Nephilim : Le livre de Asa Schwartz

Sincèrement, je ne comprends pas la faible moyenne qui est attribuée à ce roman, sur le site communautaire littéraire où j’ai mes habitudes. Même s’il est doublement mal rangé – classé dans la fantasy alors que nous sommes clairement en présence d’un fantastique – roman rangé parmi ceux adultes alors que le public visé est le young adult – cette œuvre aborde un sujet traitant d’une créature fantastique sur laquelle j’avais d’énormes lacunes : les Nephilim. De plus, ce roman m’offre l’opportunité de faire connaissance avec un fait curieux : l’anomalie d’Ararat. Voulant savoir si cette étrangeté était né d’une imagination débordante ou si elle avait une réelle existence, je me suis permis de faire quelques recherches sur internet. Une chose est sûre : il se passe de drôles de choses autour de cette anomalie. Toutefois, je penche plus sur une irrégularité rocheuse plutôt que sur les traces de l’existence éventuelle de l’Arche de Noé. Bien que j’ai encore beaucoup de choses à dire, je vais me permettre de le faire à travers mes deux fameuses listes. D’ailleurs, je passe de suite à leur rédaction. Points négatifs : • Il me manque tout de même une bonne dose d’action dans ce livre. • L’intrigue se déroule à Stockholm. Jusque là, aucun souci. Là où j’ai grimacé, c’est que beaucoup de paragraphes sont consacrés aux déplacements des deux héroïnes. Et quand je parle de déplacements, je parle surtout des sacrées listes de quartiers qu’elles traversent. Points positifs : • La taille aléatoire des chapitres. • Le fait que les deux personnages principaux soient des femmes ayant des âges différents. Alors que nous faisons face aux préoccupations de la première, qui arrive à la fin de son adolescence, c’est le souhait de maternité qui apparaît sous nos yeux concernant la seconde. Bien sûr, le quotidien de ces deux femmes sont totalement différents même si leur route se croise bien avant les évènements cités dans le roman. • L’origine des Nephilim est plutôt bien traitée. Après, comme j’ai su le dire quelques lignes plus haut, je ne savais pas grand-chose à leur sujet et j’ai trouvé ça intelligent de relier le déluge à leur quasi-extinction. Pensant qu’une seconde catastrophe arrive suite à la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique, ces derniers n’hésitent pas à se mêler aux intrigues politiques afin de se préserver. • C’est sympa de traiter de l’écologie en se basant sur certains faits historiques. En faisant de cette cause le principal but de l’une des héroïnes, cela permet d’offrir un peu plus de profondeur à cette dernière car à part sa quête de vérité, son existence peut paraître un tantinet calme.