Les Semeuses : Le livre de Diane Wilson

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Une jeune femme dakhóta est arrachée de sa famille et à sa culture ; ce n'est que des années plus tard qu'elle renoue avec son passé.

Jusqu'à ses 12 ans, Rosalie Iron Wing a connu la vie de ces ancêtres Amérindiens. Par la voix de son père, elle a appris comme la terre chante sous les étoiles, comme chaque plante de la forêt a sa propre voix, son mystère... Et puis la vie l'a arrachée, déracinée. Bien des années plus tard, elle revient à cette prairie du Minnesota et renoue avec toute une lignée d'aïeules et de femmes dakhóta : Gaby, Darlene, Marie Blackbird... Trois générations, de 1860 à nos jours, brisées par le colonialisme mais qui n'ont jamais été découragées de semer, et de semer encore, autant de graines que d'espoirs...

De (auteur) : Diane Wilson
Traduit par : Nino S Dufour

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Un superbe roman sur la transmission, la résilience, la mémoire.
À travers le parcours et la vie de quatre femmes dakhòta, c'est une plongée dans l'histoire de ce peuple autochtone de 1860 à 2000 que nous propose l'auteure. J'ai trouvé ce texte puissant, magnifique dans l'évocation du savoir-faire et de la conservation des graines, et tellement instructif. "
Librairie Les Instants Libres
" Quel livre ! L'entrelacement des histoires et des générations, les répercussions des unes sur les autres, leurs échos, la nécessité finalement de revenir aux pratiques anciennes et aux racines : c'est vraiment d'une grande richesse. "|Marie Michaud
Librairie Gibert Joseph
" C'est une histoire magnifique : d'abord grâce à son personnage principal, Rosalie Iron Wing, qui a été confiée à une famille d'accueil blanche après le départ de son père. Des années plus tard, c'est l'occasion pour elle de se retourner sur son passé, celui de sa famille et de ses ancêtres.
Mais aussi grâce aux points de vue de trois autres femmes dakhóta, qui enrichissent le récit et révèlent les préjudices subis mais aussi l'espoir qui relie tout un peuple.
À lire ! "|Léa
Librairie Folie d'encre
" Les Semeuses, c'est l'histoire d'une jeune Dakhóta qui grandit au cœur des bois, dans un cabanon, où elle apprend avec son père à lire la nature et à vivre parmi elle. Alors que son père décède, elle va être placée en famille d'accueil. On découvre avec elle le destin tragique d'un peuple mais aussi de femmes qui tentent de se sauver, mais aussi de sauver la terre d'une agriculture grandissante et qui détruit le vivant. Un roman puissant et un grand coup de cœur. "
Librairie Café Le Biglemoi
" Quel beau premier roman que "Les Semeuses' de l'autrice sioux Diane Wilson. Quatre femmes autochtones du Minnesota nous racontent leur combat à des temporalités différentes. Elles ont comme point commun la culture des graines, un savoir transmis de génération en génération. Peut-on pardonner ce que les Blancs ont fait aux Premières Nations ? Pourquoi les fermiers blancs ont arrêté d'écouter la terre pour se lancer dans une utilisation effrénée des OGM et des insecticides ? Des portraits fins et nuancés de la ruralité américaine, emprunts aussi de colère. "
Librairie Tulitu
" Un magnifique hommage aux autochtones et à leur sagesse. L'histoire complexe et meurtrie des Dakhòta portée tel un chant ou le murmure d'un ruisseau, la légèreté d'une plume, le poids des mots. Magnifique. "
Librairie La Baignoire d'Archimède
" Dans un premier roman envoûtant, l'activiste écologiste Diane Wilson démêle les héritages du peuple dakhóta, lourds de l'empreinte du colonialisme et riches des savoirs traditionnels, au travers du parcours de quatre femmes inspirantes que les graines relient. "
Vert, le média
" Entrelaçant avec brio l'histoire de Rosalie Iron Wing avec celles de son amie Gaby, de sa grand-tante Darlene Kills Deer et de Mary Blackbird, une autre femme dakhóta chassée de ses terres dans les années 1860, Diane Wilson nous offre un tableau d'une vigoureuse humanité. Écrivaine d'origine autochtone (de la tribu sioux Mdewakanton, dans le Minnesota), elle dresse le portrait délicat de femmes brisées par le colonialisme, la violence et l'acculturation, et pourtant aussi déterminées qu'humbles. Des héroïnes de l'ombre qui, par le lien indéfectible qu'elles entretiennent avec le milieu naturel dans lequel elles vivent, ouvrent la voie de
la résilience. Même si, de la spoliation des terres aux enfants arrachés à leur famille, les cicatrices de la tragédie indienne affectent toujours les communautés.
Portée par un talent de conteuse hors pair, Diane Wilson mène son récit avec aplomb. Qu'il s'agisse de deuil, de maternité, de pollution, d'autodétermination, de survie, d'espoir, de connexion au monde vivant, son approche est toujours sensible, jamais mièvre. Après la lecture des Semeuses, il y a fort à parier que le lecteur ne pourra plus déposer de graines en terre avec désinvolture. "
La Libre Belgique
" Le récit d'une amérindienne et de ses aïeules, entre arrachement familial et reconstruction. Les graines, fil rouge du livre, y sont un moyen de subsistance mais aussi et surtout le symbole d'un héritage familial et culturel. Une fresque puissante, qui traverse les époques et laisse toujours germer l'espoir. "
L'Autre Librairie
" Un roman poignant sur le parcours de quatre générations de femmes de la tribu Dakhota, unies par une connaissance secrète... Ecologie, féminisme, réflexions autour des minorités, un roman engagé qui reconquiert les sols et les identités ! "
Librairie Les Nouveautés
" Un bouleversant roman multigénérationnel qui traite non seulement de la destruction des familles, des communautés et des terres amérindiennes, mais aussi de la reconnexion, de l'espoir et du monde naturel. "
The Today Show (NBC)
" Diane Wilson dresse le portrait d'une génération qui porte les stigmates de la première colonisation nord-américaine, de l'exploitation de leurs terres, et surtout de leur expulsion. Elle tisse avec beaucoup de délicatesse tous les traumatismes de cette génération, la séparation avec les parents, la déliquescence des liens familiaux, qui font que l'identité se perd. Et elle raconte comment cette génération cherche à retrouver sa culture, son histoire et sa terre natale. "

" Un roman sans pathos, délicat et sincère, sur la transmission et le droit à la terre. "|Faustine de la Librairie La Géothèque à Nantes
France Bleu
" Avec la traduction de Nino S. Dufour, Diane Wilson nous entraîne dans un grandiose tissage des destinées, notre attachement certain à ces héroïnes dakhota, la beauté de cette nature résiliente et du fleuve nourricier. "

" Une histoire plurielle sublime et intense où le savoir autochtone peut devenir un amer remarquable pour qui ne retrouve plus son chemin dans notre folie ordinaire. "|Fanny
Librairie La Curieuse

Avis Babelio

liliej56

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

#10084;#65039;#10084;#65039;#10084;#65039;#10084;#65039;#10084;#65039; {Les semeuses/Diane Wilson} Bonsoir, je viens de finir ce livre très intéressant et emplit d'histoire, de jardinage, de guerre mais aussi de paix... Des histoires sur les Indiens, j'adore j'ai toujours adoré et j'ai appris des choses. De toutes petites graines qui peuvent donner tellement.... Ils savaient s'y prendre, malheureusement l'homme blanc a tout détruit à ce moment là... L'humain, dans toute sa splendeur... A lire pour les amateurs du genre #129392;

Do64

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

J’ai adoré l’écriture de ce livre, qui permet de passer de l’histoire de l’héroïne à celle de son arrière-grand-mère sans qu’à aucun moment on ait de problème pour suivre. Aucun pathos, aucun misérabilisme pour la vie, pourtant difficile des peuples autochtones. Et des personnages très attachants

spleen

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Je suis une indienne Dakhota, chassée de nos terres en 1860 , nos valeureux guerriers ont combattu et ont été tués ou enfermés derrière les barreaux . Nous nous sommes enfuies mais pour la plupart nous avons été emmenées vers des terres qui n'étaient les nôtres mais nous avons emporté, cachées dans les ourlets de leurs vêtements les graines salvatrices : les plus jolis grains de maïs, les graines de courge et les haricots . Nos enfants ont été envoyés dans leurs pensionnats et sont revenus hagards , les yeux éteints . Quand nous avons pu retourner dans nos terres, il a fallu les racheter. Je suis une rivière, le mni sota , l'eau de couleur de ciel , mais j'ai perdu ma pureté, les poissons sont morts , les oiseaux disparaissent , mes eaux sont polluées par leurs semences modifiées de maïs et par leurs pesticides . C'est l'histoire de Rosalie Iron Wing qui vivait dans une cabane avec son père mais à 12 ans lorsque celui-ci disparait, elle est envoyé dans une famille de blancs loin de sa famille et de ses coutumes. " Des générations entières avant moi avaient été réduites au silence, forcées à dissimuler leurs cérémonies et leur langue sous terre, au fond des bois , et de porter avec elles ces savoirs, comme un lien vital à notre culture. " C'est aussi l'histoire de son amie Gaby, avocate spécialisée dans la défense des rivières, celle de Marie Blackbird, l'ancêtre chassée de ses terres puis celle de Charlène , la grand tante de Rosalie . Des femmes Dakota, unies pour la mémoire et la préservation de leur peuple et par la transmission des graines indispensables à leur survie. " Je fredonnais en travaillant, pleine de satisfaction . Pour la première fois de ma vie, je me sentais gratifiée d'un dessein plus vaste que le soin d'une famille. Les graines me rattachaient à mes grands -mères et même à ma mère. " Un roman magnifique , une bataille pour faire vivre un peuple la tête haute , loin des ravages de l'alcool et de la drogue , pour lutter contre les multinationales qui empoisonnent les rivières , la faune et les hommes .

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PetiteBichette

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Sowing the seeds of love… Un très beau premier roman écoféministe écrit par Diane Wilson, toute jeune écrivaine de 76 ans, qui m’a rappelé, par ses superbes passages de nature writing, George d’Or de Anni Kytömäki (ce n’est qu’en toute fin d’ouvrage que je me suis rendue compte qu’ils faisaient partie de la même collection). Ce roman a connu un joli succès aux États-Unis, qui nous permet de suivre une famille dakhóta sur plusieurs générations, les souffrances infligées par la guerre avec les colons blancs, la séparation des familles, le placement des enfants en institutions ou dans des familles blanches pour les éloigner de leurs racines. Ce récit avec plusieurs arcs narratifs est très bien construit et maitrisé avec le personnage attachant de Rosie jeune fille dakhóta élevée par une famille d’accueil blanche peu aimante, uniquement intéressée par l’argent. J’ai retrouvé un peu de Demon Copperhead lors de cette lecture avec la pauvreté, la récolte dans les champs de maïs (au lieu des plants de tabac pour Demon) au milieu des fermiers rednecks. Si tout n’y est pas aussi sombre, l’autrice insiste sur les destins tout tracés de ceux qui naissent pauvres, sans famille, et leurs difficultés pour se faire une place dans la société des blancs. Pour la partie écolo, ce roman démontre les ravages de l’agrochimie avec des groupes comme Monsanto qui rendent les fermiers dépendants de leurs graines et confisquent petit à petit la biodiversité des espèces. Le miroir aux alouettes vendu aux fermiers blanc est très bien décrit ainsi que les ravages sur la santé physique, psychique que cela entraine. Ceci dans un brillant contrepoint avec les méthodes ancestrales des dakhóta qui avaient compris depuis des centaines d’années l’importance de préserver les graines, sources de vie et de survie pour les tribus en cas d’intempéries, graines dont la conservation était l’apanage des femmes. D’une lecture agréable et malgré ses nombreuses qualités il m’a manqué le petit truc en plus qui aurait pu transformer cette lecture en coup de cœur sans que je puisse bien expliquer pourquoi. Peut-être quelque chose d’un peu trop réfléchi et appliqué, trop parfaitement construit, une certaine retenue ou pudeur de l’autrice avec le personnage de Rosie qui m’a empêchée d’être complètement transportée, il manqué la petite graine de folie et de spontanéité pour être transportée par le vent et m’épanouir complètement.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782266345217
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    464
  • Dimensions
    177.0 x 108.0 mm

L'auteur

Diane Wilson

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9,30 € Poche 464 pages