La Carte des confins : Le livre de Marie Reppelin

un joli coup de cœur pour ce livre jeunesse, un univers dont je ne me suis jamais plongée et pourtant j’ai adoré ! Jolie découverte. J’ai adoré la relation de Blake Callie, mais j’ai surtout ris aux punchlines. Ils sont attachants. Carrie est un bout de femme avec un tempérament bien trempé, j’ai apprécié son caractère, son féminisme. Et dans ce monde de pirate on peut dire qu’elle a des cacahuètes #x1f602. J’ai tellement apprécié Bold et Doug. Ce roman est remplit d’action et d’aventure mais surtout d’une romance… une romance qui ne m’a pas dérangé car je l’ai vu venir dès les débuts. Les chapitres sont courts et rythmés. La plume est fluide.

Je ne suis pas très histoires de pirates mais après avoir lu et aimé Affronter la nuit j'ai voulu tenter la Carte des confins. Et c'est une bonne surprise! Marie Reppelin a travaillé son histoire, ses personnages, son univers. Je ne m'attendais pas à cette qualité d'écriture pour un 1er roman. On sent la grande lectrice de fantasy et elle en maîtrise les codes. Un bon roman fantasy à partir de 13/14 ans.

« Les légendes parlent d'une carte. Une carte capable de vous guider jusqu'aux confins du monde... et de les franchir. Une carte vers le plus beau des trésors : un nouveau monde. » Vous avez été nombreuse à me conseiller cette série et la conférence donnée par Marie au booklover festival avait fini de me convaincre ! La chose qui me freinait un peu c’était la place prise par le romance qui est mise au premier plan. Et bien vous savez quoi, ça l’a complètement fait avec moi ! ( Et je peux également vous conseiller la version audio qui est lue par plusieurs narrateurs, en cohésion avec les différents points de vue) L’aventure commence avec Callie, une voleuse, ayant entendu qu’un certain capitaine recherchait un compas aux capacités hors normes. Cette dernière dont tout ce qui touche à la magie l’horripile est en possession de cet artefact et decide de le lui re fourguer.. mais pas sans grande contrepartie. C’est avec énormément de plaisir que j’ai suivi l’épopée de Callie et du Capitaine, Blake Jackson. Une intrigue et une construction de l’univers efficaces, addictives, rempli de rebondissements et actions, le tout sans prise de tête. J’ai vu beaucoup de reproche sur le fait « qu’on voit tout venir » alors oui, effectivement il y a plein de chose qui se voyait comme le nez au milieu de la figure ( sauf la toute fin vraiment) mais cela n’entache en rien l’aventure ! J’ai trouvé qu’il y avait de la cohésion et que la construction de l’histoire était vraiment bien fait. Je n’ai pas vu le temps défiler, je me suis attachée aux différents personnages et même si le récit souffre de plusieurs répétitions qui ne faisant pas vraiment sens, et bien j’ai beaucoup aimé l’évolution de Callie et Blake. Ces deux personnages sont intéressants, remplis de défauts, de qualités et sont animés par l’envie de bien faire. Bref, une aventure de pirates et une romance que j’ai adoré lire ! ( spoiler alert, je me réjoui de vous parler du tome 2 car je l’ai encore plus apprécié ! Car inutile de dire, j’ai enchaîné les deux tomes)

Les histoires de pirates c’est vraiment quelque chose que j’aime énormément lire. Cette saga, lorsqu’elle a été annoncée, m’a de suite donné envie de la découvrir. Pour être même entièrement transparente, je n’avais même pas lu le résumé que j’avais quand même envie de découvrir ce premier tome. J’ai vu beaucoup d’avis plus que positif concernant cette saga et je me suis dis qu’il était grand temps de le sortie de ma pile à lire. Le seul regret que j’ai? Ne pas l’avoir lu plus tôt! J’ai adoré ce premier tome que j’ai dévoré en un rien de temps. J’ai beaucoup trop hâte de découvrir la suite et heureusement que je l’ai déjà, je ne vais pas attendre trop longtemps avant de me lancer dedans! Je découvre Marie avec cette lecture et j’ai beaucoup aimé sa plume. Elle est immersive et envoûtante, elle parvient à transporter le lecteur au cœur des mers déchaînées et des intrigues de piraterie. C’est également une plume très fluide. Les chapitres s’enchaînent avec un bon équilibre entre descriptions, dialogues et actions, ce qui rend la lecture dynamique et agréable. Le rythme est bien dosé, on alterne entre moments de tension, scènes d’action et instants plus introspectifs, évitant ainsi toute monotonie. La plume de Marie est efficace, sans être trop lourde. Elle va à l’essentiel tout en conservant une belle musicalité dans les descriptions. L’histoire démarre doucement, le temps de poser les bases, puis l’action s’accélère au fil des chapitres. L’intrigue de ce premier tome repose sur un mélange habile d’aventure, de mystère et de quête personnelle. Marie parvient à tisser une histoire rythmée et immersive, où chaque révélation vient enrichir l’univers et l’évolution des personnages. Le début du roman pose les bases de l’histoire tout en laissant planer une part de mystère. On découvre les personnages, l’intrigue se met en place doucement. L’élément central de l’intrigue repose sur la fameuse Carte des Confins, un artefact mythique censé mener à une destination inconnue et légendaire. Ce mystère pousse le lecteur à tourner les pages pour découvrir la vérité sur la carte et son véritable pouvoir. L’intrigue est marquée par une série d’obstacles qui maintiennent le suspense et empêchent Blake et l’équipage de progresser facilement. J’ai tellement aimé l’univers du roman. Marie nous plonge dans un monde maritime fascinant, inspiré de l’âge d’or de la piraterie, mais agrémenté d’une touche de fantasy et de mystère. L’univers de La Carte des Confins est construit avec soin, regorgeant de détails et de légendes qui enrichissent le récit. Ce monde est dominé par des capitaines légendaires, chacun ayant une réputation forgée par le sang et les batailles. Blake Jackson, l’un des personnages centraux, est un redoutable corsaire craint pour sa brutalité et son habileté tactique. L’ordre des pirates est loin d’être chaotique : des hiérarchies existent, tout comme des rivalités et des alliances stratégiques. Le monde de La Carte des Confins est constitué de multiples îles, certaines habitées et d’autres totalement inexplorées. Les escales dans ces lieux offrent des moments de pause et d’exploration, avec des marchés bruyants, des tavernes animées et des ports dangereux où les pirates se retrouvent pour fêter leurs victoires (ou noyer leurs défaites). L’un des aspects les plus immersifs du roman est la description du quotidien des pirates. Loin des images romancées de la piraterie, l’auteure nous plonge dans une réalité où la survie est un combat de chaque instant. En plus des batailles navales, les pirates doivent affronter des tempêtes violentes, des maladies (le scorbut, les infections), la famine et les mutineries. La vie en mer est rude et seuls les plus forts survivent. Il existe des lois implicites dans le monde de la piraterie. La loyauté envers son capitaine est primordiale, et la trahison est souvent punie de mort. L’équipage fonctionne comme une famille, où chaque membre a son rôle : timonier, canonnier, médecin, maître voilier… L’un des points forts du roman est sans aucun doute la richesse de ses personnages. L’auteure dresse des portraits nuancés, où chaque protagoniste possède ses forces, ses failles et ses motivations propres. Loin des stéréotypes, ils évoluent dans un univers brutal où la loyauté, la trahison et les ambitions personnelles dictent leurs choix. Callie est l’héroïne du roman. Dès le début, elle se distingue par son caractère bien trempé et son ambition farouche. J’ai tellement aimé ses joutes verbales avec Blake. Son passé est entouré de zones d’ombre, et son identité joue un rôle clé dans l’intrigue. Callie est une héroïne forte sans tomber dans l’exagération. Elle doute, elle trébuche, mais elle ne renonce jamais. Son courage et son intelligence en font une protagoniste captivante. Blake est le capitaine du Leviathan, un corsaire légendaire craint sur toutes les mers. Froid, impitoyable et mystérieux, il règne sur son équipage d’une main de fer. Son autorité est incontestée. Il ne tolère aucune faiblesse et n’hésite pas à sanctionner sévèrement les trahisons. Sa réputation de pirate redoutable lui vaut le respect, mais aussi de nombreux ennemis. Dès sa rencontre avec Callie, une tension s’installe entre eux. Il la teste, la met à l’épreuve, mais semble également intrigué par sa détermination. Leur relation évolue progressivement, entre méfiance, défiance et respect mutuel. Autour de Blake et Callie gravitent de nombreux personnages secondaires, qui enrichissent l’histoire et apportent de la profondeur à l’univers du roman. On a par exemple Bold, le second de Blake. J’ai beaucoup aimé ce personnage qui est comme un second père pour Blake. Fidèle et pragmatique, il gère la discipline à bord et s’assure que l’équipage reste sous contrôle. Il est plus tempéré que Blake, mais tout aussi redoutable. Avec La Carte des Confins, Marie Reppelin nous embarque dans une épopée maritime captivante, où se mêlent aventure, mystère et quête identitaire. Son univers riche et immersif, peuplé de pirates redoutables et de légendes maritimes fascinantes, donne une dimension épique au récit. Loin d’être une simple histoire de piraterie, ce roman offre une intrigue bien construite, alternant révélations, combats et tension constante. La fameuse carte mystérieuse et les nombreux obstacles rencontrés par Blake et son équipage tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Les personnages sont profonds et nuancés, en particulier Callie, dont l’évolution est l’un des points forts du livre. Sa relation avec le charismatique Blake, faite de méfiance et de respect mutuel, ajoute une dimension émotionnelle subtile mais efficace. Enfin, le style d’écriture de l’auteure sublime le tout : fluide, immersif et ponctué de touches poétiques, il rend la lecture addictive et nous plonge au cœur de l’océan, sur le pont du Leviathan.