L'Archipel des oubliés : Le livre de Nicolas Beuglet

Dernier opus avec Grace Campbell, récit très immersif, son personnage a vraiment bien évolué depuis le premier tome. Une intrigue sombre, inspiré de faits réels ou des thématiques sociétales. Un rythme dynamique, une ambiance pesante, oppressante et même anxiogène. Imagination, complot, réflexion sur l'I.A. Une plume toujours addictive et documenté. Le lecteur se retrouve emporter et envoûter par ce tome.

Bonjour ! Nouveau retour de lecture avec cette fois le sixième livre de Nicolas Beuglet « L’archipel des oubliés » publié chez XO en 2022 où on retrouve pour la troisième fois Grace Campbell en compagnie cette fois de l’inspectrice Sarah Geringën, l’héroïne de la première trilogie de l’auteur. J’avais beaucoup apprécié les premières livres de Nicolas Beuglet, et notamment Sarah Geringën, personnage qui sortait de l’ordinaire, j’avoue que cette seconde trilogie, et notamment ces deux dernières productions « Le passager sans visage » et donc « L’archipel des oubliés » m’ont laissé un peu sur ma faim. Ce roman, comme les précédents est très bien écrit, le suspens est entier, les rebondissements nombreux mais il me faut dire que le personnage de Grace Campbell ne m’a pas autant attiré que celui de Sarah, que je n’ai pas ressenti une folle empathie pour celle-ci, en dépit de toutes les épreuves qu’elle subit et tous les risques qu’elle prend et qu’au final, ces deux romans et notamment celui-ci qui semble terminer l’aventure de ces deux héroïnes, me laissent un peu dubitatif, sans trop savoir pourquoi au final. Peut-être que j’attendais peut-être trop de ces romans ? Peut-être qu’ils n’étaient pas faits pour moi ? Ou que ce n’était pas le moment de les lire ? Quant aux problématiques soulevés dans ces derniers romans, si je partage la plupart des inquiétudes que semble ressentir l’auteur et qui ont pris chair à travers ses écrits, ce qui est d’ailleurs confirmé dans les conseils de lecture à la fin du roman, je trouve qu’elles prennent un peu trop de place et qu’à force de les développer, elles ralentissent un peu trop le rythme du roman. On alterne ainsi entre des scènes d’action, et des longues phases où il ne se passe rien ou pas grand-chose et où les protagonistes nous offrent leur vision de monde. J’ai eu parfois l’impression d’osciller entre un polar et un livre d’investigation et j’ai trouvé cela plus que dommage malgré toute la sympathie que j’avais et pour l’auteur et pour les thématiques développées. A trop vouloir en dire, on finit par assommer son lecteur. Et là où certains auteurs esquissent leur sujet, nous donnant l’envie d’en savoir plus, j’ai trouvé que Nicolas Beuglet en avait un peu trop fait, et que cela avait du coup affadi son propos. Peut-être est-ce son métier initial de journaliste qui resurgit parfois ? Reste malgré tout que le roman mérite d’être lu et que les questions valent la peine d’être posées, d’autant plus à notre époque où les bouleversements sont nombreux et où notre société se trouve à la croisée des chemins. Reste aussi que cela n’est que mon avis et que cela ne m’empêchera pas pour autant de continuer à lire cet auteur, et notamment son roman paru en 2024, « L’ultime avertissement ». Bonne lecture à vous. Olivier Retour de lecture à retrouver sur ma page Facebook et sur celle des mordus de thrillers

Nous retrouvons Sarah Geringën, enquêtrice de la trilogie Le cri, Complot et l’Ile au diable et l’inspectrice Grâce Campbell du Dernier message et du Passager sans visage dans leur course poursuite envers l’organisation Olympe, qui, manipule les populations. Phase 1: abêtir, phase 2: terroriser et phase 3: récompenser. Un bon suspens rythmé par des personnages que l’on aime suivre, vont-elles parvenir à anéantir le passager sans visage alors qu’elles se retrouvent internet de force? Complotisme, idéologie, de nombreux thèmes sont abordés dans ce dernier opus qui m’a beaucoup plus.

Dernier tome de la trilogie du passager. Quel plaisir de réunir Grace et Sarah, un vrai duo de choc, c'était une très belle idee. Cette fois ci, Grace ayant échappé de peu à la mort dans le train du tome précédent, va repartir rapidement mener l'enquête avec l'appuie de Sarah mais non sans mal. On sent qu'elle est très atteinte, physiquement et psychologiquement. Sarah va être son atout majeur pour essayer d'enfin faire tomber Olympe. Dès les premiers chapitres, on est tout de suite mis dans l'ambiance. Je suis pas une grande amatrice de thriller alors j'avoue que j'ai régulièrement frissonné. Et quelle ambiance ces îles écossaises, le décor est a coupé le souffle. Petit bémol pour moi, car ce que j'aime le plus dans les récits de Nicolas Beuglet c'est le côté journaliste qui étaye son roman de pleins de documentations et qui permet d'apprendre beaucoup de choses, dans ce dernier tome c'est beaucoup plus léger. C'est au service de l'enquête par contre. Je suis prête pour attaquer son tout dernier roman. Nicolas Beuglet reste mon auteur préféré de thriller