La petite fille qui venait d'Alger : Le livre de Hubert Huertas

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Date de parution : 14/04/2011

Paris d'aujourd'hui, Algérie d'hier. Une ado adoptée, tiraillée entre sa culture française et son origine algérienne, sauvée par l'amour maladroit d'un père français pied-noir qui, lui, connaît la terre de ses ancêtres.

1997. Les parents de Sohane, une petite Algérienne de sept ans, sont massacrés par des terroristes. Désespéré, son grand-oncle Omar appelle au secours son ami d'enfance, Albert, et lui demande d'accueillir l'orpheline en France. Omar et Albert ont combattu ensemble pour l'indépendance de l'Algérie. Omar, devenu pamphlétaire et auteur de théâtre, est sévère avec son pays mais refuse de le quitter. Albert, lui, a connu le succès grâce à des ouvrages sur l'attitude la France pendant la décolonisation. En 2010, après un voyage à Alger, Sohane disparaît. Une fugue au bout du monde, c'est-à-dire en banlieue, à deux pas du périphérique. Pour la retrouver, ses parents adoptifs, Albert et Charlotte, et son grand-oncle accouru d'Alger, devront bousculer leurs habitudes et leurs idées reçues.

Un roman qui bouleverse par la verve, la générosité, la sensibilité, la justesse, le désir de comprendre d'un auteur très inspiré.

De (auteur) : Hubert Huertas

Expérience de lecture

Avis des libraires

"Huertas parle à l'éventuel lecteur comme à un ami, avec un bonheur d'expression très simple mais très imagé qui se caractérise par des métaphores longuement et savoureusement filées d'homme du sud. Prenant en compte les arguments et sensibilités de toutes les parties, il arrive parfaitement à rendre compte de la complexité contradictoire des choses et des évenements [...] Lisez ce tendre livre humaniste et vous saurez pourquoi."
|Jacques Lovichi
La Marseillaise

"Deux amis, un Français et un Algérien, recherchent une ado fugueuse. Un roman initiatique d'Hubert Huertas. Les dialogues entre ces deux vieux amis comptent parmis les pages les plus subtiles du roman. Tout comme la dexcription très visuelle des banlieues parisiennes où Hubert Huertas, refusant tout manichéisme, semble convoquer le Buñuel de "Los Olvidados". C'est dire que la compassion est un des principaux moteurs de ce beau roman d'éducation."
|Jean-Rémi Barland
Lire :

"Chef du service politique de France Culture, Hubert Guertas aime brosser des personnages complexes projetés dans des situations qui les dépassent. Tous ses romans et "La petite fille qui venait d'Alger" ne fait pas exception à la règle, sont des chants d'amour à la vie qui traite bien souvent de la question de l'adoption. Ecrit avec beaucoup d'humilité et un style serré et très poétique, ce roman nous touche par sa sincérité, son refus d'apporter des réponses simplistes. Grave et généreux."
|Jean-Rémi Barland
La Provence

"Dans "La petite fille qui venait d'Alger", Hubert Huertas réussit à parler de la tragédie des pieds-noirs sans verser dans la nostalgie."
|Valère Staraselski
Témoignage chrétien