Dans la forêt des larmes : Le livre de Glendy Vanderah

Autant le début , voir la moitié m'a passionné, accroché de part l'histoire et l'écriture, mais la fin m'a plus qu'irrité de par le coté mièvre, et caricatural du Happy end : tout le monde est gentil, riches et tout les soucis sont révolus. Que c'est rageant ! ce manque de subtilité pour terminer cet ouvrage qui avait un bon tempo, et une approche assez équilibrée des personnages. Néanmoins, l'omniprésence de la nature atténue un peu ma déception. Dommage.

Glendy Vanderah sait enchanter le lecteur avec la magie de ses mots et la beauté de ses personnages. Intenses et authentiques, ils nous ramènent à nos propres existences et fragilités. Lors de l'épisode fatidique où Ellis perd sa petite fille, Viola, une partie de moi s'est attaché à cette mère, à sa culpabilité et sa détresse. Tout ce que cet événement entraîne et provoque sur son passage m'a profondément affectée et émue, en raison de l'horreur qui le caractérise. A travers une reconnexion profonde à la nature et la forêt, l'auteure nous offre pourtant une beauté indéfinissable qui prend vie où subsiste une dernière lueure d'espoir et de renouveau! Une fois de plus, je referme les pages d'une aventure poétique conquise par la beauté de la plume sublime et profonde de Glendy Venderah et par son talent à nous immerger dans un univers enchanteur bien trop difficile à quitter.

J'ai adoré! Une histoire comme je les aime... Du suspens, des personnages attachants, des thématiques humaines et la poésie de la nature... Nous ne sommes pas face à des problématiques faciles de la vie mais ce livre permet d'aborder bon nombre de sujets importants avec une très belle trame narrative. Je recommande et j'ai hâte de découvrir son deuxième ouvrage !

Ellis, mère de 3 enfants, des jumeaux de 4 ans et Viola 2 mois vient se surprendre son mari Jonah embrasser sa prof de tennis Irene. Bouleversée elle décide de se rendre dans sa Forêt Sauvage pour trouver le réconfort dont elle a besoin. Pendant que Viola dort dans sa nacelle, Ellis décide de donner des bocaux vides a ses garçons pour qu'ils s'occupent a ramasser les têtards pendant qu'elle ecrit a sa Foret Sauvage comme dans son enfance. Des mots pour ces maux déposés dans le courant de la rivière ou au creux d'un arbre majestueux. Les heures passent et la Forêt lui donne sa réponse. Il est temps de rentrer. Les garçons sont plus ou moins contents chacun d'eux ont des têtards. Croassement de corbeau, chamaillement des garçons, un bocal de têtard renversé dans la voiture, des pleurs, la nacelle deposer sur le parking pour réparer les dégâts et récupérer les têtards. Le calme est revenu dans la voiture mais le corbeau continue de croasser. Ellis démarre la voiture. Et le drame survient. ELLE A OUBLIÉ SON BÉBÉ SUR LE PARKING. Dans ce recit nous allons suivre par chapitre interposé : Ellis qui se pardonne pas d'avoir oublié son bébé et se proclame mauvaise mère et décide de partir et laisser ses jumeaux avec leurs papa. Raven : fille de corbeau qui vit avec sa Mama dans une grande maison. Un peu recluse elle n'a pas d'amis, seule elle arpente la nature si belle sous les yeux de Mama. Cette lecture m'a énormément plu, les personnages sont tous attachants. Il y beaucoups de blessures émotionnelles. Les pages se tournent assez vite. Un roman feelgood.