Beloved : Le livre de Toni Morrison

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C'est sur le chemin de la rédemption que l'on mesure le prix du sacrifice.

Inspiré d'un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l'horreur et la folie d'un passé douloureux. Ancienne esclave, Sethe a tué l'enfant qu'elle chérissait au nom de l'amour et de la liberté, pour qu'elle échappe à un destin de servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable.

Loin de tous les clichés, Toni Morrison ranime la mémoire et transcende la douleur des opprimés. Prix Pulitzer en 1988, Beloved est un grand roman violent et bouleversant. Une nouvelle traduction avec une préface inédite.

Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Jakuta Alikavazovic

De (auteur) : Toni Morrison
Postface de : Jakuta Alikavazovic
Traduit par : Jakuta Alikavazovic

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Entre détresse et folie de l'esclavage, Toni Morrison, écrivain noire couronnée par le prix Nobel fait entendre une musique charnelle, incantatoire, qui plonge au plus profond des racines de ses frères de couleur. "
L'étudiant

" La reconnaissance littéraire vient avec le Chant de Salomon. Le triomphe mondial ensuite avec Beloved : l'histoire horrible d'une ancienne esclave qui tue sa fille pour qu'elle ne connaisse pas le même asservissement. Cela lui vaut le prix Pulitzer en 1988, le prix Nobel de littérature en 1993. "
Annette Lévy-Willard, Libération

" Il y a des romans qui marquent la littérature et l'histoire d'un peuple. Beloved peut être considéré comme tel. L'auteure, l'Américaine toni Morrison, est reconnue pour son œuvre qui retrace l'histoire des Noirs d'Amérique. [...] Beloved est une œuvre marquante. Une de celle qu'on a envie de relire et d'entendre raconter. "
La Presse

" À travers la malédiction d'un bébé, Toni Morrison réussit à conter la folie de l'esclavage par le prisme d'un récit très vivant, puissant, où le souffle d'une langue populaire et chatoyante se mêle à une langue plus savante. "
F.J. Phosphore

" Ceux qui ont lu Beloved, son cinquième livre, classé meilleur roman américain des vingt-cinq dernières années, ne seront plus jamais les mêmes que ceux qui ne l'ont pas encore lu. Son œuvre, venue restituer à l'Amérique la mémoire, l'imaginaire et la langue de sa communauté, sonde la société contemporaine en trangressant tous les tabous. [...] Apogée dans sa construction en cercles, dans sa langue charnelle, sombrement poétique, ce roman a pour personnage primordial... une maison, le "124". "
Le Point

" Et puis c'est le maître livre, Beloved, que Toni Morrison met six ans à élaborer, pas à cause des recherches historiques qu'elle entreprend, mais parce que la structure en est extrêmement sophistiquée, de manière à montrer comment le refoulé peut faire retour sous la forme d'un fantôme : il s'agit d'exorciser un traumatisme historique, l'esclavage, tout en se concentrant sur l'unicité d'un personnage, une femme, qui un jour a préféré tuer sa fille plutôt que de la voir retomber entre les mains de son ancien maître. "
Claire Devarrieux, Libération

" Un roman bouleversant, violent et douloureux, qui a valu à son auteur le prix Pulitzer en 1988. "
Eliane Vipois, Lire

" Le prix Pulitzer 1988 avait déjà salué ce talent, la sève de cette littérature gorgée de violence, d'effroi et de sensualité... Toni Morrison, c'est une conscience lucide, une personnalité affirmée pour qui écrire est un engagement politique à partager. "
La dépêche du dimanche

" Beloved est une inscription gravée sur une tombe : le nom d'un fantôme. Celui d'une petite fille égorgée par sa mère, une esclave noire évadée d'une plantation en 1870. Un crime commis au nom de l'amour et de la détresse pour que l'enfant ne retombe pas aux mains du maître. À travers la malédiction d'un bébé qui revient hanter sa mère, le roman de Toni Morrison conte la folie de l'esclavage bien plus puissamment que les Racines les plus noires. "
Christophe Tison, Glamour, 1990

PRESSE

Avis Babelio

loiseauchristinaclcl

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

J’ai enfin terminé Beloved de Toni Morrison, un roman dense, poétique, parfois déroutant, mais profondément marquant. J’en ressors un peu perdue, mais touchée. C’est un livre fort, engagé, très original dans sa construction et sa langue. Mais justement, c’est aussi ce qui m’a freinée : le style est très allusif, parfois trop poétique, trop symbolique pour moi. La temporalité est éclatée, les personnages parfois opaques, et il m’a fallu relire certains passages plusieurs fois sans être sûre de vraiment comprendre. Ça m’a souvent découragée. Malgré cette frustration, je reconnais la force du livre. Ce que j’en retiens, c’est une douleur profonde, une mémoire lourde, des traumatismes indicibles qui prennent chair à travers les mots, les silences. J’ai été marquée par la manière dont l’autrice traite la folie, la culpabilité, l’amour destructeur, le poids du passé… C’est une lecture éprouvante, étrange, parfois dérangeante, mais qui ne laisse pas indifférente. Beloved reste une œuvre puissante, qui parle du deuil, de la violence raciale, de la maternité et de la survie avec une intensité rare. Ce n’est pas un livre facile, mais il mérite d’être lu.

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4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

« Ce n’était pas une histoire à faire circuler » Cette phrase résume bien, l’œuvre de Toni Morisson. Voyageant entre passé et présent afin de rassembler les pièces du puzzle d’une histoire morcelé. L’autrice à nous dépeindre une époque/une famille/ un mystère / un drame épouvantable et terrible. C’est n’est pas une histoire à faire circuler, mais c’est une histoire à lire absolument.

nevodovsky

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Un chef d'oeuvre absolu, un style incroyables à la force rare, une plongée dans les abîmes, un procès magistral face à l'esclavagisme. Elle nous plonge dans les abîmes de l'esprit humain soumis à la torture de la solitude et du corps brisé. Elle ne nie pas l'existence de bonnes personnes blanches qui ne peuvent malheureusement rien consoler. Elle ne statue pas sur la bonté systématique des noirs face à la cruauté blanche, elle reste sur le purgatoire où ils sont jetés et dans lequel ils survivent parfois avec l'aide d'une sorte de magie. Dans ce livre tout s'embrouille puis se dénoue avant de repartir dans d'autres écheveaux et le cauchemar va devenir vérité surréaliste capable de créer un lien entre les morts et les vivants

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Cricri124

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

« le 124 était habitée de malveillance. Imprégné de la malédiction d'un bébé. » (Incipit) Le roman commence en 1874. Sethe et sa fille Denver habite justement au 124 et s'accommodent de ses fantômes jusqu'à ce que Paul D frappe à la porte. Cela faisait dix-huit ans qu'il n'avait pas revu Sethe, depuis l'époque du Bon Abri, où tous deux étaient esclaves. J'ai craint le pire en commençant ce livre. Je n'avais pas envie de me plonger dans une histoire paranormale avec maison hantée, fantômes et tutti quanti. Mais ce n'est pas une histoire paranormale. Et pourtant c'est une histoire de fantômes… Je suis impressionnée par ce roman, émotionnellement impressionnée, structurellement impressionnée. Je ne suis même pas certaine d'avoir saisi comment Toni Morrison était parvenue à ce tour de force. Parce que c'en est un, assurément. Emotionnellement impressionnée car ce roman ne fait pas dans la dentelle. Il est dur, psychologiquement et physiquement dur. Certaines scènes, ou plutôt les images qu'elles suggèrent sont insoutenables. Plus encore que les conditions de vie, nous sommes plongés dans l'état d'esprit de ces esclaves nouvellement affranchis, ceux qui ont vécu les deux périodes d'esclave et d'affranchi, et plus particulièrement dans l'état d'esprit d'une mère. de la guerre de sécession qui s'est déroulée entre les deux, nul mot. Il s'agit plutôt de la prise de conscience d'être un homme (ou une femme), d'avoir un corps, de ne plus avoir besoin d'autorisation pour désirer. Structurellement impressionnée car de personnages en personnages, les brides du passé viennent envahir le présent jusqu'à ce que le lecteur puisse reconstituer le puzzle. Les deux époques (1856 et 1874) se superposent parfois sans transition dans une même page. C'est très déroutant au départ mais ça finit par devenir bizarrement naturel. le thème principal est vraisemblablement la mémoire : la mémoire de l'esclavage, certes, mais aussi la mémoire de ce passé qui nous hante et continue à habiter notre présent. C'est en tout cas un roman déconcertant et vibrant. Et on dirait bien qu'à l'instar de Paul D, je me suis cognée contre le souvenir de quelqu'un d'autre. P.S. Ne surtout pas lire la quatrième de couverture. Je l'ai lu après la lecture (heureusement), elle révèle un élément clé dont on ne prend conscience qu'au milieu du roman et qui pourrait gâcher la lecture de la première moitié du livre.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264083999
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    432
  • Dimensions
    178 x 108 mm

L'auteur

Toni Morrison

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9,50 € Poche 432 pages