A(ni)mal : Le livre de Cécile Alix

C'est le deuxième roman de Cécile Alix que je lis, et il ne fait que confirmer que je vais suivre de près ses sorties. A(ni)mal c'est l'histoire d'un jeune enfant de 15 ans obligé de fuir son pays à cause de la guerre pour essayer d'atteindre la France. Mais c'est aussi l'histoire réelle de milliers de migrants qui tentent la traversée pour espérer une vie meilleure. Le roman est assez court, à peine 300 pages au format poche. Mais ce sont 300 pages poignantes, qui prennent aux tripes et nous mettent une bonne claque. Cécile Alix arrive à nous faire ressentir toute l'horreur de cette situation à travers les yeux d'un enfant innocent qui est obligé de grandir trop vite. A travers Miran, on suit son périple pour fuir son pays. On voit la méchanceté des Hommes, la violence et le sentiment de devenir un animal dans cette situation, mais aussi le besoin de se raccrocher à quelqu'un, les mains qui peuvent se tendre et la nécessité à les accepter. C'est dur, c'est réaliste et ça donne aussi de l'espoir. C'est important comme histoire, et je pense sincèrement qu'il serait intéressant de le proposer à des collégiens et lycéens. La plume de l'autrice est belle à lire, mais surtout elle arrive à faire ressentir la tension et la dur réalité à travers sa manière de conter les choses. J'ai été percutée dans cette histoire. Merci à Cécile Alix décrire des romans aussi durs mais aussi importants.

Un voyage dangereux pour une vie meilleur. Miran a 15 ans lorsqu'il doit quitter son pays en guerre. Il devient un migrant sans famille et sans aucunes connaissances en France, le pays dans lequel il se rend. Mais pour arriver à trouver une vie meilleur, il devra éviter de nombreux dangers... J'ai trouvé ce roman très émouvant. L'autrice arrive à plonger le lecteur dans la peau de Miran, on se rend bien compte de l'injustice que subissent de nombreuses personnes dans ce monde. J'ai vraiment apprécié la lecture de ce récit qui pousse à la réflexion sur l'humanité et le monde qui nous entour. Julien

Miran a tout juste 15 ans lorsqu'il doit fuir son pays en guerre, comme ses frères Fares et Tarek qui eux périront dans les eaux en se noyant. Sa mère lui rase le crâne, lui ordonne de ne jamais dire ni son prénom, ni le pays d'où il vient et de ne jamais revenir. Ce sont donc dans ces conditions la que Miran vit sa mère pour la dernière fois. Il a pour obligation d'oublier qui il est et tout les siens, et de n'avoir qu'en tête la destiné d'être un homme, un vrai, qui a l'espoir d'une vie meilleure. Sa direction est donc Paris. Mais pour s'y rendre, il est entassé autour de 18 autres personnes dans la même situation que lui, dans un 4x4 qui roule jours et nuits. Il fait extrêmement chaud et la soif et la faim sont tellement pesantes qu'on en arriverait même plus à réfléchir. Mais Miran, devant oublier qui il est, est désormais un homme qui subit ces durs épreuves sans se plaindre, aux côtés d'un vielle homme qui est bienveillant et qui l'épaule tout au long du voyage. C'est donc grâce à tout ces détails, ces mots poignants ou encore la violence et l'atrocité de cette fuite clandestine que Cécile Alix raconte l'histoire autant éprouvante qu'émouvante de Miran, ce jeune garçon courageux, vers un avenir remplit d'espérances. Cette histoire, c'est celle de milliers et milliers de migrants qui la vivent chaque années. Tout quitter et tout oublier pour espérer vivre autre part. A(ni)mal est une précieuse réflexion sur l'humain et sur l'identité, qui prend tout son sens au fil du roman. Les migrants sont traités comme des animaux jusqu'à ce qu'ils se sentent animal. Le texte de ce roman dénonce ces conditions épouvantables et injustes que subissent tout ces migrants qui cherchent simplement à vivre. Ce roman est émouvant, intense et fort. Il passe un massage clair grâce à sa littérature qui " abat les murs ". Il est de justesse, et nécessaire.

Je conseille vivement ce livre. Il est bouleversant, émouvant et nous fait prendre conscience d'une réalité dont nous ne sommes pas conscients. Selon moi, l'autrice a parfaitement réussi à décrire la brutalité des événements, tout en transmettant les émotions. Ce roman expose la dure réalité des événements et nous rappelle que ce n'est pas une fiction. Il dévoile la cruauté et la beauté de l'humanité à travers les yeux d'un jeune réfugier, offrant une vision différente sur la résilience et la dignité. De plus, il est rédigé dans un langage courant, ce qui le rend facile à lire. J'ai juste trouvé dommage que le début prenne autant de temps à démarrer car ça en devenait lassant