The Mortal Instruments - Renaissance - tome 1 La princesse de la nuit : Le livre de Cassandra Clare

Quelques années plus tard après les évènements de The mortal instruments, on va suivre de nouveaux personnages : Emma Carstairs et Julian Blackthorn, que nous avions précédemment croisés dans la saga principale. Ces derniers sont désormais adolescents et entre la guerre et ses conséquences, elle a laissé des marques en chacun d’entre eux. Emma est devenue une chasseuse d’ombres prometteuse grâce à la vengeance qui l’anime depuis le meurtre de ses parents. Elle reste à jamais fragilisée et cela la rend touchante ! Elle est d'ailleurs persuadée que ce n’est pas Sébastian Morgenstern qui les a tués et les évènements de ce nouveau tome la conforte dans cette perspective. L’abnégation dont a fait preuve Julian pour sa fratrie en l’élevant depuis ses 12 ans m’a rendu admirative ! Le problème c’est que comme il a dû assumer très tôt cette charge par amour pour les siens, il s’est forgé une carapace ! À travers lui, l'autrice aborde la thématique du poids des responsabilités. Son sérieux et sa force se heurtent aux sentiments passionnés mais interdits qu'il éprouve pour son parabatai ! Cela en fait quelqu'un de très complexe ! Christina est un tout nouveau personnage très plaisant, qui possède un sens aiguë de la justice ! Elle vient se joindre à l'institut de Los Angeles pour une raison encore obscur même si quelques explications commencent à émerger ici et là. Cela cache des blessures profondes et j'ai hâte d’en savoir plus ! D'autre part, j’aime beaucoup les références aux autres sagas avec les passages furtifs de certains personnages bien connus par exemple. Si ce livre laisse une belle place aux relations qui existent ou se créent au fil des pages, la partie enquête vient également apporter de l'action et du suspense à l’intrigue. Pour conclure, ce tome 1 est à la hauteur de l’univers avec ses personnages cabossés par la vie ! Il pourrait presque se lire comme un one-shot mais la fin présage une suite mouvementée, que j’ai hâte de découvrir !

Cassandra Clare nous replonge dans l’univers des Chasseurs d’Ombres avec un premier tome qui fait 800 pages... oui, 800 ! Alors, est-ce que ça vaut le coup de se lancer dans cette brique ? Spoiler alert : oui, mais accrochez-vous ! #128214; On reprend l’histoire 5 ans après la fin de TMI, et cette fois, on suit Emma Carstairs et Julian Blackthorn, deux parabataï (et non, ce n’est pas juste un joli titre, ça a une vraie importance ici !). Emma veut percer le mystère du meurtre de ses parents, tandis que Julian, lui, jongle entre sa vie de Chasseur d’Ombres et son rôle de quasi-parent pour ses frères et sœurs. Autant dire que la charge mentale est ÉLEVÉE. #128148; Des feelings et encore des feelings : l’histoire repose en grande partie sur la relation entre Emma et Julian. Et là, problème : l’Enclave interdit aux parabataï de tomber amoureux… ce qui n’est pas hyper pratique vu la tension qui crépite entre eux. Si vous avez trouvé que Clary et Jace avaient un petit côté "drame shakespearien", préparez-vous, c’est reparti pour un tour ! #9876;#65039; Action vs. narration… un duel serré : si vous aimez les bouquins qui démarrent sur les chapeaux de roues, vous risquez de trouver la première moitié un peu longue. On prend le temps de poser les personnages, l’intrigue, les enjeux… peut-être un peu trop. Mais une fois passé ce cap, les rebondissements s’enchaînent et on se laisse embarquer ! #127775; Mention spéciale aux personnages secondaires : Mark, Cristina, Kit, les Blackthorn… Ils apportent une richesse incroyable à l’histoire et la dynamique familiale est hyper bien construite. Bon, petit bémol : Magnus Bane est quasiment aux abonnés absents (et ça, c’est un CRIME). #128204; Verdict ? Un tome introductif qui met du temps à démarrer, mais qui promet une suite explosive. L’univers est toujours aussi riche, les personnages ultra attachants, et malgré quelques longueurs, Cassandra Clare sait comment nous rendre accro. Alors, prêts à plonger dans cette nouvelle aventure ? Et toi, tu es team "800 pages, c’est le rêve" ou "un peu plus de rythme, ce serait pas mal" ?