Ottoline et le vétérinaire des monstres : Le livre de Yann Apperry

Comme pour beaucoup de romans, c’est la couverture de Ottoline et le Vétérinaire des Monstres qui a tout d’abord attiré mon attention. Son côté un peu creepy et mystérieux avait de quoi attiser ma curiosité. Le résumé était également fort prometteur, surtout avec cette idée de vétérinaire de monstres. Donc me voilà plongée dans le monde d’Ottoline ! Je ressors plutôt mitigée de cette lecture. Je n’ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais certains éléments ont un peu déçu mes attentes. Le style narratif n’a déjà pas été ma tasse de thé. Je ne suis pas fan que l’auteur se fait narrateur et laisse des commentaires par-ci par-là. Il y a souvent un jugement (négatif) avec ce procédé et cela casse le rythme. Ce n’est pas toujours mis en avant, mais… je ne suis pas fan. J’ai ensuite été un peu perplexe quant à la tournure des événements. Le début est plutôt sympathique, même s’il y a des longueurs. Le cabinet du grand-oncle, les dangers de devoir soigner des créatures les unes plus bizarres que les autres, cette révélation qu’à Ottoline quant à sa possible vocation… Franchement, je trouvais que c’était une approche hyper sympa et décalée, surtout avec un bestiaire aussi recherché. Et puis, on dévie de l’axe. Alors l’idée n’était pas dénuée de sens, moi-même j’étais curieuse d’en savoir plus sur les monstres et leurs origines, mais je pensais vraiment que l’on allait se concentrer sur le cabinet vétérinaire. Pour moi, c’était tout l’intérêt de Ottoline et le Vétérinaire des Monstres. A partir de là, j’ai trouvé que l’intrigue partait un petit peu dans tous les sens. Il y a certes un fil conducteur avec ce non-sens typique à Alice au pays des merveilles, mais j’ai moins accroché. Surtout qu’au fil de ma lecture, je me suis dit qu’il y avait tellement d’éléments sur lesquels l’auteur aurait pu se concentrer : le deuil qu’Ottoline ressent ainsi que son oncle, cette famille qui se construit doucement, la vocation d’une enfant, les liens que notre jeune héroïne aurait pu tisser avec certaines créatures (ou du moins, les exploiter plus…). Le récit n’en est pas moins bien rythmé, avec une part sombre et un peu flippante qui ravira plus d’un jeune lecteur, j’en suis certaine. Ottoline est qui plus est une jeune fille que l’on aime suivre. Attachante, vraie, intelligente et intrépide. Elle montre aussi combien les enfants sont résilients et qu’ils peuvent être une ancre dans notre vie, et la changer complètement. Ottoline et le Vétérinaire des Monstres n’a pas été une mauvaise lecture comme je le disais, mais je m’attendais à tout autre chose. Je suis certaine qu’il plaira à son public cible, car il y a plein d’éléments très sympathiques, mais j’aurais préféré comme le résumé et le titre l’indiquent que la partie vétérinaire soit plus au centre de tout.

Dans Ottoline et le vétérinaire des monstres, Yann Apperry nous entraîne dans une aventure palpitante où se mêlent mystère, frissons et créatures fantastiques. Ottoline, une jeune fille intrépide, découvre par hasard que les monstres existent bel et bien. Lorsqu’elle rencontre un vétérinaire pas comme les autres, spécialiste des soins aux créatures les plus étranges, elle découvre un univers aussi fascinant que dangereux. Très vite, sa curiosité pour les monstres va l'entrainer dans une aventure aussi dangereuse que fascinante. A destination des jeunes ados, l’histoire promet une grande aventure, pleine de rebondissements et de découvertes. Mais attention : ici, les monstres ne sont pas de simples créatures inoffensives, et certaines scènes peuvent être impressionnantes pour les lecteurs les plus sensibles. Le suspense et l’atmosphère sombre ajoutent une tension palpable au récit, rendant l’expérience immersive et captivante.

Je tiens à remercier netgalley France et pocket jeunesse pour ce service presse. Ottoline voit sa vie basculer l'été de ses 11 ans. En effet, à l'aube de son entrée en 6e, elle se prépare à passer un été long avec de ses habituelles compagnons solitude et ennui. Mais sa vie va basculer lorsqu'un soir un drôle d'oiseau blessé atterrit chez elle. Ottoline va tout mettre en œuvre pour sauver ce drôle de renard avec des ailes en cherchant un vétérinaire adapté. Auprès de ce vétérinaire des monstres, elle va découvrir tout un autre monde mais pas uniquement et si le vétérinaire en plus de cacher l'existence des monstres, lui révéler d'autres secrets sur sa famille. J'ai trouvé ce roman jeunesse intéressant et innovant, la plume de l'auteur est fluide. En revanche, j'ai trouvé la première partie du livre un peu longue mais compréhensible par la mise en place de l'histoire. Au vu de la longueur du livre 500 pages et des moments un peu violents, je ne mettrai pas ce livre dans les mains d'un enfant trop jeune. Mais il est très adapté à partir de 11, 12 ans. Les parties 2 et 3 du roman riche en rebondissements vont tenir les jeunes lecteurs en haleine. J'ai passé un agréable moment de lecture et recommande cette lecture pour ce qui aiment le fantastique. #netgalleyfrance #ottolineetleveterinairedesmonstres

Ottoline Morrow va vivre un été très particulier cette année-là : elle va découvrir l’existence de tout un monde composé de monstres. Elle va même aider un vétérinaire spécialisé dans les soins aux monstres. Le docteur a besoin d’un assistant, seriez-vous prêts à prendre la place ? Monstres, deuil, aventure, dangers, amitié, famille… Un été qui n’aura rien de reposant. J’étais curieuse de découvrir cette histoire avec des monstres et un vétérinaire dédié. Et je ne suis pas déçue ! C’est une très belle découverte. J’ai été vite captivée par Ottoline et son aventure : de la découverte de ce monde, aux dangers qu’elle doit affronter, jusqu’aux personnages à la personnalité atypique qui l’entourent. Il mérite amplement le prix qu’il a eu au salon du livre jeunesse de Montreuil. Une fois que vous le commencez, impossible de le lâcher. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce bestiaire, même si la partie vétérinaire est finalement moins présente que prévue. Ottoline et les monstres Ottoline est une petite fille adorable et attachante. Elle a perdu ses parents et le deuil est difficile. Pas évident de se reconstruire quand on atterrit chez une tante aux lubies étranges dans un manoir aseptisé, sans affection. Elle ne peut même pas voir son meilleur ami pendant tout l’été. Heureusement elle a droit à un peu d’affection à travers la domestique de la famille et son oncle (un peu bourru quand même). J’ai beaucoup aimé l’exploitation des monstres. Finalement ça aurait pu être “Ottoline et les monstres”, même si elle découvre cet univers à travers son oncle vétérinaire. En tout cas, j’aime l’idée que les monstres restent dangereux, ils restent des monstres. Aucun n’est transformé en une sorte d’animal de compagnie tout mignon. C’est avec ce danger qu’Ottoline retourne au cabinet, soigne les monstres et découvre leur monde (mais je n’en dis pas plus.) Super idée en tout cas ! Les autres personnages : d’autres thèmes En plus d’Ottoline qui vit avec son deuil nous rencontrons un autre personnage qui, comme elle, a beaucoup de mal à faire son deuil : son oncle. Il a perdu sa femme il y a quelques années et c’est un calvaire pour lui. C’est auprès d’Ottoline qu’il va se reconstruire. Chacun s’apporte quelque chose dans cette histoire. Nous découvrons aussi sa tante et son cousin, tous les deux décrits comme différents. Il semblerait qu’ils soient tous les deux atteints d’un handicap mental. Sa tante parle très peu et a une peur bleue, ou plutôt une phobie, pour les microbes et la saleté. C’est une véritable obsession. S’il n’y avait que ça je ne parlerais pas d’handicap mais d’un autre trouble. C’est son comportement et sa manière d’interagir avec les autres qui me font parler de handicap. Le fils arrive à avoir plus d’échanges mais il s’enferme dans des lubies en s’inventant régulièrement un nouveau métier. Lui aussi à des interactions difficiles avec les autres. Mais je vous laisse vous faire votre propre opinion. Le conseil de la bibliothécaire : “Ottoline et le vétérinaire des monstres” a eu le prix Pépite fiction juniors du Salon du livre de Montreuil 2023 dans la catégorie 9-11 ans. Un bon roman de fantasy jeunesse qui pourra convenir aux jeunes lecteurs qui aiment les histoires complexes avec beaucoup d’imagination (et de monstres !) Il parle de sujets intéressants comme le handicap et le deuil. Et si vos jeunes lecteurs aiment les histoires de monstres, vous pouvez essayer : les monstres de Rookhaven (il m’a un peu fait penser à lui.)