Detroit : Become Human - Tokyo Stories - Tome 1 : Le livre de Kazami Sawatari, Quantic Dream, Moto Sumida

Pour commencer, laissez moi vous dire que j'ai adoré jouer au jeu. C'était intelligent et visuellement, un petit bijou. Alors évidemment, c'est avec une légère angoisse que j'ai ouvert ce manga. Quand l'attente est grande, elle est souvent déçue. Mais pas ici. Nous suivons Reina et Seiji, deux androïdes qui, au final, sont plus humains que leurs créateurs. C'est ça l'enjeu du jeu vidéo et il reste le même dans ce manga. Où commence la conscience et où se termine notre humanité. C'est fascinant et particulièrement bien exécuté. Vivement le prochain tome!

Detroit Become Human : Tokyo Stories : Alors, je vais être très franc : je m’attendais à un truc au mieux moyen et au pire vraiment naze. Et quelle ne fut pas ma surprise ! C’est vraiment bien. Commençons par le commencement : j’ai voulu lire ce livre car j’en ai vu la pub et à l’époque j’avais bien aimé le jeu vidéo. Le bouquin n’avait pas l’air génial et je n’en attendais pas grand-chose. Le jeu à 7 ans à l’heure ou j’écris cette critique et je me demandais ce qui pouvait motiver un revival de la franchise 7 ans plus tard. Et bien, tout comme le jeu, ça aborde des thèmes très intéressant parmi les suivants : Les discriminations. Le livre est fort car il ne se contente pas que de dire « les gens sont racistes envers les androïdes » ou « les gens préfèrent les androïdes au vrais gens ». Il dit les deux, et ça amène deux discours pertinent. Le premier vient très tôt et peut être résumé en une seule phrase issue du premier chapitre : « On préfère les stars androïdes, elles n’ont pas de liaisons ». C’est pertinent, ça montre que les gens veulent du contrôler les femmes. Ils préfèrent l’idol robot car elle est docile. C’est un discours très pertinent dans un monde ou les hommes sont de plus en plus masculinistes et les femmes de plus en plus féministes. À l’inverse, évidemment, le racisme est abordé. La majorité des humains rejettent les androïdes à coup d’argument qui nous rappellent quelques petits arguments qu’on a tendance à entre (trop) souvent dans les médias. (« Ils viennent voler notre travail. », « Ils sont inférieurs à nous », etc.). Tout ça m’a rappelé une citation de Sirius Black dans Harry Potter que j’aime beaucoup : « Si tu veux savoir la valeur d’une personne, regarde comment il traite ses inférieurs et non ses égaux. ». Allez, tant qu’on est dans les idées de gauche, on va parler d’autre chose : La manipulation sociale. On suit un personnage d’idol androïde. Les patrons, les riches, adorent cette idol robot car elle leur permet d’adoucir les foules, d’avoir un discours contrôlé que les gens viendront écouter avec plaisir. Cela n’est pas sans rappeler la maxime « panem et circenses ». Calme et contrôle la foule avec des idols robots, et tout le monde sera content. D’ailleurs petit aparté, Les idols robots, ce n’est pas entièrement de la science fiction. Le groupe de Kpop Aespa est un groupe ou chaque membre possède une sorte d’avatar virtuel que l’on retrouve dans les clips, les concerts, etc. (Oui, un peu comme Gorillaz) Soit dit en passant, je ne m’attendais pas à entendre parler de la vie d’idols en lisant un manga detroit become human. Le livre est très juste et parle des difficultés de ce monde (harcèlement, violence des managers, remplaçabilité des stars…) Et je trouve ça chouette comme message. De toute façon évoquer les idols sans parler des difficultés du milieu, ça aurait été vraiment dommage. Pour finir, évidemment, évidemment, c’est Detroit become human, l’œuvre a une grande portée philosophique, avec beaucoup de réflexions sur qu’est ce que c’est qu’être humain ? Qu’est ce qui nous définit ? Sommes nous libre ? Bref, le livre est très intéressant sur ce plan la aussi. Bon allez, pour finir cette critique je vais dire une petite chose : je pense que je vous l’ai survendu. Le manga n’est pas génialissime, il est bon, c’est tout. N’en attendez pas des leçons philosophiques. C’est un chouette petit manga et rien de plus quoi. Je lui mets un B+ soit 15/20. Et je le recommande aux fans de manga matures, à ceux qui aiment se poser des questions en lisant un manga, aux fans de detroit become human et aussi aux sages femmes ou aux fans d’idols, comme ce sont deux thèmes évoqués dans le livre.

Lorsque j'ai vu ce manga, je n'ai pas pu résister ! J'adore le jeu Detroit Become Human, tout simplement. Après...je l'ai lu. Et le problème, je trouve, c'est que les évènements vont assez vite, déjà, dans un premier temps. Peut-être aurait il fallu prévoir plus de tomes, ou de pages ? Concernant l'histoire de Reina. Sans compter que le récit est sans surprise, surtout qu'il peut être associé à un autre personnage de DBH + "clichés" sur la vie d'idole, on devine alors presque parfaitement le récit, et c'est dommage. Sans compter que je n'ai pas pu m'attacher à cette Androïde idole du fait de tous ces évènements. Concernant la partie ébauchée du second récit, celle ci m'intrigue un peu plus ! Je ressens déjà plus d'empathie pour l'androïde "HB300" qui officie auprès des femmes enceintes il me semble. Déjà là, il y a beaucoup plus de pistes qui ont été lancé, et il est plus difficile de prévoir la suite ! Enfin il me fait quand même BEAUCOUP penser à un personnage de DBH...voire à un mixte. Après le problème est peut-être que les 3 personnages de DBH étaient si distincts et généraux qu'il est difficile d'imaginer des androïdes déviants, sans qu'on puisse s'empêcher de trouver les mêmes thématiques, combats ? Enfin ici ça ne me dérange pas. Voilà donc bon ressenti plutôt mitigé, mais je laisserai sa chance au deuxième tome car j'adore toujours autant ce jeu, depuis la première fois que je l'ai dit.

Un très chouette manga ! Il nous (re)plonge dans l'univers du jeu "Detroit : Become Human", en nous faisant découvrir d'autres personnages, aussi attachants que ceux du jeu, dans cet univers très intéressant. Une belle lecture que je ne peux que recommander !