La femme que j'aimais : Le livre de Franck Hériot

Antoine Jolimai est venu passé des vacances à Paris avec sa femme et leurs deux fils. Il se réveille, le lendemain de leur arrivée, dans sa chambre d’hôtel avec sa femme à côté de lui morte, étranglée. Ses enfants, dans la chambre d’à côté, ont disparu. Dès lors, sa vie bascule. Il est accusé du meurtre et se retrouve incarcéré. Seuls l’inspecteur Gorin et Dominique Petiot, journaliste, doutent de sa culpabilité et vont tenter de l’aider à prouver son innocence. Difficile de me positionner sur ce roman. L’écriture est terne, la psychologie des personnages superficielle et ils ne sont pas attachants. J’ai donc eu un peu de mal à entrer dans cette histoire sans ces accroches minimales. Le scénario est pourtant original et le suspense est au rendez-vous mais tout m’a semblé mal amené. Disons qu’il fait le job. Gorin et Antoine, qui recouvre inopinément la liberté, mènent l’enquête conjointement et les révélations arrivent petit à petit nous permettant d’identifier aux deux tiers du livre l’auteur de cette horrible mascarade. La fin nous en révèle la raison. A la finale, un scénario qui tient la route mais une construction et une écriture pas vraiment maîtrisés le desservent à mon goût.