La vie des spectres : Le livre de Patrice Jean
Jean est journaliste dans la presse régionale. Son métier l'amène à rencontrer différentes personnalités de la vie locale afin de faire leur portrait. Quand l'un de ses articles fait polémique, sa femme et son fils se dressent contre lui avec violence et lui reprochent d'être dépassé, infréquentable, irrécupérable.
Jean quitte alors le domicile familial pour s'installer dans un pavillon abandonné. C'est là qu'il nouera un dialogue avec les spectres...
Jamais Patrice Jean n'a été aussi grinçant, ironique et impitoyable.
Jamais l'auteur de L'Homme surnuméraire n'a été aussi inattendu, déroutant et audacieux.
La Vie des spectres se joue des idéologies, des clichés et des registres, mêle la critique acérée de notre époque à un onirisme plus nostalgique.
La Vie des spectres est tout simplement un grand roman.
Lauréat du prix Maison Rouge 2024
De (auteur) : Patrice Jean
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Spitfire89
• Il y a 3 semaines
Sélectionner parmi la liste du Prix Renaudot 2024, la vie des spectres est une oeuvre grinçante, ironique, déroutant et audacieux. La chute de Jean, père de famille et journaliste, un homme désabusé, surnuméraire, inattendu, qui se joue des idéologies, des clichés. Une grande question de fond, une vision démontant le militantisme. De l'humours, une bonne découverte.
CindyLandes
• Il y a 1 mois
J’ai beaucoup aimé l’écriture de cet auteur que je découvre avec ce roman. Le ton est grinçant et cynique, son humour satirique m’a parfois fait rire aux éclats. Je trouvais rafraîchissant qu’avec ce roman, on se joue des idéologies et courants de pensée sur lesquels nous ne pouvons plus discuter. Il faut suivre la vague, au risque d’être persécutés. L’auteur ose porter un regard critique sur notre époque, sur notre société. Il le fait souvent de manière absurde, avec parfois des personnages caricaturaux, ce qui donne une certaine légèreté à travers les sujets parfois un peu lourds. C’est un livre un peu difficile à recommander, parce qu’il n’a pas ce côté « divertissant » que je recherche habituellement avec mes lectures. Disons que j’ai préféré les réflexions qu’il soulève à l’histoire en elle-même. C’est la raison pour laquelle mon intérêt s’est un peu essoufflé en cours de lecture, j’avais hâte de le terminer pour retrouver le confort de mes romans qui me permettent de m’évader et me divertir.
mehdielhajoui
• Il y a 2 mois
Jean Dulac, pigiste d’une cinquantaine d’années, est l’anti-héros du dernier opus de Patrice Jean. Mandate par un magazine culturel, celui-ci s’attelle à la rédaction de portraits de différentes figures de la vie culturelle nantaise. Suite à un article polémique, il est mis au ban de la société et doit quitter le domicile conjugal. De retour dans son studio de jeune étudiant, il se remémore sa jeunesse en compagnie du fantôme d’un ami emporté dans un accident de voiture vingt ans plus tôt. C’est alors que débute une pandémie de boutons que seule la littérature peut endiguer. On retrouve la plume brillante de l’auteur de “l’Homme surnuméraire”. L’ironie est mordante, le ton cocasse, et on se retrouve souvent à éclater de rire devant la bêtise du monde que met à nu Patrice Jean. On pourra néanmoins regretter un trait souvent un peu grossier, avec une tendance à verser dans le pamphlet. L’intrigue est aussi un peu lâche, et les personnages parfois caricaturaux. A lire, donc, mais ne se hisse pas au même niveau que certaines œuvres précédentes de l’auteur.
Verdure35
• Il y a 3 mois
Si le lecteur tombe par hasard sur un roman de P .Jean, la rencontre peut être rugueuse. P.Jean est un professeur de lettres natif de Nantes, et pour qui un roman ne peut-être conçu que comme la relation intérieure de ses personnages, de ses tourments, de ses idées, en bref, un peu autour du nombril quand même. Sauf que les propos sont audacieux , fins et intelligents. Jean Dulac, écrivain d’un seul livre que l’on ne « retrouve même plus chez Amazon »mais qui depuis des années concocte ou plutôt essaie d’en commettre un second »Les fantoches » Il est pigiste dans un magazine « ArtsSpectacles », dans un milieu donc par essence progressiste. Mais Jean est désabusé, il ne comprend plus le monde dans lequel il vit, Doriane son épouse et Simon son fils ado le moquent, le féminisme aigu des amies de sa femme le désespère. Une sombre histoire de photo de professeure postée sur les réseaux sociaux dans le collège de son fils l’achève, et le mène même au divorce, comme si ils ne parlaient plus la même langue. Il retrouve le petit appartement de son adolescence et entreprend des conversations avec un ami mort. Il ne supporte plus les diktats, les avis tranchés, lui qui était militant communiste a déchiré sa carte. « Les révolutionnaires d’aujourd’hui se complaisent dans le rejet d’une culture bourgeoise, patriarcale, et pourquoi pas blanche » Il démontre que chacun vit entouré de spectres. C’est une satire bien écrite, mélancolique, ironique,parfaitement rétrograde au vent portant, j’ai pensé plus d’une fois à P.Muray, à Abel Quentin voire Houellebecq. J’oserai affirmer que Telérama n’a pas mê.me envisagé de parler de ce bouquin.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782749179650
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 464
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- Dimensions
- 212 x 143 mm
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22,50 € Grand format 464 pages