L'Ile du Diable : Le livre de Nicolas Beuglet

Un Nicolas Beuglet comme j’en avais gardé le souvenir : vif, dynamique et percutant ! Car ce roman ne vous laisse pas respirer, les scènes d’action, les indices, les avancées de l’enquête, tout s’enchaîne à un rythme effréné ! Je dirais même que c’est presque trop rapide, on en aimerait plus ! ;-)) Et que dire du travail de recherche de l’auteur ! Comme pour ses 2 premiers opus, il n’a pas ménagé ses efforts, on retrouve son souci de la précision et des détails. Et cette fois-ci, il plonge le lecteur dans un pan sombre et honteux de l’histoire russe. À la fois glaçant et passionnant ! Bref, un très bon polar, avec de l’action et du suspense, mais aussi des références historiques et scientifiques. Un roman qui vous happe, une lecture prenante et rapide. Et c’est là mon seul bémol : j’en aurais aimé plus !

Après la lecture de complot, dont la fin m'avait quelque peu dérouté, j'ai apprécié moyennement l'île du Diable. La fin bien que haletante est truffée d'une grosse incohérence, un revirement de situation, un peu tiré par les cheveux. J'ai bien aimé l'explication scientifique, qui explique certains éléments sur la transmission génétique.

"L'île du diable", dernier opus de la trilogie Sarah Geringën, offre une conclusion à la hauteur des attentes. Nicolas Beuglet confirme une fois de plus son talent pour captiver le lecteur avec un mélange d’action, de suspense et de réflexion. L’histoire démarre de façon brutale avec le meurtre du père de Sarah, un événement qui lance immédiatement l’intrigue sur les chapeaux de roue. L’auteur ne ménage pas ses personnages, et encore moins ses lecteurs. Dès les premières pages, on est happé dans une enquête haletante qui ne relâche jamais la pression. Chaque chapitre pousse à lire le suivant, et l’escalade dramatique atteint son apogée dans un final aussi surprenant que percutant. Ce roman se distingue également par un éclairage sur le passé de Sarah Geringën. En dévoilant certaines clés de son histoire, Nicolas Beuglet approfondit son héroïne, rendant son parcours encore plus poignant et crédible. Ces éléments enrichissent non seulement l’intrigue mais permettent aussi de mieux comprendre les choix et la psychologie d’un personnage déjà complexe et fascinant. Une fois encore, l’auteur explore des thématiques riches et audacieuses, qui poussent à la réflexion tout en tenant le lecteur en haleine. Cette capacité à mêler le fond et la forme, en alliant rythme effréné et profondeur thématique, est sans doute ce qui distingue cette trilogie de nombreux thrillers. Si j’ai adoré les trois volets, "Complot" reste mon préféré pour son intrigue d’une ampleur exceptionnelle. Cependant, "L'île du diable" n’est pas en reste : il s’impose comme une conclusion cohérente et émotive, qui reste en tête bien après avoir tourné la dernière page. En résumé, cette trilogie est un incontournable pour les amateurs de thrillers bien construits et intelligents. Nicolas Beuglet ne se contente pas de divertir : il questionne, bouscule et laisse une empreinte durable.

Ce 3ème et dernier tome se finit en beauté. Cette fois-ci l'histoire est plus personnelle pour l'inspecteur Geringën. L'auteur semble vouloir ici nous laisser des indices plus flagrants que dans les deux premiers tomes. Ça a fonctionné avec moi, j'étais à fond dans la recherche. La fin ne m'a pas déçu non plus, au contraire, j'ai aimé le choix de l'auteur.