Chez les heureux du monde : Le livre de Edith Wharton

Poche

Archipoche

0 personnes ont réagi

Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d'un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans argent, trop honnête pour monnayer sa beauté, Lily le sait et l'admet : " façonnée pour être un ornement délicieux ", quel autre destin pour elle que d'épouser un riche mari ? Rien ne serait plus simple à satisfaire que cette ambition, si la jeune femme n'était dotée d'un caractère farouche, qui lui interdit de céder au séduisant Lawrence Selden. Et si ses charmes ne suscitaient la jalousie des femmes. Son indépendance d'esprit détonne dans l'univers codifié, superficiel, de la bourgeoisie new-yorkaise. Et son désir de réussite se heurte aux règles d'un jeu sauvage dont elle refuse d'être le pion. Déchirée entre ses principes et ses aspirations, Lily Bart est-elle aussi libre qu'elle le pense ? Dans le New York de l'Âge d'or, Edith Wharton peint la satire d'une société étouffante qu'elle connaît mieux que personne, mais qui vit ses derniers instants.

De (auteur) : Edith Wharton
Traduit par : Charles Du Bos
Préface de : Joseph Vebret

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis Babelio

Ileauxtresors

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

L’aurez-vous deviné en voyant ma robe de bal, mon chapeau piqué de fleurs, mes rubans, mes dentelles et mon éventail ? Avec ma nouvelle lecture, je suis restée dans la haute société – celle de l’âge d’or new-yorkais, à l’aube du 20ème siècle. « Chez les heureux du monde », comme le dit sardoniquement Edith Wharton. On ne peut pas dire que j’ai été très « heureuse » dans ce milieu : les mondanités, le clinquant et les cabales feutrées, très peu pour moi. En revanche, c’est peu dire que la plume d’Edith Wharton et le plaisir de la découvrir en compagnie de Chrystèle (@HordeduContrevent) ont fait mon bonheur. Quelle technique romanesque, quelle liberté de plume, quelle classe dans ces belles phrases amples et élégantes, quel art du dialogue et des punchlines – difficile à croire que ce n’est que son deuxième roman ! Paru en feuilleton dans les pages du magazine Scribner’s, il rencontra un succès phénoménal et s’écoula à 150.000 exemplaires en quelques mois. À quoi tient ce succès ? Sans aucun doute avant tout à une protagoniste fascinante. Orpheline désargentée mais issue d’une grande famille, Lily Bart est incapable de renoncer au train de vie auquel son éducation l’a accoutumée. Sa beauté ravissante et sa maîtrise des codes lui confèrent dans le beau monde un statut d’invitée qu’elle travaille à pérenniser. “She had always accepted with philosophic calm the fact that such existences as hers were pedestalled on foundations of obscure humanity. The dreary limbo of dinginess lay all around and beneath that little illuminated circle in which life reached its finest efflorescence, as the mud and sleet of a winter night enclose a hot-house filled with tropical flowers. All this was in the natural order of things, and the orchid basking in its artificially created atmosphere could round the delicate curves of its petals undisturbed by the ice on the panes.” Mais les années passant, les erreurs et la jalousie aidant, ses agréments perdent de leur valeur… Si sa présence d’esprit et sa vivacité la rendent d’emblée attachante, j’ai d’abord été rebutée par son opportunisme et sa manière de prendre presque tout le monde de haut. Puis plus je tournais les pages, plus j’étais fascinée par son ambivalence : privilégiée mais enfermée dans le carcan du regard des autres, elle semble constamment déchirée et cela la rend à la fois tragique et profondément humaine. Elle a conscience de la cruauté du jeu social auquel elle aspire à prendre part, mais peine à s’émanciper de ses réflexes acquis de longue date. Elle sait qu’un bon parti la tirerait de sa position précaire, mais elle ne parvient pas à franchir le pas, semblant faire capoter les occasions qui se présentent au dernier moment par un acte manqué ou une dérobade – sans se résoudre pour autant à épouser celui qu’elle aime vraiment. Elle échafaude des stratégies opportunistes mais semble in fine prisonnière de son intégrité. Aux prises avec ces dilemmes, son personnage évolue de manière captivante et j’ai été prise de court par la forme de candeur – et même de pureté – qui se décantent alors Miss Lily s’avilit aux yeux de tous. Je n’en dis pas plus mais vous l’aurez compris, le gratin des quartiers huppés de Manhattan, ce n’est pas de la tarte. La deuxième force du roman est d’en proposer une fresque aussi cinglante que saisissante. Wharton dépeint avec une finesse presque ethnographique (mais jamais démonstrative) les rituels, mondanités et étiquettes inintelligibles aux néophytes, l’esprit clanique des élites, leur oisiveté et leur mépris du travail, la violence de leurs rapports. Surtout, ce qui se joue en arrière-plan de l’intrigue, c’est la crispation des vieilles familles patriciennes qui se targuent d’être morales et civilisées face à l’intrusion de nouveaux riches qui ne maîtrisent pas les codes mais sont en passe de faire de l’argent la seule boussole morale – ces magnats qui construiront les gratte-ciels de la ville et fonderont le capitalisme moderne. Edith Wharton ne prend pas position, se contentant de souligner l’élégance des manières des uns qui n’empêchent pas la brutalité, l’ambition et l’arrivisme des autres. Pourtant, ce portrait sonne si juste qu’il sent le vécu. Et effectivement, l’autrice appartenait à une grande famille new-yorkaise, aimait l’argent, les tenues chics et les villas et fut poussée par sa famille vers un mariage malheureux avec un homme riche et dépressif dont elle finit par divorcer. L’ambivalence de Lily Bart est donc sans doute aussi celle de Wharton qui vilipende un milieu impitoyable mais en le drapant d’atours somptueux qui pourraient dénoter une pointe de nostalgie. Et développe le point de vue des femmes de son milieu avec une modernité étonnante, jugez plutôt : “How delicious to have a place like this all to one’s self! What a miserable thing it is to be a woman.” “‘Ah, ‘there’s the difference – a girl must [marry], a man may if he chooses.’ She surveyed him critically. ‘Your coat’s a little shabby – but who cares? It doesn’t keep people from asking you to dine. If I were shabby no one would have me: a woman is asked out as much for her clothes as for herself. The clothes are the background, the frame, if you like: they don’t make success, but they are a part of it. Who wants a dingy woman? We are expected to be pretty and well-dressed till we drop – and if we can’t keep it up alone, we have to go into partnership.” “But the mere thought of that other woman, who could take a map up and toss him aide as she willed, without having to regard him as a possible factor in her plans, filled Lily Bart with envy.” “Since she had been brought up to be ornamental, she could hardly blame herself for failing to serve any practical purpose; but the discovery put an end to her consoling sense of universal efficiency.” Ce roman est donc celui d’une époque particulièrement intéressante malgré des aspects peu reluisants comme les préjugés antisémites repris à leur compte par les personnages comme par le narrateur omniscient. Mais s’il est réédité et lu aujourd’hui, c’est que son propos sur l’obsession de l’argent, la dictature des apparences et les carcans patriarcaux reste douloureusement d’actualité. Sous ses airs de fresque mondaine, Chez les heureux du monde dévoile une mécanique sociale implacable aux échos plus contemporains qu’on ne s’y attendrait. Je ne suis pas prête d’oublier Lily Bart et ma première lecture commune Babelio – encore un grand merci à Anna (@AnnaCan) de m’avoir donné envie de lire ce roman et à Chrystèle pour nos échanges au fil des chapitres !

Signaler

HordeDuContrevent

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Tragédie feutrée… Après avoir découvert Ethan Frome, je m'étais promis de lire un autre roman d'Edith Wharton. Mon choix s'est porté sur Chez les heureux du monde, dans le cadre d'une lecture partagée avec Isabelle (@Ilesauxtrésors). Dès les premières pages, une chose m'a frappée : la différence de ton et d'atmosphère entre ces deux romans. Ethan Frome nous plonge dans une Nouvelle-Angleterre austère et rurale, où les personnages luttent contre la pauvreté et le froid, tandis que Chez les heureux du monde nous transporte dans la haute société new-yorkaise, monde d'opulence où les apparences, la richesse et les conventions sociales dictent l'existence des individus. D'un côté, Ethan Frome, un homme simple, piégé dans un mariage sans amour. de l'autre, Lily Bart, une femme élégante et raffinée qui tente de naviguer dans ce monde sans se marier. Même la plume d'Edith Wharton semble se métamorphoser : sobre et épurée dans Ethan Frome, elle devient ciselée, élégante, presque lyrique par moments, teintée d'une ironie mordante dans Chez les heureux du monde. Deux styles si différents qu'on pourrait croire ces livres écrits par deux auteurs distincts… Pourtant, au-delà de ces contrastes, une même idée traverse ces récits : l'enfermement social. Qu'ils soient pris au piège d'une petite ville glaciale ou d'un cercle mondain impitoyable, les personnages de Wharton sont prisonniers d'un cadre aux règles intransigeantes. Et tous deux racontent une chute, brutale dans Ethan Frome, lente et inexorable dans Chez les heureux du monde. Quel titre ironique, après coup… Chez les heureux du monde suit Lily Bart, jeune femme issue d'une famille aristocratique ruinée, évoluant dans la haute société new-yorkaise du début du XXe siècle. À vingt-neuf ans, belle, intelligente, parfaitement maîtresse des codes mondains, elle se trouve pourtant dans une position précaire : sans fortune, elle doit contracter un mariage avantageux pour conserver son rang. Les prétendants ne manquent pas, mais Lily répugne à un mariage sans amour. Quant à Lawrence Selden, l'homme qu'elle aime, il n'a pas la fortune nécessaire pour lui offrir la vie à laquelle elle aspire. À force d'hésitations et de mauvais choix, la rumeur à son sujet enfle, la condamnant peu à peu à une descente aux enfers. J'avoue avoir eu quelques appréhensions au début du roman. L'univers de la jet-set new-yorkaise du début du siècle, ses jeux de pouvoir et ses hypocrisies allaient-ils vraiment me captiver ? Et puis, je trouvais Lily franchement agaçante : obsédée par le luxe et la beauté, indécise, manquant cruellement de pragmatisme. Son obsession du rang social confine à l'absurde quand on comprend que son déclin est inévitable. Pourquoi ne fait-elle rien ? Pourquoi refuse-t-elle d'agir, préférant sombrer, anesthésiée par la drogue, plutôt que de se prendre en main ? Mais plus j'avançais, plus Lily m'apparaissait dans toute sa complexité. C'est un être profondément déchiré. Elle est lucide, bien plus qu'il n'y paraît, mais son idéalisme la paralyse. Elle connaît les règles du jeu social, mais ne parvient pas à s'y plier totalement. Son ambition se heurte sans cesse à son intégrité, son sens de l'honneur la pousse à des choix qui précipitent sa chute. Elle pourrait utiliser les lettres compromettantes de Bertha Dorset pour sauver sa réputation, mais s'y refuse. Trop fière ? Trop idéaliste ? Probablement les deux. « Mrs. Bart était célèbre à cause des effets illimités qu'elle tirait de moyens limités, et, pour Mrs. Bart ainsi que pour ses connaissances, il y avait une sorte d'héroïsme à vivre comme si l'on était beaucoup plus riche qu'on ne l'était réellement ». Au-delà du destin de Lily, Chez les heureux du monde est une fresque acérée où Edith Wharton dissèque avec une précision cruelle les faux-semblants de la haute société new-yorkaise. Sous les dorures et le raffinement, c'est un monde régi par l'angoisse de la chute, où la sincérité s'étouffe sous le poids des convenances. Une société où les rumeurs s'infiltrent comme un poison, où les sourires dissimulent des poignards, où la disgrâce guette au moindre faux pas. L'un des passages les plus marquants demeure ce voyage dans le Sud de la France : on y devine des prairies dorées par le soleil, des jardins vibrants de lumière, des femmes en robes de dentelle et des hommes en habits de tennis. Un décor éclatant, presque irréel… où se trament pourtant les jeux de pouvoir les plus perfides, où l'hypocrisie se pare d'élégance, où le mensonge danse sous le ciel limpide. Mais si ce roman dépeint avec brio les vanités de son époque, il en reflète aussi les préjugés, notamment à travers la figure de Simon Rosedale. Riche, ambitieux, mais relégué à la marge par une aristocratie protestante qui ne le tolère qu'avec condescendance, il incarne le spectre du parvenu selon les stéréotypes d'alors. Wharton l'esquisse avec des traits où percent les clichés antisémites de son temps : son physique, son comportement sont teintés des codes narratifs d'une époque où l'antisémitisme se glissait jusque dans la littérature. Mais en le dotant d'une intelligence fine, d'une sensibilité, voire d'une forme d'honnêteté plus franche que celle des élites qu'il côtoie, surtout vers la fin du roman, l'autrice ne tombe pas dans la caricature absolue. Reste la question troublante que je me suis posée : Edith Wharton, elle-même issue de cette haute société, est-elle prisonnière des préjugés de son milieu reflétant ainsi son propre antisémitisme, ou cherche-t-elle, par touches discrètes, à en exposer l'absurdité, en témoin de son époque ? Il m'est d'avis que les deux ressorts s'entremêlent… Enfin, au-delà du portrait social, ce livre résonne comme une tragédie féministe, subtile mais implacable. Wharton y dévoile le destin des femmes de cette caste, élevées dès l'enfance pour n'être que des apparitions gracieuses, de belles illusions façonnées pour plaire et dépendre des hommes. « le mariage n'est-il pas votre vocation ? N'est-ce pas pour cela qu'on vous élève toutes ? » Lily en est l'incarnation tragique : nourrie au goût du luxe sans avoir les moyens de se l'offrir, formée à exister dans le regard des autres sans savoir comment exister par elle-même. Trop indépendante pour accepter docilement la place qu'on lui assigne, trop fière pour céder au calcul, elle est prise dans un dilemme sans issue. Si elle épouse un homme riche, on la juge opportuniste ; si elle suit son coeur, on la condamne à la misère. Aucun choix ne lui permet de s'en sortir intacte. Contrairement à tant d'autres héroïnes de son temps, elle refuse à la fois la soumission et le cynisme. Cette posture, à la fois sublime et déchirante, fait d'elle une figure féministe avant l'heure, une femme qui tente d'échapper au rôle imposé, quitte à s'y briser. Notons que si le féminisme du texte est certes subtil et discret, il est par moment d'une modernité étonnante : « Mais la seule idée de cette femme qui pouvait à volonté adopter un homme, puis le rejeter, sans avoir à la considérer comme un facteur possible dans ses plans, remplissait Lily Bart d'envie ». Mais ce qui m'a peut-être le plus séduite dans ce roman, c'est la façon dont Wharton décrit la nature. Ses descriptions sont d'une élégance rare, d'une mélancolie profonde, et elles ne sont jamais anodines. La nature semble répondre en écho aux dilemmes de Lily, accompagnant ses moments de solitude et de réflexion. La lumière, le climat, les saisons traduisent ses états d'âme. Un coucher de soleil éclatant, un paysage paisible… autant d'illusions de bonheur et de stabilité, aussitôt dissipées. « S'asseyant sur la marche la plus élevée de la terrasse, Lily appuya la tête contre le chèvrefeuille qui festonnait la balustrade. le parfum des dernières fleurs semblait une émanation de ce décor paisible, du paysage bien stylé qui atteignait le dernier degré de l'élégance rurale. Au premier plan, s'embrasaient les teintes chaudes des jardins. Au-delà, c'était la pelouse avec ses pyramides d'érables en or pâli, ses sapins veloutés, ses pâturages en pente, tachetés de bétail ; et, à travers une longue clairière, la rivière s'élargissait en lac sous la lumière argentée de septembre. Lily n'avait nul désir de se joindre au groupe qui entourait la table à thé : ce groupe représentait l'avenir qu'elle avait choisi ; elle en était satisfaite, de cet avenir, mais sans hâte d'anticiper ses joies ». La plume de l'auteure, particulièrement ciselée, raffinée, subtilement ironique n'est pas sans rappeler celle d'un contemporain (et ami proche) d'Edith Wharton, à savoir Henri James. Nous y retrouvons la même analyse psychologique d'une grande finesse, la subtilité des relations sociales, l'art des silences et des non-dits. Au final, Chez les heureux du monde est un roman qui m'a peu à peu fascinée après m'avoir tout d'abord interpellée, où la grande finesse de l'analyse sociale se mêle à une tragédie intime bouleversante, où la beauté côtoie la cruauté, ou l'ironie masque la tragédie. Lily Bart est un personnage agaçant, sublime, terriblement humain. Trop fière, trop fragile, trop idéaliste pour survivre dans le monde auquel elle appartient. Je remercie Isabelle pour cette lecture partagée toujours riche en échanges, en analyses et en questionnements permettant d'avoir une lecture plus attentive. Pour un livre d'une telle richesse, c'est indéniablement une excellente initiative ! Grâce à nos échanges, j'ai pu ainsi appréhender un angle d'analyse que j'avais quelque peu délaissé, à savoir qu'il y avait sans aucun doute du Edith Wharton dans Lily Bart. En effet, l'auteure américaine vient de l'aristocratie newyorkaise, elle a vécu un mariage malheureux sans amour, n'a pas hérité contrairement à ses frères et a connu le succès grâce à ses livres…Elle sait ce qu'être une femme dans une telle société, elle en connait les ressorts, les faux-semblants. Et sans doute ce vécu explique une telle finesse dans l'analyse psychologique des personnages ! « La société est un astre en mouvement qu'on est apte à juger selon la place qu'il occupe dans le ciel de chaque individu ».

Signaler

Mathdoc

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Après avoir lu le temps de l'innocence, je voulais découvrir l'œuvre la plus célèbre d'Édith Wharton. Même si j'avoue avoir davantage apprécié ma précédente lecture, j'ai aimé cette lecture un peu lente. La description de cette société superficielle, où chacun doit rester à sa place. C'est aussi le roman de l'échec.

SOLANE1960C

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

Pauvre Lily Bart, bien insouciante au début du roman, qui sera brisée par la société corsetée du Vieux New York, si bien décrite par Edith Wharton qui en est elle-même issue. Amie de Henry James et de Paul Bourget, l'auteure quittera son pays pour s'installer en Europe en 1903, où elle deviendra la première femme ayant obtenu le prix Pulitzer pour Le Temps de l'innocence (1920). Lily, son héroïne, issue d'un milieu modeste, indépendante d'esprit, va progressivement souffrir de la solitude et du manque d'argent car elle refuse de vendre sa beauté et d'épouser certains "bons partis". La haute société est décidément très cruelle et l'intrigue superbement dépeinte par une de mes écrivaines préférées.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782352879923
  • Collection ou Série
    Classiques d'hier et d'aujourd'hui
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    493
  • Dimensions
    180 x 112 mm

L'auteur

Edith Wharton

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

7,80 € Poche 493 pages