Le Cid : Le livre de Pierre Corneille

quel grand classique de punchline ! à l’époque ils savaient y faire… j’avais détesté au collège quand j’étais jeune, mais comme tout bon classique de littérature, on est parfois surpris en les relisant avec un œil plus mûr et intéressé n’hésitez plus

Un monument du théâtre classique qui ne vieillit pas ! L’honneur, l’amour, la tragédie : tout s’entremêle dans un texte d’une beauté intemporelle. Les tirades sont mémorables et le duel entre devoir et sentiments est fascinant. Une œuvre qui impose le respect et qui, bien racontée, reste captivante.

Du théâtre avec un grand T : du panache, des duels, de l’amour contrarié et des punchlines en alexandrins. Loin du texte poussiéreux et du souvenir ennuyeux des cours de français, on suit Rodrigue, le giga-chad médiéval qui terrasse ses ennemis, affronte un dilemme moral titanesque et séduit la fille de l’homme qu’il vient de tuer. La pièce, immense succès en 1637, a déclenché la rage des jaloux et des académiciens tatillons, choqués par son audace et son mélange de tragédie et de comédie. Son souffle épique, sa réflexion sur l’honneur, le devoir et l’amour en font un classique impérissable.

Qui ne connaît « Le Cid » ? Bras vengeur du père humilié, sauveur héroïque de Séville et pour finir, amoureux comblé. Tout en alexandrins et rimes. « Ô rage. Ô désespoir. Ô vieillesse ennemie. N’ai-je si longtemps vécu que pour cette infamie ! » « Nous partîmes cinq cents, et par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. » Corneille, un talent fou !