La Trilogie baryonique - Tome 1 La tragédie de l'orque : Le livre de Pierre Raufast

Avec La Tragédie de l’orque, premier volet de La Trilogie baryonique, Pierre Raufast nous plonge dans une aventure spatiale où la science flirte avec les enjeux politiques et éthiques d’un futur plausible. Le roman se distingue par un récit tourné vers la hard science-fiction, ancré dans une technologie crédible et un réalisme scientifique soigné. Les descriptions techniques et les enjeux logistiques et éthiques de la mission confèrent une dimension immersive. Les tensions politiques sur Terre entre l'Agence et l'Institut, sensés travailler de concert mais aux idéologies opposées s’affrontent : l’une agit pour le bien de la civilisation, cherchant à préserver l’avenir de l’humanité, tandis que l’autre privilégie des intérêts plus égoïstes, mus par des ambitions capitalistes et stratégiques. Ce jeu de pouvoir ajoute une complexité à l’intrigue, soulignant à quel point la conquête spatiale est aussi un théâtre d’affrontements politiques. Au cœur du roman, la mission de secours apporte un souffle épique. Le commandant, qui s’apprêtait à prendre sa retraite, se retrouve embarqué dans une dernière mission périlleuse. Ce trope du vétéran appelé à un ultime voyage fonctionne, offrant au personnage une profondeur touchante et un arc narratif particulièrement prenant. Son sens du devoir et son attachement aux valeurs de sa corporation contrastent habilement avec les conflits qui l’entourent et pour lesquels il est loin de connaître les enjeux. Enfin, un autre aspect du livre réside dans la relation entre humains et intelligences artificielles. La manière dont l’auteur explore cette interaction, avec les Sofias qui éduquent les jeunes, et les Experts qui assistent les humains via leurs liens avec les ordinateurs quantiques, soulève des questions essentielles sur l’évolution de nos rapports avec la technologie. Cette dynamique enrichit le récit, en lui apportant une dimension philosophique et éthique qui pousse à la réflexion. En résumé, La Tragédie de l’orque est un premier tome captivant, mêlant aventure spatiale, tension politique et réflexion sur l’avenir de l’humanité. Une lecture incontournable pour les amateurs de science-fiction. Merci pour cette Masse Critique qui m'a permis de sortir ce titre de ma Wish List et dont je vais poursuivre le lecture de la trilogie rapidement.

je viens de lire ce tome , je commence le deux. C'est de la SF cool , il y a une belle trouvaille avec ces vaisseaux capables de créer des trous de vers pour aller voir loin dans l'univers . Pour l'anti matière , évidemment , il va falloir avancer dans la lecture pour comprendre ou l'on va. Les personnages sont intéressants , il y a des histoires d'amour , etc... Ça se lit bien , et ne prend pas le tête (pour l'instant en tout cas)

Pierre Raufast livre avec ce premier tome une bonne entrée en matière (anti ? ) dans un monde original, où l'IA a surpassé ses contraintes actuelles. Il nous force à nous interroger sur notre monde, notre rapport à la technologie, au numérique, dans un ouvrage où les péripéties nous obligent à tourner inlassablement les pages. Les personnages, bien que frôlant l'archétype, sont attachants et il me tarde d'en apprendre davantage. Si je devais pointer un point faible, il s'agirait inévitablement des dialogues. Ils manquent cruellement de naturel et cela déforce le style général du roman. Dommage, puisque le narrateur s'en sort à merveille, les termes techniques et explications scientifiques ne sont jamais trop lourds et toujours bien amenées. On voit que l'auteur s'est renseigné sur le sujet. De même, il ponctue son texte de références littéraires, et ça, j'apprécie ! En bref, une bonne entrée en antimatière.

2173 L'homme peut explorer l'espace à l'aide de trous noirs. Son but, récolter des matériaux extra terrestres pour faire évoluer la technologie. Ce sont des missions longues et peu faciles pour ceux qui ont des familles sur Terre mais normalement non périlleuses, les Orca, les vaisseaux de missions sont réputés infaillibles. Infaillibles, vraiment ? Mais et si il y a un problème, que se passerait il pour l'équipage "coincé" dans l'immensité de l'espace ? SF douce et bienveillante sur uneTerre où l'humain est arrivé à rebondir après avoir bien souffert du réchauffement climatique. C'est rassenerant dans notre Apocalypse actuelle. Et en même temps complètement utopique et irréaliste. -Stop moi même c'est une critique ne commence pas à flipper.- Brblm Hum C'est presque un roman philosophique. Réflexions sur la place de la technologie, du libre arbitre, dans cette société où l'intelligence artificielle accompagne l'humain dès ses premiers mois. Notre capacité d'attachement aux choses de notre quotidien. Et une société où tout cohabite bien. Les personnages secondaires sont un peu esquissés à la truelle, c'pas bien difficile de les convaincre, c'pas non plus dur de les voir sortir de leur gond. C'est un peu dommage qu'ils ne soient pas mieux personnifiés. Les principaux sont assez prévisibles remarquez. Et. Cette renaissance des terriens et leur bonne entente est un peu trop bisounours Néanmoins j'ai plongé très vite dans le style simple et fluide de l'auteur. Car depuis mon cycle des Voyageurs de Becky Chambers l'an passé, j'aspire à lire d'autres livres de sf bienveillante et Pierre Raufast réussit tout à fait dans ce domaine. Je remercie la lectrice sur Babelio qui m'a donné envie de lire cette trilogie. Les couvertures ne sont tellement pas ma came que, même si je les voyais depuis plusieurs semaines en exergue sur les étagères, je n'avais absolument pas envie de les emprunter. Ça aurait été dommage, après 3 abandons de bouquins en cette fin du mois de mars, cette remontée du creux de la vague est vraiment bienvenue. Et pour conclure, sf écrite par un homme, faisons un test Bechdel Deux Femmes Au Moins Sont nommées, oui Parlent Entre Elles, oui D'autres choses que des hommes, et oui, elles parlent de femmes, de la terre, de l'avenir du monde et de l'univers. C'est donc parfait (j'ai irrémédiablement cassé mon smartphone donc c'est la zizanie des écritures, faut dire, je n'avais qu'à utiliser Babelio sur un ordi) (mais j'aime tellement pouvoir noter mes idées et premières phrases en cours de lecture)