Candide : Le livre de Voltaire
LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE
Comme disait parfois son précepteur Pangloss, si Candide n'avait pas été chassé d'un beau château à grands coups de pied au derrière pour l'amour de mademoiselle Cunégonde, il ne serait pas là, dans sa petite métairie pleine d'orangers, à manger des pistaches et à cultiver son jardin.
Les voyages et les aventures de Candide à la poursuite de la sagesse et du bonheur donnent le vertige. Comment garder son optimisme quand on va d'horreurs en catastrophes ? Partout dans le monde, les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, l'art de vivre en paix avec soi et avec les autres. Et l'amour de la liberté.
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
De (auteur) : Voltaire
Préface de : Pierre Malandain
Expérience de lecture
Avis Babelio
titimeccano
• Il y a 1 mois
Accompagné de Pangloss, précepteur et optimiste infatigable et de Cunégonde dont il est amoureux, Candide, chassé du paradis figuré par le château du baron Thunder-ten -tronckh, part courir le monde échappant de justesse aux pires violences : guerre, naufrage, exécution, maladie, tremblement de terre, ... Écrit en 1759 et attribué -malicieusement par Voltaire lui-même- au Docteur allemand Ralph, « Candide ou l’Optimisme », conte philosophique plein d’humour, dénonce tour à tour le fanatisme, la guerre, l’esclavage, la lâcheté, les consensus, l’hypocrisie religieuse et sociale, la tromperie et la malhonnêteté. Voltaire s’oppose à l’idée de fatalité -en particulier celle du mal-, en posant le principe de responsabilité de l’être face à sa destinée. Refusant l’optimisme béat lié à la religion et l’existence de Dieu, Voltaire contredit Leibniz et sa vision divine s’appuyant sur une « harmonie préétablie ». La réalité vue avec lucidité permettra en confiance à l’individu d’améliorer sa condition humaine. « Il faut cultiver son jardin » nous dit Voltaire en conclusion… Ce texte -en même temps si drôle- tout scintillant des « Lumières » du XVIIIé nous éclaire étonnamment encore aujourd’hui.
ThomasLe_Bret
• Il y a 1 mois
Une œuvre mythique et classique qui a traversé les siècles en devenant un modèle de la philosophie des Lumières. Dans ce récit d'un voyage initiatique, Candide est confronté à la réalité du monde après avoir vécu dans un petit paradis sur Terre. Il remet en question la philosophie enseignée par le philosophe du château avec ce qu'il découvre durant son voyage. Difficile de passer à côté et un livre que tout le monde devrait lire, logique qu'il soit toujours au programme scolaire.
FranckC_Sixt
• Il y a 1 mois
La morale de ce conte pourrait être : « Pour vivre heureux, sachons nous contenter des fruits de notre travail. » Le personnage de Candide est d’une naïveté horripilante. Si seulement la vie pouvait être aussi simple. Pauvre Candide ! Il est également optimiste, résilient, résolu et persévérant. Convaincu qu’il parviendra à ses fins. Heureux Candide ! J’ai beaucoup aimé.
LedZep69
• Il y a 1 mois
Candide, fils d'une baronne et d'un gentilhomme d'un coin de Westphalie est chassé de son paradis, le château de Thunder-ten-tronckh, pour cause de butinage avec Cunégonde, la fille de son hôte. Pangloss, son maître à penser subira le même sort, pour les mêmes raisons, mais avec une servante. Tous deux vont parcourir le monde dans un voyage où l’optimisme sans bornes et crétin de Pangloss sera mis à mal. Dès les premières lignes de ce conte philosophique, Voltaire adopte un ton ironique très mordant, avec ici une baronne respectée parce qu'elle est grosse, là un château beau parce qu'il possède une porte, des fenêtres et une tapisserie... Sa causticité prend une belle ampleur lorsqu'il se lance dans la critique de l'éducation militaire, l’imbécillité des guerres, il parle de boucherie héroïque, un oxymore superbe. L'écrivain fustige tour à tour le droit international, le système colonial, la justice, la liberté des mœurs de son époque... Les religions et leurs lots de fanatiques sont aussi condamnés par l'auteur qui s'étonne que l'on fasse brûler un hérétique pour empêcher la terre de trembler. Voltaire s'indigne de la méchanceté de l'homme à l'encontre de son prochain, l'homme est un loup pour l'homme, écœuré par sa cupidité, sa sournoiserie, voire la vacuité de son discours, bien en opposition avec l'optimisme béat et aveugle de Pangloss. Ce dernier qui affirme que tout va bien dans le meilleur des mondes possible, la preuve en étant que l'homme possède un nez afin de pouvoir porter des lunettes... Ce conte philosophique m'amuse beaucoup dans ses premiers chapitres dont j'apprécie l'esprit sarcastique. Ensuite, le propos devient un peu trop répétitif, et je me m 'ennuie lorsque Voltaire règle ses comptes avec la société parisienne, et je me perds lorsqu'il vide son sac vis-à-vis des littérateurs. Il y a aussi dans ce récit énormément de références historiques et philosophiques que je n'ai pas, mais pour sa première moitié, le livre reste incontournable....
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782266296069
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 160
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- Dimensions
- 179 x 109 mm
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1,90 € Poche 160 pages