Les rêves qui nous restent : Le livre de Boris Quercia
Dans cette mégapole tentaculaire qu'est la City, certains n'hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein d'un entrepôt de dormeurs, les dirigeants veulent régler au plus vite l'affaire avant qu'elle ne s'ébruite. Natalio, flic de classe 5, la plus méprisée car chargée d'éliminer discrètement les dissidents, est leur meilleure option. Ce dernier accepte toujours les missions à la limite de la légalité, par appât du gain autant que par désoeuvrement. Fauché, Natalio a d'ailleurs dû remplacer son électroquant, un androïde qui le suit comme son ombre, par un modèle ancien, acheté au rabais chez un soldeur. Mais la machine a un on-ne-sait-quoi d'inquiétant, des défaillances et des anomalies sur lesquelles son propriétaire n'a pas le temps de s'arrêter. Pour le pire... ?
De (auteur) : Boris Quercia
Traduit par : Isabel Siklodi, Gilles Marie
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Irkyno
• Il y a 1 mois
Même si la fin m’a laissée désemparée, ce roman de science-fiction n’en demeure pas moins un passionnant et vertigineux moment de lecture. Époque indéterminée. D’un côté, la City : tentaculaire et cloisonnée autant d’un point de vue géographique que sociétal, des factions qui luttent entre elles pour prendre le pouvoir, l’exploitation des uns par les autres, le travail qui frise l’esclavagisme, des androïdes (électroquants) omniprésents auprès de tout individu qui se respecte et dont on traque les anomalies de fonctionnement pour éviter qu’un événement dramatique du passé se reproduise… De l’autre côté, la vieille ville : émeutes réprimées dans le sang, tout juste bonne à fournir la main d’oeuvre utile au bon fonctionnement de la City, trafics et pauvreté… Et au milieu de tout ça ? Un flic dépressif et un électroquant qui s’ouvre à la conscience. Puis viendra le moment de la révolte qui va tout balayer sur son passage… Boris Quercia n’est pas le premier auteur de SF qui met en exergue à travers un roman très sombre, les dangers que représente la dépendance humaine envers l’intelligence artificielle. Il le fait ici de manière certes concise avec un livre de seulement 207 pages, mais de façon tellement percutante qu’il porte forcément à réfléchir sur l’avenir de l’humanité rêvé par certains. Il n’y a qu’à voir les IA à forme humaine qui arrivent tout doucement sur le marché pour s’en persuader. Voilà, ça sera tout pour le roman « Les rêves qui nous restent » de Boris Quercia. Le voyage proposé par l’auteur dans ce futur hypothétique est loin de faire fantasmer, mais si vous aimez ce genre de littérature, je suis certaine que la lecture sera excellente.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
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- EAN
- 9782266329729
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- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Science Fiction
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 208
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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7,70 € Poche 208 pages