Train d'enfer pour ange rouge suivi de Deuils de miel : Le livre de Franck Thilliez

Après avoir lu plusieurs roman de la saga dans le désordre j'ai décidé de reprendre dans le sens de la lecture. J'ai donc recommencé par le premier "train d'enfer pour ange rouge" que pour le coup je n'avais jamais lu. Je suis habituée à Franck Thilliez qui est l'un de mes auteurs préféré (sûrement même le premier dans ce genre) mais j'ai étonnement en difficulté face à ce premier livre. On sent qu'il s'agit du premier roman de l'auteur, le style est encore en recherche. Les phrases sont parfois étonnement compliquées sans qu'il y ai nécessité. Dans le fond l'histoire est intéressante, passé les deux premières centaines de pages j'étais définitivement accrochée et je voulais connaître la suite. On sent déjà les prémisses du rythme haletant de Thilliez La fin par contre m'a moins convaincu que d'habitude. Peut être un peu trop cliché mais ce n'est pas étonnant pour un premier livre. Je pense qu'il faut par contre le lire comme on lit un premier livre, sans trop d'attente et avec la vision de l'évolution possible.

L'intrigue est très... intriguante ! Beaucoup de suspens, de fausses routes, d'actions... J'ai bien aimé ! L'histoire en elle même reste quand même très hard, avec beaucoup de détails sordides qui restent souvent dans les esprits... Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti comme ça en lisant un policier !

Un thriller qui vous emmène en enfer… et vous en redemandez ! "Train d’enfer pour ange rouge" est mon premier Franck Thilliez et aussi le premier tome de la saga Sharko et Hennebelle. Conseillé par un ami bibliophile connaissant mon goût pour les polars sombres – notamment ceux de Jean-Christophe Grangé –, j’ai enfin franchi le pas. Et quelle claque ! Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans une enquête haletante où l’inspecteur Sharko traque un tueur particulièrement sadique. Le rythme est implacable, l’ambiance poisseuse, et la tension monte sans relâche. J’ai eu bien du mal à poser ce livre tant l’envie de découvrir la vérité me tenaillait. Pourtant, ce n’est pas une lecture que l’on aborde à la légère : âmes sensibles, passez votre chemin ! Certains passages m’ont glacé, au point de ressentir une appréhension en tournant les pages. Sharko est un personnage marquant, prêt à tout pour mener son enquête. Ce qu’il endure, tant sur le plan personnel que professionnel est indescriptible. Même en ayant deviné l’identité du coupable à mi-parcours, cela n’a en rien gâché mon plaisir de lecture. Après cette lecture, je me suis interrogée : pourquoi est-on aussi fascinés par ces histoires aussi noires que dérangeantes ? Comme un enfant effrayé par un conte, mais incapable de détourner les yeux. Peut-être est-ce une manière de tenter de rationaliser l’inexplicable ? Une chose est sûre : Thilliez, c’est violent, c’est gore… mais qu’est-ce que c’est bon !

C’est le premier livre d’une grande lignée et Thilliez a déjà mis la barre très haute. Je trouve qu’il se tient brillamment sur une ligne fine ou il peut à tout moment basculer dans du gore mais ne tombe jamais. Il décrit les scènes de manière très crue (que ce soit les scènes de torture ou tout ce qui tourne autour de la pornographie et du sado-masochisme) et pourtant à aucun moment je ne me suis sentie submergée au point de fermer le livre (alors que ça m’était déjà arrivé avec d’autres auteurs) certainement car toutes les scènes décrites précisément permettent de mieux comprendre la psychologie du tueur et sont décodées au cours du roman. De plus il écrit un livre sur un nouveau problème à l’époque qui est internet et toutes ses dérives, mais lorsqu’on se pose 5 minutes on se rend compte que ce roman est toujours d’actualité et dénonce les ravages que peut causer cet objet que l’on utilise au quotidien. Et puis quel titre bien choisi ! Au delà des liens que l’on comprend entre le titre et le contenu à la fin du roman, Thilliez nous prend la main et nous emmène suivre cette enquête à un train d’enfer qui nous tient en haleine de bout en bout et le seul moment de relâchement et lorsqu’on tourne la dernière page. Certes le démarrage est peut être un peu long, histoire de faire chauffer la locomotive et connaître tous les personnages mais une fois qu’elle est lancée plus rien ne nous arrête ! Je ne peux que conseiller ce livreet je vais m’empresser d’aller ouvrir le deuxième tome !