La vie n'est pas un roman de Susan Cooper : Le livre de Stéphane Carlier

Susan Cooper est une célèbre auteure de polar britannique et vit à Paris depuis plusieurs années. Au moment où elle doit se rendre au salon du livre de Monaco, une jeune femme la contacte. Elle vient de tuer un homme et a besoin d'aide, donc elle a contacté une auteure spécialisée dans le roman policier. Susan ne sait pas s'il faut prendre le message au sérieux, elle devrait l'éviter, mais contacte la jeune femme... Le résumé m'a tout de suite intriguée : une auteure qui doit donner des conseils pour cacher un corps, un mélange entre comédie et polar : tout ce que j'aime. J'ai passé un bon moment. Les chapitres sont courts, incisifs et tiennent en haleine. Le personnage de Susan Cooper est intéressant, elle est légèrement désenchantée, ne respire pas la joie de vivre, mais reste attachante. Loin de la vie dorée et excitante qu'on pourrait imaginer pour une célèbre romancière. Le roman est un peu court à mon goût. A un certain moment, j'ai ressenti un léger creux, je m'attendais à plus d'action, mais la fin vient tout rattraper. En bref, je suis contente d'avoir lu ce livre. Ce n'est pas un roman à suspense avec moult rebondissements, mais il a captivé mon attention, et c'est le principal. Cela m'a donné envie de découvrir d'autres livres de l'auteur.

Mon avis brut : un roman qui m'a fait passer un moment pas désagréable mais qui ne m'a pas donné de lire le prochain roman de l'auteure. L'histoire : Susan Cooper, une auteure célèbre est contactée, par une de ses admiratrices qui lui annonce qu'elle vient de tuer un homme. Après quelques hésitations, la romancière répond à cette femme et l'histoire se lance entre l'auteure qui va au départ juste prendre note de la situation et donner quelques conseils et la meurtrière qui va essayer de se dépêtrer de sa délicate situation. Plus en profondeur : une histoire qui se laisse lire, mais qui manque de rebondissements. Même si certains passages m'ont fait sourire, j'ai trouvé l'intrigue relativement convenue. Il en est de même de Nora qui manque de personnalité et à qui je ne me suis pas vraiment attachée. Pour ce qui est du style de l'auteure : le roman est bien écrit mais c'est tout.

La vie n’est peut-être pas un roman de Susan Cooper, mais pour cette dernière, une Anglaise de soixante-quatre ans installée à Paris depuis de nombreuses années, on pourrait croire que si, qui se lance dans une aventure rocambolesque lorsqu’une jeune femme, Nora Melki, la contacte sur Instagram pour lui demander de l’aide alors qu’elle a tué quelqu’un. Comment une auteure de polars pourrait-elle résister à une telle situation ? Très divertissant, ce roman de Stéphane Carlier qui m’a fait rire à de nombreuses reprises et qui joue avec les codes du roman policier pour mieux brouiller les frontières entre la réalité et la fiction, nous fait entrer dans la tête d’une auteure en pleine réflexion sur son processus d’écriture, chaque chapitre s’ouvrant sur un conseil ou une remarque, présentés comme une « master class » littéraire. Les personnages sont attachants, à commencer par Susan elle-même, qu’on suit au Salon du livre de Monaco, où on se rend compte qu’une séance de dédicaces, c’est du travail, et bien campés, jouant leur rôle à la perfection. Le dénouement m’a un peu déçue cependant, sur lequel je ne peux élaborer au risque de divulgâcher l’intrigue; je l’aurais souhaité autre.

Si « la vie n’est pas un roman de Susan Cooper » ce roman de Stéphane Carlier , lui est jubilatoire. Quelle idée est passée dans la tête de Nora , après avoir tué un homme , de contacter Susan Cooper pour lui demander son aide ? Quelle drôle d’idée a eu Susan Cooper , écrivaine britannique , spécialisée dans le roman policier, de répondre à Nora ? La rencontre , virtuelle puis réelle, nous donne un « murder comedy » irrésistible dans lequel j’ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans ses précédents romans. Humour bien entendu , plaisir de la lecture , des personnages attachants, des personnages secondaires irrésistibles ( j’adore la team de Susan Cooper) Vous ajoutez des punchs line, des dialogues qui font mouche et vous avez dans les mains un livre qui fait du bien . A la lecture de la dédicace en page 3 du carrousel, ceux qui ont lu le livre remarqueront en effet que lors de @lafetedulivredehyeres , si j’ai loupé la formule finale « enjoy » réservée au lecteur plutôt jeune , j’ai eu droit à la formule finale réservée au lecteur « sympathique ».