Les Essaims : Le livre de Chloé Chevalier

Un roman de Science-Fiction Optimiste court et doux qui nous questionne sur notre place dans l’univers et sur le cycle de la vie :D J’ai d’abord été marquée par la plume très poétique de Chloé Chevalier, ainsi que l’ambiance globale qui me fait un peu penser à un roman de Becky Chambers :) Le texte est assez contemplatif avec une protagoniste neuroatypique, Tenyka, qui découvre comment les êtres humains se vivent au sein du système Texi-221. Elle arrive en pleine Rotation, une migration cyclique entre 3 planètes qui introduit une idée importante : tous les 51 ans, la planète est laissée en jachère pour lui laisser le temps de se reposer et de se reconstruire avant d’accueillir de nouveau des animaux, puis des humains. Le parallèle avec notre présence sur Terre et l’exploitation sans fin de ses ressources est donc intéressant. Cette intrigue, ancrée dans le temps qui passe, est pourtant portée par Tenyka qui n’a aucune notion de temps, notamment à cause de ses voyages dans l’espace-temps entre les différentes planètes. Cela contribue à accentuer l’idée de contemplation et du monde qui évolue autour de nous sans que nous ayons l’impression d’évoluer nous aussi. Elle voyage dans une Reine, un vaisseau permettant l’essaimage des planètes et rendu vivant grâce à la Matière Pourpre. Ce vaisseau est presque un personnage à part entière, avec sa propre conscience qui interagit avec celle de la protagoniste. Il y a aussi la grande question du libre arbitre avec Tenyka d’un côté, qui obéit à ce qu’elle a toujours appris et les habitant.e.s des planètes qui choisissent la vie qu’iels veulent avoir au moment de la Rotation, pendant lequel le changement est vu comme une chose positive. Bref, une utopie toute douce et rapide à lire que je vous recommande !

Un court roman nous décrivant le voyage de Tenika et sa reine qui essaime les mondes où l'humanité décroit. Cette reine-vaisseau spatial où le temps disparait et où l'espace déshumanise met la conductrice au centre d'une relation avec une humaine embarquée telle une passagère clandestine. Le choc est surprenant et touchant. Un joli livre sur une tranche de la vie de Tenika.

C’est la critique de Lenocherdeslivres qui m’a donné envie de lire cette novella. Chloé Chevalier est une auteure que je découvre et j’ai beaucoup aimé son écriture. Je la trouve très poétique. J’ai eu un peu de mal à m’immerger dans l’univers de Tenyka, la conductrice d’un vaisseau qui transporte de la Matière Pourpre pour ensemencer des mondes. Je pense que c’est parce que je ne suis pas parvenue à considérer l’histoire de son point de vue. J’ai été plus intéressée par le mode de vie des habitants du système Texi-221. Choisir sa vie, la choisir réellement… en serions-nous capables ? « Je ne la [la terre] fatigue pas. Je lui accorde des jachères calmes, où elle peut se refaire des herbes sauvages et des fleurs pendant toute une saison. Ainsi, sous cette parure souvent épineuse, elle recompose en silence ses couches d'humus nourricier et ses veines d'eau. » (H. Bosco) J’aurai trop aimé passer plus de temps avec Gamal, Henio et les autres. J’aurais aimé suivre quelques Rotations, … C’était un peu trop court. J’ai terminé ma lecture un peu triste : [masquer] « L’enfant va bien : il est un tas d’ossements blanchis, friables déjà, sereins dans leur silence. Je me sens très heureuse. Quand je sors, sa tortue est là. Elle m’attend, car le temps n’a pas voulu d’elle. » [/masquer] Je lirai probablement d’autres textes de l’auteure. Challenge mauvais genres 2025 Challenge multi-auteures SFFF 2025

Juste le temps de nous présenter le concept, certes intéressant de la rotation des planètes, qui remplace la simple rotation des terres, que déjà c'est terminé. Un format nouvelle trop court pour exploiter l'idée pour moi, malgré les belles idées autour de la nature, des relations, des rythmes et du temps qui passe. J'avais besoin de plus, notamment pour le développement des personnages et du trio qu'on ne suit que de loin, en étant extérieur. L'autrice m'avait habituée à plus d'implication. Je reste sur ma faim.