La guerre des boutons : Le livre de Louis Pergaud
" Dire que quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux ! "
Les batailles sont féroces, la victoire change souvent de camp, et malheurs aux vaincus. Les prisonniers sont déshabillés, dépouillés de leurs lacets, bretelles et boutons, qui deviennent trésor de guerre. Le retour au village sera périlleux...
Ainsi, enflammés par des rêves de légendes et de hauts faits, les enfants de Longeverne combattent ceux de Velrans depuis des générations. Sans pitié pour l'ennemi, ils se retrouvent pourtant solidaires face à la perfidie et à la bêtise des adultes, rivalisant de malice et d'imagination contre l'autorité.
De (auteur) : Louis Pergaud
Expérience de lecture
Avis Babelio
MeguymegInBooks
• Il y a 3 semaines
Retour à l'époque de mes grand-parents avec ce classique régressif. J'ai eu du mal à m'aclimater à la plume, rapport à l'utilisation abusive et assumée d'un patois franc-comtois. Mais j'ai fini par apprivoiser la bête et nul doute que mon vocabulaire s'est enrichi au passage. Du reste, l'histoire de guerre d'enfants se veut légère et drôle. Ça m'a fait penser aux Enfants de Timpelbach. En tout cas, je l'ai trouvée dans la même veine et j'en suis ressortie avec les mêmes pensées. Ok, faire la guerre, c'est drôle et inconsciemment, les enfants se créent des jeux en se basant sur le vécu de leurs parents. Ici, ils font preuve d'une créativité à nulle autre pareille allant jusqu'à mettre en place une savante trésorerie faite de boutons. Il faut dire que dans ces moments-là, ils ont de l'imagination à revendre. Parfois trop... Bon dieu que de violence... Voilà pourquoi je n'ai pu adhérer totalement au récit et en rire avec insouciance. D'autant plus qu'à l'inverse de Timpelbach, je n'ai ai pas vu de morale saine. Bien que ce soit peut-être voulu pour donner à réfléchir ou rester sur une tonalité humoristique. Allez savoir. Alors, je ne peux m'empêcher de penser que, même si les jeux ont changé, les mentalités n'ont pas tant avolué que nous le souhaiterions. Et la tolérance est une valeur qui doit s'apprendre dès le plus jeune âge.
Christelle83230
• Il y a 2 mois
Ce classique de la littérature française nous offre une immersion captivante dans la France profonde du XIXème siècle. Dès les premières pages, le lecteur est légèrement dépaysé par une écriture usitée qui demande un temps d'adaptation. Mais une fois l'oreille faite à la langue de l'époque, c'est tout un univers d'espièglerie, de jeux et de batailles enfantines qui s'ouvre à nous. Le roman débute avec une légèreté pleine d'humour et d'innocence. Les querelles entre enfants, bien que pleines de verve, semblent au départ presque angéliques. Pourtant, au fil des chapitres, les joutes deviennent plus âpres, les coups et les bosses moins innocents. Sous ses airs de comédie rurale, l'auteur explore subtilement une thématique plus sombre : celle de l'esprit revanchard et des pratiques parfois violentes qui émaillent l'enfance. Au-delà des situations comiques, c'est une véritable fresque de la société rurale de l'époque qui se dessine. Les descriptions pleines de finesse nous transportent dans un monde aujourd'hui disparu, avec ses codes, ses traditions et ses travers. Ce mélange d'humour et de critique sociale confère au récit une richesse et une profondeur qui en font un incontournable, aussi bien pour les jeunes que pour les moins jeunes. Certes, tout n'est pas parfait dans ce livre, mais il serait injuste de le rejeter en bloc. C'est un roman, qui malgré ses aspérités, s'impose comme une oeuvre essentielle de notre patrimoine littéraire. Alors, plongez-vous dans ce roman : il vous fera sourire, réfléchir, et peut être même vous souvenir d'une enfance pas si lointaine.
SaleGargouille
• Il y a 3 mois
À la guerre comme à la guerre, le conflit fait rage entre les gamins de Longeverne et ceux de Velrans. D’un côté, les rouges. De l’autre, les cathos. La Guerre des boutons est une fable géniale sur ces querelles de clochers intergénérationnelles, constituant la parfaite occasion de se replonger dans l’argot du Doubs.
Bazart
• Il y a 3 mois
Attention : édition spéciale pour les 50 ans de Futuropolis Florence Cestac qu'on ne présente plus revisite La Guerre des boutons qu'on ne présente plus non plus mêlant humour et modernité. Batailles rangées, guerre de clochers, odeur de foin coupé, un petit air de liberté et de vacances. Pour Lebrac de Longeverne et L’Aztec de Velrans, cet été sonne la fin de l’enfance, alors autant en profiter. Oubliez, les deux récents nanars sortis en même temps il y a quelques années : il n’y a qu’une Guerre des Boutons, il n’y a qu’un Petit Gibus qui, si il aurait su il aurait pas venu, et qu’un petit Gaston qui doit demander à son père, si “couille molle” c’est une insulte.Et Cestac reste très fidèle à cette version la Ses illustrations si reconnaissables d'un seul trait, insufflent énergie et malice aux personnages, amplifiant la comédie du récit. séduira les jeunes et moins jeunes qui ont connu le fameux film d'Yves Robert sorti en 1962. En quelques traits, Florence Cestac a transformé un récit classique en une œuvre universelle, intemporelle et lumineuse. Livre illustré publiée en 2024 aux éditions Futuropolis. D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782266223379
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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2,99 € Numérique 224 pages