Les 13 mystères : Le livre de Georges Simenon

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" La plus mauvaise plaisanterie jouée à Joseph Leborgne avait été de l'appeler ainsi, car il portait son nom aussi mal que possible. C'était un homme de trente-cinq ans environ, plutôt petit et mince, extrêmement soigné. Il avait horreur des complications de la vie au point qu'il s'obstinait, étant célibataire, à vivre à l'hôtel, où il se faisait le plus souvent servir ses repas dans sa chambre. "

Cette série de 13 enquêtes, écrite 21 place des Vosges à Paris, durant l'hiver 1928-1929, met en scène un détective amateur, Joseph Leborgne, personnage énigmatique dont on ne sait rien jusqu'au dernier mystère, "La tabatière en or", dans lequel le lecteur fait plus ample connaissance avec lui.
Ces nouvelles sont prépubliées dans l'hebdomadaire Détective du 21 mars au 27 juin 1929 (nos 21 à 35) sous le pseudonyme de Georges Sim dans le cadre d'un concours hebdomadaire dans lequel chaque nouvelle, suivie des questions du concours, est publiée dans un premier numéro, et le dénouement dans un numéro ultérieur.
Simenon en numérique : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, les très "noirs' Romans durs et les nouvelles.

De (auteur) : Georges Simenon

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Sallyrose

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Il s’agit d’un recueil de nouvelles écrites en 1928 et 1929. Elles mettent en scène le même détective, Joseph Leborgne, et le même narrateur dont nous ne connaîtrons jamais le nom. Ces nouvelles paraissaient dans la revue Détective et étaient publiées en deux fois : la première pour présenter le mystère et les éléments de l’enquête, la seconde, pour révéler la résolution de l’énigme. Les éléments de l’enquête sont le plus souvent issus d’articles de journaux, rappelons que Simenon était aussi journaliste. Le plus intéressant est de relever les prémices de ce que sera son grand œuvre, la série prolifique du commissaire Maigret. En effet, Joseph Le borgne résout les énigmes en s’appuyant sur l’étude des mœurs et en tenant compte du facteur humain. Des nouvelles qui ont un goût réussi de mises en bouche.

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JacquelineNicolas

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 9 mois

Le recueil de nouvelles « Les treize mystères » est une parution d'un nouveau genre. En effet, dans cette série, Georges Simenon nous invite à trouver les identités des criminels par le biais de Joseph Leborgne, un personnage énigmatique dont on ne sait rien jusqu’au dernier mystère, « La Tabatière en or », dans lequel le lecteur fait plus ample connaissance avec lui. Ces nouvelles ont été écrites sous le pseudonyme de Georges Sim durant l’hiver 1928 – 1929 et ont été prépubliées dans l’hebdomadaire « Détective » du 21 mars au 27 juins 1929. Vous trouverez, infra, une liste des nouvelles publiées dans ce recueil. - L'Affaire Lefrançois : Bulletin météo et savon noir permettent à Joseph Leborgne de déduire que le concierge est le coupable du crime. - Le Coffre-fort de la S.S.S. : Trois associés se font tellement confiance qu’il faut la clé de chacun pour ouvrir le coffre-fort. Et pourtant quelqu’un l’a vidé. Joseph Leborgne raisonne, et désigne facilement le coupable. - Le Dossier n°16 : C’est l’amertume de la strychnine qui permet à Joseph Leborgne d’être sûr que la victime n’a pas été empoisonnée, mais qu’elle s’est vengée. - Le Mort invraisemblable : Joseph Leborgne le démontre : la victime est bien morte d’un coup… de téléphone, mais pas de celui qu’on pense. - Le Vol du lycée de B... Joseph Leborgne le sait : il ne faut pas défier des collégiens en prétendant pouvoir déjouer les méthodes de la police. - Le Dénommé Popaul : Le petit facétieux qui rajoute des petits mots à la correspondance du village ne reste pas longtemps anonyme aux yeux de Joseph Leborgne. - Le Pavillon de la Croix-Rousse : Parce que son assassinat en chambre close est impossible, Joseph Leborgne comprend comment est mort le docteur Ceccioni. - La Cheminée du « Lorraine » : Joseph Leborgne reconstitue la seule manière dont un futur cadavre a pu se retrouver coincé dans la cheminée d’un vapeur de haute mer. - Les Trois Rembrandt : Trois Rembrandt identiques en salle des ventes ! Lequel est le vrai ? Joseph Leborgne déjoue le coup monté. - L’Écluse no 14 : C’est en phosphorant beaucoup que Joseph Leborgne découvre qui a empoisonné l’eau des mariniers avec des allumettes. - Les Deux Ingénieurs : Joseph Leborgne détruit l’alibi scientifiquement inattaquable de l’ingénieur assassin. - La Bombe de l’Astoria : Après avoir compris que la bombe qui a détruit la chambre 77 n’était qu’un leurre, Joseph Leborgne peut mettre la police sur la piste des cambrioleurs en fuite. - La Tabatière en or : Dans sa jeunesse, Joseph Leborgne a « emprunté » la tabatière en or de son bienfaiteur. Mais l’a-t-il également tué ? Bonne lecture ! Nota : J’ai publié une chronique spécifique pour chacune des treize nouvelles susmentionnées.

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JacquelineNicolas

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 10 mois

LA TABATIÈRE EN OR Cette dernière nouvelle clôture le recueil des treize mystères et le moins que l'on puisse dire, est que Georges Simenon termine sa série en apothéose ! En effet, il nous révèle que Joseph Leborgne est un pseudo utilisé par un certain Jacques Saint-Clair, soupçonné d'avoir tué son oncle, avocat fortuné, pour lui dérober une tabatière en or. Alors âgé de 18 ans, le jeune homme vivait au-dessus de ses moyens et quémandait régulièrement de l'argent à son oncle, jusqu'au jour où ce dernier refusa de subvenir à ses moyens. Jacques fut accusé d'avoir tué son oncle par arme à feu, au cours d'une dispute qui aurait dégénéré et cette thèse fut confortée par la déposition d'un domestique qui avait surpris le neveu ingrat dans le salon, alors qu'il brisait à coups de marteau toutes les tabatières de la collection de son oncle. Pour ne pas être arrêté, Jacques s'enfuit en Angleterre où il s'exila durant cinq ans et changea d'identité. Etrange affaire il est vrai ! Dans un premier temps, Joseph Leborgne (alias Jacques Saint-Clair) se montre réticent à nous parler de ce drame qui le touche personnellement mais petit à petit, et devant notre insistance, il consent à nous raconter, dans le détail, le déroulement de cette tragique histoire. Dans ce dernier opus, Georges Simenon détaille un crime « moral », un crime dont l'auteur est la cause indirecte de la mort de sa victime, une victime, elle-même coupable d'un vol perpétré quelques années plus tôt au musée de Cluny et qui, effrayée par la révélation d'une vérité déshonorante pour sa personne, décide de se donner la mort…. La série des treize mystères se termine mais je reviendrai vers vous, très prochainement, pour chroniquer un nouveau recueil « Les treize énigmes ». A bientôt !

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JacquelineNicolas

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 10 mois

LA BOMBE DE L'ASTORIA Une bombe a explosé dans la chambre 77, située au troisième étage de l'hôtel Astoria à Bruxelles provoquant un incendie. Deux heures plus tard, d'innombrables débris humains sont découverts dans la chambre. La victime était un cambrioleur ayant sévi dans une banque à Berlin, huit jours plus tôt, pour un butin estimé à 16 millions de francs. Un policier allemand se lance sur les traces de cet individu afin de découvrir les complices du casse et bien entendu l'endroit où est caché l'argent. A cet effet, il réserve la chambre 79 dans le même hôtel. Les autres chambres sont occupées par un Anglais (chambre 75), une danseuse américaine (chambre 74), un diamantaire d'Anvers (chambre 76) et un Polonais, handicapé par une jambe plâtrée (chambre 78). Outre le policier, l'Anglais, la danseuse et le Polonais ont pris le même train que la victime, en provenance de Berlin. Joseph Leborgne se contente de relater les faits et nous n'aurons pas, cette fois-ci, ni coupures de presse, ni plans, ni photographies pour nous aider dans la résolution de cette nouvelle affaire, d'une simplicité inouïe selon les propres termes de notre fin limier…. Et pour solutionner cette affaire, il faut faire travailler nos petites cellules grises, et j'avoue, non sans une certaine fierté tout de même, avoir découvert l'identité du coupable et la planque du butin bien avant l'épilogue. Georges Simenon présente simplement l'énigme en énumérant, un à un, les faits, il dévoile la personnalité des occupants des chambres avoisinantes et étudie leur environnement à la manière d'un véritable enquêteur. Tous les éléments sont réunis, les indices s'accumulent mais les mobiles ne sont pas flagrants. Et pourtant, il va nous démontrer comment un inspecteur de police chevronné peut se faire mystifier par un malfaiteur rusé, confirmant ainsi l'adage : « Tel est pris qui croyait prendre ». Quelle imagination débordante, M. Simenon !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782258112971
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Adobe DRM

L'auteur

Georges Simenon

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6,99 € Numérique 85 pages