Les Chroniques de St Mary, Tome 2 : D'écho en échos : Le livre de Jodi Taylor

J’avais vraiment hâte de lire la suite des Chroniques de St Mary, heureusement le tome 2 (en format poche) était déjà sorti en cette fin d’année, j’ai profité des fêtes pour le dévorer #128578; On suit toujours le rythme endiablé de Max qui ne s’arrête jamais et qui a une fâcheuse tendance à finir à l’hôpital. Mais comment lui reprocher avec un métier aussi passionnant ? Observer l’Histoire grâce à une capsule à remonter le temps : le rêve… Bon, soyons honnêtes, l’entreprise est quelque peu dangereuse, surtout quand le futur s’en mêle et que cela met en danger l’existence même de l’Institut. Cette fois-ci, en plus de nous offrir quelques sauts dans le passé, Max et son équipe vont se tourner vers le futur pour sauver leurs collègues qui encourent un grave danger. Ils vont devoir remettre sur pied tout un Institut dévasté par la violence et le deuil tout en essayant de ne pas altérer l’avenir. Dans ce tome, les sauts dans le passé et le futur s’entremêlent et on perd carrément la notion de présent. Les choses se compliquent lorsque le futur interfère et les anciens ennemis sont à nouveau opérationnels pour détruire l’Institut et aussi Max qui n’est pas vraiment appréciée par Ronan (Le Méchant). Le rythme est très soutenu, les actions s’enchaînent au rythme des sauts dans le temps. Ce fut peut-être un peu trop rapide en ce qui me concerne, j’aurais voulu plus de moments de pause. En effet, Max a toujours une solution au problème, mais le temps de la réflexion est souvent très court et l’autrice nous met donc très souvent devant le fait accompli. On ne suit pas le cheminement intellectuel du personnage et cela donne l’impression d’être juste balloté d’un problème à un autre avec en prime une solution complexe trouvée très rapidement (je ne remets pas en cause les capacités intellectuelles de Max, mais tout de même un peu de vraisemblance serait pas mal). L’intrigue ne développe que très peu la partie « ennemis » avec Ronan, on prend notre temps de ce côté-là mais puisqu’il y a 14 tomes on peut clairement se laisser du temps et patienter tranquillement. J’attends la sortie du tome 3 en poche en mars 2025 avec impatience #128578; #120025;#120046; #120044;#120056;#120055;#120061;#120050;#120055;#120062;#120046; #120044;#120042;#120059; : #9729; J’adore voyager dans le temps avec Max #9729; Je sens que sur 14 tomes il y a vraiment moyen de développer une intrigue de qualité #9729; Je veux savoir si le « méchant » est vraiment si méchant #120019;#120042;#120055;#120060; #120044;#120046; #120061;#120056;#120054;#120046;, #120051;’#120042;#120050; #120046;#120062; #120045;#120062; #120054;#120042;#120053; #120042;#120063;#120046;#120044; : #9729; Le comportement de Max (niveau vie privée) #9729; Le chef (on l’aime bien mais red flag quand même) #9729; Le traitement de Jack L’Éventreur (grosse déception, venez on en parle) Bonne lecture !

Au programme : de la SF cosy, poignante et hilarante. Prenez une tasse de thé, et rendez-vous dans le passé avec les membres loufoques de St Mary. J’attendais d’avancer un peu dans cette série pour en parler ici. J’ai lu 5 tomes jusqu’à présent, et mon engouement reste intact. Il y a tout ce que je cherche dans un livre divertissant : l’humour, les drames, l’aspect SF, les anecdotes historiques, les catastrophes… J’insiste sur l’humour très anglais qui imprègne presque chaque page, et qui rend la lecture franchement délicieuse. Les personnages sont farfelus, les intrigues sont rythmées. On passe très vite du rire aux larmes avec un crochet par l’angoisse (je suis un bon public). Le ton est si léger que je ne m’attendais pas à la violence de certains passages (TW pour le premier tome : fausse couche et agression sexuelle). Au-delà de l’humour, j’aime beaucoup cette saga car elle se lit toute seule et me tient en haleine du début à la fin de chaque tome. J’ai lu des critiques au sujet de l’écriture peut-être trop « familière » ou « pas à la hauteur du concept ». L’exagération de certains traits de personnalité ou de réactions qui sert le comique (ou même certaines facilités scénaristiques) n’est pas bien reçue par tout le monde. Je pense que pour les récits qui ont une personnalité très prononcée comme celui-ci, soit on accroche, soit on n’accroche pas. Pour ma part j’affectionne beaucoup cette saga que je me réserve entre des lectures plus complexes ou pendant un passage à vide livresque. Je recommande cette série à quiconque oserait se frotter aux historiens très soudés - et très débiles - de l’institut St Mary !

Ouille ouille ouille. La magie est retombée comme un soufflée. J'ai moins accroché. La seule aventure qui ma tenue en haleine est celle de Jack l'éventreur. Mais après? Moi qui aime la période Tudor, j'ai été très déçue. L'aventure semble très courte et bâclée. Dommage.