L'Arcane des épées - Intégrale 3 : Le livre de Tad Williams

To green angel tower part 1 (Integrale 2 page 839/fin -> Intégrale 3 début/page 437) : Encore une fois une très bonne lecture. Pour le coup, j’ai préféré suivre l’aventure des autres personnages que Simon dans ce tome, même si les scènes de vie sur Sesu’adra étaient très sympathiques (je suis moins fan des batailles, mais j’ai trouvé que c’était bien géré). J’ai particulièrement aimé la partie sur Kwanitupul et la jungle du Wran. C’était un plaisir de retrouver certains personnages secondaires et d’en découvrir de nouveaux : comme Aditu, Sisqi, Tiamak, Isgrimnur, et un certain homme qui a vraiment une vie pourrie… même si j’ai été déçue de ne pas voir plus certains autres que j’adore, notamment Jiriki (mais je crois que j’en aurai jamais assez #x1f499), Binabik et Quantaqa. Même Sludig. Le traitement du personnage de Maegwin me laisse pour l’instant perplexe. Au début j’adorais ce personnage, et je la sentais destinée à de grandes choses. Je suis assez déstabilisée par ce qui lui arrive. Mais je note avec plaisir que Tad Williams traite ses personnages féminins bien différemment de ses compères de l’époque. Il arrive des choses (qui peuvent être choquantes) à Miriamélé et Maegwin qui « désacralisent », si je puis dire, le mythe de la princesse immaculée qui sera sauvée par le héros et qui ne souffrira aucun travers. Là, quand même, elles en bavent. Je suis mitigée par les quelques dernières pages : je suis un peu inquiète pour Aditu et Geloe, mais à côté je suis blasée par l’attitude de Miriamélé, qui au final fait exactement la même chose que dans le tome 1. Et Simon, amoureux transi, la suit. Je prie pour que le dernier tome ne se transforme pas en histoire d’amour. Parce que bon, Miri a de bons côtés mais on sent qu’il est trop tôt pour elle pour se rapprocher d’un homme. J’espère juste qu’elle ne compte pas amadouer son père avec de belles paroles sur sa mère décédée. ********************** To Green Angel Tower part 2 (page 438 -> fin) J’ai l’impression d’avoir terminé les 14 tomes de La Roue du Temps alors que je repense à l’ampleur de L’Arcane des Épées. Quelle œuvre ! Quelle lecture ! J’ai trouvé ce dernier tome quasiment parfait. Tension qui monte, destins tragiques, pertes terribles, personnages tellement attachants… Il n’y avait à mon sens qu’un seul défaut : les quelques chapitres sur le voyage de Simon et Miriamélé. Je ne suis vraiment pas fan de romance, et j’ai trouvé que ça tournait autour du pot. Simon était trop insistant et entreprenant, Miriamélé n’était pas sympathique avec lui ni à suivre. Mais à partir de Hasu Vale, c’est bien reparti. Les révélations finales étaient pour la plupart inattendues, sauf une, qui est quasi évidente dès les premières pages du tome 1. La fin m’a pleinement satisfaite : on sait ce qui arrive à tous les personnages. Alors que je tournais les dernières pages, j’avais peur que certains soient oubliés, mais non, ils ne le sont pas. Jiriki reste mon favori, suivi de près par Aditu, Binabik et Quantaqa (qui devrait être la star de sa propre série). Maegwin restera dans mon cœur.