Ready player one : Le livre de Ernest Cline

Véritable plongée dans ma nostalgie de geek, beaucoup de un références de films et séries, jeux vidéo des années 80 et 90, c'est un bel hommage à toute cette culture pop pour l'histoire et très captivante avec cette chasse aux easter eggs, une excellente idée...

Plusieurs années après avoir vu le film, j'ai découvert qu'il existait une version de cette histoire en roman. Ayant besoin d'un peu de légèreté après avoir enchaîné thrillers et romans noirs, j'ai acheté le livre. En effet, ce genre de roman change vraiment de ce que j'ai l'habitude de lire, c'est vraiment plus léger et "adolescent", l'histoire est assez prévisible, très peu de surprises tout au long de l'histoire mais on se laisse quand même entraîner par le récit. J'ai trouvé l'histoire assez divertissante même si, comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques, le rythme se retrouve freiné par les nombreuses explications. Certes ce n'est pas le roman de l'année mais il se laisse lire pour faire une pause entre deux lectures plus "sérieuses". Pour la première fois depuis que je me suis mis à la lecture, j'ai préféré la version grand écran mais ça c'est une question de goût personnel et ça n'engage que moi. En résumé, je le conseille tout de même car même si ce roman a quelques défauts ( selon moi ), il se laisse lire facilement tout en étant relativement simple

Ready player one Non parce que le titre amputé français je ne comprends pas Ni le fait de traduire Easter egg. Un Easter egg est un Easter egg point. J'espère donc que la trad' a été revue dans les impressions suivantes car au bout de deux pages je regrettais déjà de le lire en VF. Breeeeeef. Ready player one c'est l'histoire d'un jeune garçon qui va se prendre de passion pour un jeu de piste façon la chouette d'or mais sur les internets. On est en 2045, l'humanité survit tant bien que mal après avoir bien niqué sa planète. Heureusement il y a les mondes virtuels et les jeux vidéos pour croire qu'on peut être heureux. Accessibles à tous, on y lit, étudie, joue, se socialise, travaille, en gros on y vit mieux que dans son "réel" devenu cité dortoir. Le créateur du monde virtuel préféré de tout un chacun est mort depuis 5 ans. Adolescent des années 80 et geek depuis toujours, il a semé des indices dans ses univers et programmes qu'il héberge. Celui qui les decripte en premier héritera de sa fortune et de son empire multimédia, car il est mourru seul et Rémi sans famille même s'il s'appelle James. Bourré de références que j'ai pas forcément toutes comprises parce que j'suis pas assez âgée pour toutes les connaître (merci le bouquin pour la cure de jouvence)(par ex. j'ai diablement envie de découvrir Ladyhawke et Legend maintenant !), c'était assez sympa de se plonger dans cette quête façon groupe de héros de rpg retro-cyber-formicapunk-heroicfantasy (mais avec des putains d'œufs de pâques) (scrogniougnfioum de traducteur). Oui même l'univers ne savait pas trop où se situer donc, tel un Rebel Moon, il s'est inspiré de partout. Pour le lecteur cible ce n'est pas clair non plus, on est sans nul doute dans une trame jeune adulte mais avec des références datant de plus de quarante ans. Mais le contexte est bien réfléchi, le développement du monde virtuel, l'utopie d'un multimilliardaire pour le rendre accessible à tous, l'envie des sociétés autour de le monnayer, le refuge et aussi la prison d'une certaine façon que ces lieux sont devenus. Tout ce qui s'est développé autour (pour oublier le quotidien et en refaire un autre plus accueillant). Et ma foi, si comme moi tu préférais vivre ta vie d'enfant entre les jeux, les films et les bouquins ça le fait. Du moins pour ceux qui ont été ado, même plus tard dans les années 90, on comprend ce fourmillement de références. La démocratisation de l'ordinateur, du jdr, des jeux vidéos, les téléphones portables puis la venue d'internet. Si on occulte la mode et l'esthétique de l'époque (on s'est fait eus, j'ai toujours compris l'engouement pour le Steampunk) quels bonds avons nous vus (et aussi de destruction par la suite) en plusieurs décennies. Ce bouquin il raconte tout ça. La nostalgie de l'enfance de cette période avec les peurs actuelles, le tout façon chips goût geek-nerd-weirdo. Et ma foi ça passe plutôt bien. Très bien même, avec l'envie d'allumer son PC ou sa console pour continuer à jouer. Sauf que c'est un roman. Après est-ce que ça reste en mémoire ? Car... Le pire c'est que je crois avoir vu le film éponyme de Spielberg il n'y a pas si longtemps. J'ai eu des flash en lisant le livre: la buanderie-refuge, les caravanes empilées, le grenier-chambre d'enfant des années 80. Mais je ne me souviens quasiment de rien d'autre. Alors bon, p'tet que je vais également oublier très vite le livre aussi. Et c'pas bien important. Seul restera j'espère l'impression que cette lecture était une très chouette évasion comme je les aime. Œufs de pâques : Nombre de "du coup" : beaucoup trop (mais bon quand déjà on traduit Easter egg, hein...) (je pense que de toute façon il y a plusieurs problèmes avec cette trad',et qu'il vaut mieux le lire en VO si c'est possible pour vous) Bechdel test (j'ai eu envie d'essayer pour cet univers estampillé "g33k") : game over. En même temps c'pas très étonnant on est vraiment par moment dans la mentalité kikitoutdur. Deux femmes nommées : oui (mais pas beaucoup plus) Qui parlent ensemble : mwahaha. La question de Schrodinger. Oui mais non et de toute façon elles ne parlent pas de quelque chose sans rapport avec un homme. Mais bon c'est le cas du bouquin entier.