Les amants du ciel se retrouvent toujours ici-bas : Le livre de David Perroud

Qu'on y croit ou pas, l'existence de l'âme est un débat qui divise depuis la nuit des temps. Dans les amants du ciel, l'auteur nous propose une romance entre la science-fiction et le spirituel pour partager sa vision du sujet. Pour ma part, j'ai eu le sentiment de me retrouver dans un univers similaire à celui de The OA, une série Netflix que vous devriez voir en urgence si ce n'est pas déjà fait et qui cadre tout à fait avec la ligne dramatique de ce roman. C'est l'histoire d'amour de deux âme-soeurs (ou flammes jumelles) réincarnées dans les corps de deux terriens, Ariel et Arold, qui se perdent puis se trouvent; dont l'objectif est d'accomplir une mission qui dépasse leur conscience humaine et est régi par des entités célestes vivant dans un au-delà de la galaxie. Cette mission consiste entre autres à faire avancer la science et la conscience sur Terre en ce qui concerne l'existence de l'âme en supposant que celle-ci est connectée à la Terre et aux différentes dimensions. C'est un roman qui ne se raconte pas vraiment, qui nous invite à la réflexion de soi, du monde, de nos actions sur la planète, notre rôle en tant qu'être vivant dans l'immensité en basant le récit sur des questions existentielles comme la vie après la mort et la réincarnation de l'âme. C'est une lecture que j'ai appréciée pour sa fluidité d'écriture, son discours qui n'essaye pas de convaincre mais d'informer et de débattre mais aussi pour sa crédibilité argumentaire bien que chacun puisse avoir son opinion propre. Selon moi, c'est un récit qui sort des sentiers battus et est un peu inclassable. Il mériterait d'être développé sur plusieurs tomes car l'auteur a créé un univers intéressant qui pourrait pousser la réflexion toujours plus loin. D'autre part, l'intrigue met en place des éléments qui laissent supposer un début de guerre mais aussi la création d'entités célestes qui pourraient avoir un rôle bien plus important. J'espère donc qu'il y aura une suite car il serait vraiment dommage d'en rester là !