Villa Gloria : Le livre de Serena Giuliano

Benvenutti alla Villa Gloria ! Ici, on ne réserve pas juste une chambre, on pose aussi un petit bout de son cœur. Parce que cette maison d’hôtes, sous le soleil italien, est bien plus qu’un lieu : c’est un refuge, une escale, un concentré d’humanité. Au centre de tout, Gloria. Drôle, piquante, charismatique. De ces femmes qui envoient des vannes pour masquer leurs blessures, mais qui, sans prévenir, touchent en plein cœur. Iris, sa fille, plus posée, veille sur cet endroit où les âmes cabossées se croisent et s’apprivoisent. Et puis il y a ceux qui passent leurs vacances ici, avec leurs bagages visibles et invisibles. Chacun arrive avec son histoire, parfois légère, parfois plus lourde, et repart un peu différent, porté par l’âme de la Villa. Et quel plaisir de retrouver Vale et Bianca de Felicità, comme si on recroisait de vieux amis au détour d’un séjour en Italie. #x1f33f C'est lumineux, émouvant et terriblement vivant. On rit, on s’attache, on est ému. On referme ce livre avec l’envie de parler italien, d'aimer, de s’attarder un peu plus alla Villa Gloria… et même d'y passer les prochaines vacances ! #x1f49b Un coup de cœur qui réchauffe autant que le soleil d’Italie. Si un jour j’écris un livre, c'est le genre de roman que j'aurais aimé écrire. #x1f4d6#xNaN Qui a déjà posé ses valises à la Villa Gloria ? Qui va le faire bientôt ?

Ouvrir un roman de Séréna GUILIANO, c'est ouvrir à chaque fois une parenthèse de douceur. C'est comme si chaque année je retournais en vacances en Italie dans ma maison de famille, retrouver des êtres chers et une douceur de vivre. Ce dernier roman ne déroge pas à cette règle. On plonge au cœur des Pouilles sous le soleil de printemps. Dans une pension de famille, au charme fou à la douceur Italienne. chaque arrivant pose ses valises et en même temps ses douleurs du quotidien. On se ressource sous le soleil italien, on essaie de se reconstruire. C'est un roman de douceur qui fait du bien à l'âme. Si vous cherchez un roman pour vous réconcilier avec la lecture, celui-ci sera parfait. Frais, léger, doux un roman parfait à glisser dans son sac lors de nos jours de morosité. Séréna GIULIANO a un talent fou pour vous redonner le sourire et vous donner envie de faire votre valise pour la rejoindre, elle et ses personnages si attachants, à vivre la Dolce Vita italienne.

Bienvenue en Italie ! Ce roman explore plusieurs thèmes notamment l’héritage familial et les liens familiaux, la résilience et la quête de soi. Un roman solaire qui donne envie de partir en voyage illico. Son écriture est vivante et immersive, j’ai apprécié me plonger dans ce roman même si de mon côté « Felicità » reste the best.

La simple idée de passer quelques jours d'avril en Italie, ça me fait tout de suite penser au roman "Avril enchanté "de Elizabeth von Arnim que j'avais adoré. Dans ce roman, nous allons faire la connaissance de deux femmes, Iris et sa mère Gloria, qui gèrent une maison d'hôtes dans la région des Pouilles, chacune à leur façon : rigoureuse et méthodique pour l'une, de manière beaucoup plus nonchalante et fantaisiste pour l'autre. Elles y accueillent des vacanciers pour quelques jours hors du temps, elles leur cuisinent de bons petits plats, leur servent des apéritifs, leur conseillent des visites, les écoutent, les cajolent, les consolent aussi parfois. Nous allons être invités à vivre nous aussi au sein de cette maison durant une semaine, en avril, comme si nous étions invités, nous aussi, et nous allons découvrir les autres vacanciers, qui tous, ont une histoire à raconter. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire qui est lumineuse, bien que le chagrin et les drames ne sont jamais bien loin, mais ici, grâce aux petites attentions d'Iris et de sa mère, les hôtes peuvent se reposer, tout oublier, ou au contraire prendre du temps pour eux et se reconstruire. Les romans de cet auteur sont comme de vraies bouffées d'air pur et d'odeur d'herbe fraichement coupée, de citron et de sauce tomate aux herbes, mais les histoires ne sont jamais nunuches ou cul-cul la praline, ce que je déteste. Ses romans nous happent, nous font sourire, mais ne surfent pas pour autant sur la vague du développement personnel ou de la bienveillance à outrance, ils sonnent justes, pas comme certains romans qui sont formatés pour être à la mode.