Mausolée : Le livre de Antoine Tracqui

J'avais découvert Antoine Tracqui avec "Point Zéro", un véritable coup de cœur. C'est donc sans hésitation que je me suis plongé dans "Mausolée", la suite tant attendue. Même si les deux aventures sont indépendantes, retrouver les mêmes personnages a été un vrai plaisir. On retrouve Kendall Kjösrud, qui me rappelle étrangement un célèbre milliardaire aviateur, et sa "fille" Poppy, ainsi que toute l'équipe de la Hard Rescue, menée par le charismatique Caleb. Ces personnages sont des durs à cuire, et leur dynamique est toujours aussi captivante. Même le petit frère de Poppy fait une brève apparition, pour le plus grand plaisir des lecteurs attentifs. "Mausolée" se déroule en 2020, ce qui rend l'histoire contemporaine et crédible. J'apprécie particulièrement cet aspect, moi qui suis parfois rebuté par les univers trop futuristes de certains romans de science-fiction. L'auteur parvient à nous immerger dans une aventure palpitante, où les enjeux sont bien réels. Le livre est découpé de manière similaire à "Point Zéro" : une équipe aux moyens illimités, des méchants redoutables (ici, un dirigeant nord-coréen et son frère complètement déjantés), une quête archéologique fascinante et des scènes d'action explosives. Antoine Tracqui dédie son livre "à tous ceux qui aiment les explosions titanesques, les massacres à la hache et les bons gros moteurs bien polluants". Le ton est donné, et c'est exactement ce qu'on retrouve dans ces pages ! L'intrigue nous entraîne sur les traces du Premier Empereur de Chine et de son mausolée, qui se trouverait sur le sol américain. L'auteur a fait un travail de documentation impressionnant, et la trame repose sur des éléments historiques avérés, ce qui ajoute une couche de crédibilité à l'histoire. Avec ses 1200 pages en format poche, "Mausolée" est un véritable pavé, mais il se lit avec une facilité déconcertante. On est littéralement happé par l'histoire, même si parfois, les termes techniques et les annotations en bas de page peuvent casser le rythme. Mais c'est un petit bémol qui n'enlève rien au plaisir de la lecture. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Antoine Tracqui, foncez ! Vous ne serez pas déçus. Et si vous le pouvez, commencez par "Point Zéro", même si ce n'est pas obligatoire pour apprécier "Mausolée". Quant à moi, les dernières lignes de "Mausolée" laissent présager une suite. Je serai au rendez-vous, sans aucun doute, et avec impatience !