indochine liée au trafic d'opium entre le Laos, les opposants aux viethnims,la mafia corse et bien entendu des soldats français en missions cachés. Au milieu de nids d'espions (Chinois, anglais, américains, français) Elizabeth va aller au bout de ses découvertes et Laurent Guillaume nous tient en haleine du début à la fin. Des rebondissements, des...

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• jcqsplltr 10/08/2024

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  Action qui nous tient en haleine et personnages auxquels on s’attache et dont on veut connaître la vie la plus intime possible. Trame dans un environnement exotique et à une époque sombre, très sombre. Une écriture au style contemporain qui obéit aux diktats actuels.
• aa67 01/08/2024

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  Historicité, faits réels, espionnage, art de la photo pour un Saigon enveloppé dans un féminisme dosé à point. Comme l’avait repéré nos éclaireurs de l’équipe de Babélio en avril de cette année, ce livre méritait le détour, mon détour. Nous sommes a une époque qui aura été tout sauf légère dans l’histoire du Japon. Nous nous retrouvons à Saigon en 1953, en pleine guerre d’Indochine, mais aussi en présence d’une belle fourchette de services secrets internationaux. De cette guerre je n’avais qu’une connaissance historique et culturelle très réduite. Si j’avais été marquée par des films effroyables de par leurs images inoubliables et la terreur que celles-ci ont éveillées, son histoire était floue pour moi. Par la lecture de ce polar, j’ai pu la vivre à un rythme moins soutenu, de manière à mieux digérer toute l’horreur dont regorgeait cette période. La patte féminine apportée par l’auteur y est possiblement pour quelque chose, mais je pense que c’est surtout l’histoire de fond utilisée par Laurent Guillaume qui atténue le choc tout en ne cachant rien des réalités de terrain. Le côté captivant du roman policier a été apporté par la touche féminine d’Elisabeth Cole, journaliste de la rubrique mondaine chez Life à New-York. Même si l’on s’attache très vite à plusieurs autres personnages, Elisabeth mène la danse. On ne peut qu’avoir envie de suivre ses pas, de l’accompagner dans son journalisme de terrain mais aussi pour son enquête concernant l’origine de la mort de son confrère Robert Kovacs. Aucune des démarches n’empiète sur l’autre. Chacune est attirante à sa manière. C’est peut-être en cela que Laurent Guillaume a réussi à me capter, me charmer. Montrer un peu de l’horreur de cette guerre, tout en menant une enquête criminelle. Les enjeux politiques sont sous-jacents mais très intéressants. La guerre française d’Indochine a depuis toujours attiré lecteurs et historiens. La French connection et le trafic d’opium de cette époque n’étaient d’ailleurs qu’un des épisodes parmi tant d’autres conflits coloniaux. Bien d’autres trafics de narcotiques sont entrés dans la danse. Les personnages sont dessinés de telle manière à ce qu’on se croirait dans une histoire vraie. Ils sont attractifs. Ils nous font voyager dans le temps. En fin de livre, l’auteur explique certaines de ses sources provenant de personnages ayant bien existé. Ce premier tome est assurément un efficace voyage dans le temps. On est à la fois ici et là-bas, un peu comme si l’on était dans un état quantique. La parution de ‘’Tycoon’’, le second tome, est annoncé pour 2025.Historicité, faits réels, espionnage, art de la photo pour un Saigon enveloppé dans un féminisme dosé à point. Comme l’avait repéré nos éclaireurs de l’équipe de Babélio en avril de cette année, ce livre méritait le détour, mon détour. Nous sommes a une époque qui aura été tout sauf légère dans l’histoire du Japon. Nous nous retrouvons à Saigon en 1953, en pleine guerre d’Indochine, mais aussi en présence d’une belle fourchette de services secrets internationaux. De cette guerre je n’avais qu’une connaissance historique et culturelle très réduite. Si j’avais été marquée par des films effroyables de par leurs images inoubliables et la terreur que celles-ci ont éveillées, son histoire était floue pour moi. Par la lecture de ce polar, j’ai pu la vivre à un rythme moins soutenu, de manière à mieux digérer toute l’horreur dont regorgeait cette période. La patte féminine apportée par l’auteur y est possiblement pour quelque chose, mais je pense que c’est surtout l’histoire de fond utilisée par Laurent Guillaume qui atténue le choc tout en ne cachant rien des réalités de terrain. Le côté captivant du roman policier a été apporté par la touche féminine d’Elisabeth Cole, journaliste de la rubrique mondaine chez Life à New-York....

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• Danibile 31/07/2024

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  Voilà un livre bien écrit qui nous plonge dans les affres d'une jeune journaliste américaine à Life qui passe de la mode à la guerre. Parsemé de références historiques et littéraires que je vous laisse découvrir ce roman a une intrigue classique mais fort bien menée Un bon moment pour un livre d'été
• Marc98 06/07/2024

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  Babélio a présenté en avril 2024 une sélection de polar. Ce roman faisait partie de l’un d’eux. Le sujet m’a intéressé et je viens de le lire. J’ai beaucoup aimé ce roman. D’abord, la période historique de la guerre d’Indochine est le cadre de l’histoire. Ensuite, une peinture de la vie à Saïgon et dans sa région , théâtre de l’intrigue. Des personnages également très attachants, dont j’apprends dans l’épilogue qui sont inspirés pour la plupart de personnages réels. Tout cela fait de ce livre un excellent roman policier et d’espionnage. Un excellent conseil de Babélio.