Tu tueras le père : Le livre de Sandrone Dazieri

Avec ses 724 pages, Tu tueras le père est un véritable pavé, mais un pavé impossible à lâcher une fois commencé ! L’enquête, haletante du début à la fin, tient en haleine et pousse sans cesse à tourner les pages pour en savoir plus. Sandrone Dazieri maîtrise parfaitement l’art du suspense et tisse une intrigue d’une grande complexité, sans jamais perdre en intensité. Le duo formé par Colomba et Dante est l’un des gros points forts du roman. Tout semble les opposer au départ, et pourtant, leur dynamique fonctionne à merveille. Ils sont à la fois attachants et fascinants, chacun apportant sa propre profondeur à l’histoire. L’auteur joue habilement avec leurs différences pour enrichir l’enquête et maintenir une tension constante. Seul petit bémol : la profusion de personnages peut parfois être un peu déroutante, et il m’est arrivé de devoir faire un effort pour me rappeler qui était qui. Mais cela reste un détail face à la qualité du récit et à l’ingéniosité de l’intrigue. Si vous aimez les thrillers captivants et bien construits, Tu tueras le père est une lecture que je recommande sans hésiter ! Et bonne nouvelle : ce n’est que le premier tome d’une trilogie… autant dire que j’ai hâte de lire la suite.

Voici déjà près de 3 semaines que j'ai terminé ce livre, c'est beaucoup et c'est loin d'être le seul livre que je commente « en retard » - autant dire que mon avis n’aura plus la « fraîcheur » que j’aime donner quand je commente, c’est-à-dire pas à vif car alors ce serait (parfois) trop extrême, mais à peine reposé. Ici, ce ne sera donc plus le cas, j’ai eu le temps de digérer… et d’oublier une part des éléments de l’histoire ; et pourtant, je continue d'espérer me mettre à jour dans toutes mes critiques, dont un grand nombre sont également en retard, mais dès lors elles vont se retrouver raccourcies par rapport à ce que j'écris plus généralement. Après tout, ce n'est peut-être pas un mal… Comme pour tant d’autres depuis ces dernières semaines, je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard, en me baladant dans le catalogue de Lirtuel, la bibliothèque belge francophone en ligne. Je l’ai commencé sans trop savoir à quoi m’attendre, et me suis aussitôt laissé prendre au jeu d’une histoire qui accroche complètement, tant elle est « parlante » et glaçante dès les toutes premières lignes ! L’auteur maîtrise à merveille la suggestion d’une certaine horreur, laisse des vides pour titiller la curiosité du lecteur, tout en disant juste assez pour ne pas le faire fuir. Et cette maîtrise se confirmera tout au long du livre, avec rebondissements et autres retournements de situation parfaitement amenés, toujours avec cette sensation de « glace » qui ne tombe pourtant jamais dans l’horrifique, et l’envie d’en savoir plus. Bien entendu, les personnages participent très grandement à cette ambiance. On pourrait presque croire qu’on sera déçu, car on a la désormais inévitable flic (au féminin) cabossée, ici sujette à de violentes crises d’angoisse à la suite d’un événement traumatisant dans l’exercice de ses fonctions, dont les tenants et aboutissants ne seront révélés que peu à peu – à nouveau, à petites doses savamment calculées pour maintenir l’intérêt sans jamais lasser. Cette flic qui, de la sorte, et sans l’habituel entourage d’un ex-mari qui voudrait lui ravir la garde d’un enfant qui servirait de vedette inutile, mais au contraire flic solitaire et désireuse de rester en « congé » (évidemment, sinon elle n’aurait pas l’air assez cabossée), se voit assistée par "l'assistant" le plus énigmatique qu’il m’ait été donné de voir dans un roman policier ! Cet homme a l’œil incroyablement affûté sur des détails qu’on ne verrait pas autrement, on le croit presque profiler de génie… jusqu’à s’apercevoir qu’il a effectivement bien des capacités, mais qui sont intuitives plus qu’autre chose, et liées à son passé d’enfant victime d’un fou furieux qui l’a enfermé d’un silo, dont il a réchappé, après plusieurs années, presque par miracle. De tels personnages, bien ancrés dans leur contexte auquel ils sont pourtant à peine adaptés, paraissent ainsi très humains à travers tous leurs traits spécifiques et autres bizarreries, ce qui les rend particulièrement attachants. On y ajoute une petite palette de personnages secondaires très réussis eux aussi (on notera le chef de gang sud-américain qui a son code de l’honneur qui le rend presque touchant, mais quand je dis que mon avis n’est plus « frais » : j’ai même oublié son nom !), et indéniablement « ça marche ». Ajoutons à ça que l’écriture est généralement très visuelle, sans exagération façon « cinéma à l’américaine ». L’auteur donne juste assez de détails géographiques sur les différents lieux par où passent nos protagonistes : ça ne claque pas, ça n’explose pas de partout, mais c’est vraiment très réaliste avec juste la bonne dose de descriptions, et ainsi on suit nos personnages dans les rues, dans l’un ou l’autre bar, sur les toits, dans les caves où ailleurs avec l’impression d’y être à leurs côtés, presque « tranquillement » malgré la tension qui émane de chaque nouvelle situation ! Ainsi, peu à peu l’étau se resserre autour de nos deux personnages principaux, dans une ambiance malgré tout assez sombre où les magouilles, rivalités intra-policières et autres impératifs politicards prennent une grande ampleur qui pourrait ressembler à autant de facilités d’écriture – mais après tout on est en Italie ! et on y croit, jusqu’à une résolution à laquelle on ne s’attendait plus, et qui ne sort même pas du chapeau de l'auteur, qui avait bien veillé à semer quelques indices aussi discrets que bien présents tout au long de cet incroyable livre… Je ne suis pas certaine de me lancer rapidement dans le deuxième opus de ce duo improbable, tant ce premier tome a été dense, je ne sais même pas ce que l’auteur pourrait encore ajouter pour surprendre davantage son lecteur, après le coup de maître qu’était ce livre-ci ! Mais je me le garde dans ma « wish-list », et tôt ou tard je tenterai sans doute, car j’ai vraiment passé un très bon moment de lecture, avec ce polar extrêmement bien construit !

Dans le cadre de mon propre challenge Pavasses 2025, j’ai sorti de ma PAL pour le mois de janvier « Tu tueras le père », offert par une amie l’année dernière dans mon calendrier de l’Avent. Quelle claque ! Je ne connaissais ni l’auteur ni l’histoire, et j’ai dévoré ces 743 pages en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Je n’irai pas jusqu’au coup de cœur car j’ai trouvé - à l’inverse de la vraie vie - que les deux protagonistes principaux avaient quand même beaucoup trop de chance et de pistons dans cette histoire; mais l’écriture de Sandrone Dazieri ainsi que les personnalités de ses deux personnages principaux m’ont ravie. Colomba Caselli, flic mise sur le côté depuis un attentat à la bombe qui lui déclenche des stress post-traumatiques, et Dante Torre, une ancienne victime de kidnappeur, vont faire équipe pour résoudre ce qui semble être un banale drame familial où le père serait coupable… mais Dante, sûr de lui, y voit le retour de celui qu’il appelle « son » Père, la personne qui l’a kidnappé étant petit, et qui selon lui, n’a jamais été retrouvé. Attachez votre ceinture, car on est parti pour une sacrée aventure ! Des rebondissements réguliers, des indices subtils, des retournements de situation, des lecteurs qui sont menés par le bout du nez… Sandrone Dazieri sait comment divertir son public ! Je ne me suis pas ennuyée une seconde et j’avais toujours très hâte de replonger dans ma lecture. Une pépite à découvrir si vous ne l’avez pas encore fait !

Hello les lecteurs :-) J'ai adoré l'histoire de ce livre ! On suit la commissaire Colomba Caselli ainsi que Dante Torre, l'« enfant du silo », qui a été kidnappé dans son enfance et enfermé pendant des années par un homme que tout le monde pense mort… sauf lui. Ensemble, ils vont unir leurs forces pour mener une enquête haletante. Deux âmes tourmentées, chacune à leur manière, se retrouvent liées par cette quête de vérité. Et si le père était de retour ? L'histoire est captivante ! J'ai vraiment adoré. Les personnages sont profondément travaillés, avec une complexité psychologique incroyable qui les rend très attachants. Mais (et oui sinon ce serait trop beau), j'ai trouvé que le livre s'étirait souvent en longueur et que certains passages étaient beaucoup trop développés, ce qui a rendu certaines parties assez ennuyeuses. Ce livre fait partie d'une trilogie avec Tu tueras l'ange et Tu tueras le roi. Cependant, l'histoire se conclut déjà très bien dans ce tome, et je n'ai pas envie de lire la suite à cause de sa longueur. Je le conseil malgré mes 3 étoiles car l'histoire et les personnages sont exceptionnels, s'il ne tirait pas dans la longueur j'aurai mis 4 étoiles :-) Bonne lecture :-)