Les rêves qui nous restent : Le livre de Boris Quercia

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Un hard boiled science-fictif percutant et désespéré dans un univers à la Blade Runner

Dans cette mégapole tentaculaire qu'est la City, certains n'hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein d'un entrepôt de dormeurs, les dirigeants veulent régler au plus vite l'affaire avant qu'elle ne s'ébruite. Natalio, flic de classe 5, la plus méprisée car chargée d'éliminer discrètement les dissidents, est leur meilleure option. Ce dernier accepte toujours les missions à la limite de la légalité, par appât du gain autant que par désoeuvrement. Fauché, Natalio a d'ailleurs dû remplacer son électroquant, un androïde qui le suit comme son ombre, par un modèle ancien, acheté au rabais chez un soldeur. Mais la machine a un on-ne-sait-quoi d'inquiétant, des défaillances et des anomalies sur lesquelles son propriétaire n'a pas le temps de s'arrêter. Pour le pire... ?


De (auteur) : Boris Quercia
Traduit par : Isabel Siklodi, Gilles Marie

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Je dois dire que c'est ce qui m'a le plus convaincu dans Les rêves qui nous restent, le parcours de ces deux êtres fracassés, qui marchent avec des béquilles morales tellement fragiles qu'on se demande quand elles vont les lâcher. Mais qui marchent encore, et agissent pour le mieux, souvent. Qui tentent de trouver des raisons d'exister encore dans un monde qui est tout sauf attirant. Qui cherchent à comprendre pourquoi on doit continuer, dans quelle finalité. Ils traînent une mélancolie extrêmement contagieuse, qui donne envie de ne pas abandonner leur histoire avant la fin, de ne pas les laisser seuls au détour d'un chapitre, de les accompagner jusqu'au bout. "
Le Nocher des Livres
" Un roman noir en pleine dystopie, qui sait cueillir le lecteur intelligemment. Bref et percutant. "|Thibeault Palais
Librairie Metropolis, Bayeux
" J'ai beaucoup apprécié : le style est toujours aussi percutant et l'atmosphère futuriste très réaliste. Coup de coeur ! "| Roman
Librairie Massena, Nice
" Un futur qui ne semble pas si loin où l'auteur ne se contente pas de nous offrir un Blade Runner chilien mais une véritable vision eschatologique profondément humaine, nous rappelant que nous n'avons pas besoin de changement climatique pour nous retrouver au bord de l'extinction. "|Benjamin Spohr
Sauramps Comédie, Montpellier



" Sous couvert d'une enquête policière classique, Quercia donne une réflexion subtile sur l'importance croissante des machines dans tous les domaines, et les conséquences du plus léger dysfonctionnement sur l'ensemble de l'humanité. SAISISSANT ! "


|Flore Humblot
Comptoir des Lettres, Paris
" Boris Quercia mixe avec un extrême brio des motifs filmiques que l'on croit bien connus, des boucles d'avidité irrépressible et toujours conquérante, et une étrange poésie sombre nourrie d'infra-ordinaire anticipé, pour nous offrir certainement l'une des plus stimulantes dystopies littéraires de ces dernières années, alliant à merveille le charme vénéneux des meilleurs romans noirs urbains et l'apparence du désabusement et du cynisme qui provoquent paradoxalement la vraie réflexion. "|Hugues Robert
Librairie Charybde Paris
" Le mix polar/SF dystopique fonctionne très bien, avec comme atout principal le binôme homme/machine, sans oublier un background de qualité. Simple, efficace et diablement intelligent, ce court roman ne peut que plaire à un très large public. "
Les Lectures du Maki
" Court mais dense, désespérant mais vibrant d'humanité, " Les rêves qui nous restent ", roman punchy mené tambour battant, laisse son lecteur sonné une fois tournée la dernière page. "
Sur mes brizées
" Boris Quercia est le genre d'auteur qui vous attrape dès le début d'un roman pour vous abandonner décomposé à la dernière ligne. "
Le Nyctalope
" L'œuvre de Boris Quercia est toujours marqué par une forme de pessimisme ou à tout le moins de désabusement et ce nouveau roman ne fait pas exception. Mais il on y trouve aussi une certaine foi en l'homme, en celui qui, à un moment, et quelles que soient ses raisons, décide de se lever et vient gripper la machine. Ou dans la machine qui va venir gripper les rouages d'une société qui se déshumanise. En tout cas, c'est une fois encore de l'excellente littérature. "
Encore du Noir
" Boris Quercia, dans un récit haletant et sensible, réussit un petit miracle : faire renaître un souffle puissant d'humanité dans un décor où il a été décidé que toute forme de sensibilité était exclue. "

America Nostra
" Entre Blade Runner et Soleil vert, Les rêves qui nous restent distille un profond sentiment de pessimisme et d'insécurité, apanage d'une littérature sinon engagée, du moins concernée, inquiète. Cela avec, toujours, le style nerveux de cet auteur chilien, grand peintre des ambiances névrosées et amateur de coups retors. "|Christophe Laurent
Corse-Matin
" Un nouveau polar de Boris Quercia est toujours une excellente nouvelle. Il nous entraîne cette fois dans un univers dystopique exaltant, celui de la City, une ville dévorée par la corruption et la misère. Difficile alors d'enquêter sans provoquer un raz de marée. Et si notre flic est un déclassé, un abîmé, son acolyte, un androïde bradé n'est pas en reste... Efficace & captivant. "| Lucile
Librairie Cheminant, Vannes
" Dark apocalypse. Natalio, flic tombé au plus bas de l'échelle, se retrouve faute de moyen obligé d'enquêter aidé d'un assistant androïde qui réagit curieusement. Dans une ville en plein délitement, où se trouve la frontière entre humain et artificiel ? Intelligent & captivant dans un univers noir, très noir... "|Mireille
Fnac Lyon Part-Dieu
" Venez chez rêves différents, c'est gratuit ! Natalio doit mener une enquête sur des usurpations d'identité commises dans les usines à rêve de la city... Un mélange très réussi de polar et de SF. Boris Quercia a mis Philip K Dick dans la matrice ! "| Gabriel
Vivement Dimanche, Lyon
" L'histoire est certes placée dans un futur dystopique à souhait, dans lequel un humain ne peut aller sans un androïde, dans lequel les rêves ne sont plus qu'une marchandise artificielle, les codes qui font le polar sont bel et bien présents, comme dans Blade Runner (ou Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) de Philip K. Dick. L'enquête, le personnage garant de l'ordre envoyé sur une enquête aux multiples rebondissements, la société au bord de l'effondrement et dépendante des machines, l'ambiance sombre et dure de cette City sans autre nom, les luttes entre les classes sociales... Dans ce court roman au sous-texte puissant, page-turner au héros désabusé et cynique qui cache des lourds traumatismes sans être un cliché, Boris Quercia nous emmène loin et nous fait vraiment réfléchir ! "|Mélanie Daubié
Gibert Saint-Michel, Paris
" Le mélange policier/science-fictif du roman de Boris Quercia ne peut faire oublier le message finalement très actuel et la réflexion sur nos sociétés fracturées entre pauvres et riches où les affrontements semblent souvent bien superficiels politiquement parlant. Les rêves qui nous restent ne se fait aucune illusion sur l'être humain et suit les différentes chutes de Natalio pour mieux se relever dans un monde en pleine mutation, convoquant des larmes dans la pluie et des espoirs fragiles d'un même geste rageur et salvateur. "
Just a Word

Avis Babelio

Irkyno

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Même si la fin m’a laissée désemparée, ce roman de science-fiction n’en demeure pas moins un passionnant et vertigineux moment de lecture. Époque indéterminée. D’un côté, la City : tentaculaire et cloisonnée autant d’un point de vue géographique que sociétal, des factions qui luttent entre elles pour prendre le pouvoir, l’exploitation des uns par les autres, le travail qui frise l’esclavagisme, des androïdes (électroquants) omniprésents auprès de tout individu qui se respecte et dont on traque les anomalies de fonctionnement pour éviter qu’un événement dramatique du passé se reproduise… De l’autre côté, la vieille ville : émeutes réprimées dans le sang, tout juste bonne à fournir la main d’oeuvre utile au bon fonctionnement de la City, trafics et pauvreté… Et au milieu de tout ça ? Un flic dépressif et un électroquant qui s’ouvre à la conscience. Puis viendra le moment de la révolte qui va tout balayer sur son passage… Boris Quercia n’est pas le premier auteur de SF qui met en exergue à travers un roman très sombre, les dangers que représente la dépendance humaine envers l’intelligence artificielle. Il le fait ici de manière certes concise avec un livre de seulement 207 pages, mais de façon tellement percutante qu’il porte forcément à réfléchir sur l’avenir de l’humanité rêvé par certains. Il n’y a qu’à voir les IA à forme humaine qui arrivent tout doucement sur le marché pour s’en persuader. Voilà, ça sera tout pour le roman « Les rêves qui nous restent » de Boris Quercia. Le voyage proposé par l’auteur dans ce futur hypothétique est loin de faire fantasmer, mais si vous aimez ce genre de littérature, je suis certaine que la lecture sera excellente.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782266329729
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Science Fiction
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    208
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Boris Quercia

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7,70 € Poche 208 pages