Court toujours : La fille au fond du canal : Le livre de Sylvie Allouche

Dans la collection Court toujours ça va vite. Et avec La fille au fond du canal, ça va très vite ! Que feriez-vous si dans la nuit vous entendiez des coups de feu et aperceviez une fille sauter dans un canal? Ben, Zac, il saute dans l'eau froide ! Et là c'est parti ça commence, ça déroule plus vite qu'un film d'action américain mais... ben c'est tout et pourtant les questions se bousculent dans la tête de Zac et celle du lecteur. Parfois ça va trop vite ou pas dans la direction qu'on attendait. C'est ce qui m'est arrivé à la lecture du livre mais il faut se laisser emporter avec Zac et découvrir qui est cette fille repêchée au fond du canal. Un thriller pour ceux qui aiment que ça envoie tout de suite ! Moi, là, j'aurai aimé qu'on prenne un peu plus le temps mais comme on dit : Court toujours !

Je suis d’habitude hyper fan de cette collection. Le format court est toujours hyper bien pensé et permet de se plonger hyper vite dans l’ambiance et de vivre très rapidement beaucoup d’émotions. Vous l’aurez compris, je n’ai pas eu ces sensations cette fois ci. Même si j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai trouvé que l’histoire était un peu trop tirée par les cheveux et que pour que l’intrigue soit vraiment bien développée, il n’aurait pas fallut un format court.

Zac a seize ans, il vit dans un petit appartement avec ses parents, Patrick, métallurgiste et Viviane, assistante parentale, ses sœurs Eleonore et Ariane et son petit frère Arthur. La promiscuité lui pèse et la nuit, il sort sur les quais. Une nuit, il voit une femme poursuivie par deux hommes sur les quais, celle-ci est blessée par un tir de revolver et tombe à l’eau ; Zac n’hésite pas à plonger et sauve la vie de la jeune femme, il la ramène dans l’appartement d’une voisine dont il a les clés et la soigne. Elle s’appelle Vera et tente d’échapper à des gangsters qui ont commis un casse avec sa colocataire, Dolly. “Sylvie Allouche fait des études en théâtre avant de devenir comédienne pendant dix ans. Depuis, elle partage son temps entre deux passions : la photographie (...) et l'écriture. En tant que photographe, elle collabore avec l'agence internationale Bridgeman-Giraudon [spécialisée en] histoire de l'art. Elle commence sa carrière d'écrivain en commençant d'abord (...) l'écriture d'ouvrages documentaires axés sur l'histoire des civilisations. Elle écrit vingt-six volumes pour la collection Il était une fois l'homme et contribue à plusieurs ouvrages documentaires traitant de ce sujet. Après une année passée à explorer le domaine du journalisme et de l'édition, elle se consacre à l'écriture de livres pour la jeunesse. Elle écrit en particulier une série de romans policiers, centré sur le personnage d'une commissaire, Clara Di Lazio, (...) Stabat Murder en 2017, Snap killer en 2019, Serial Tattoo en 2020, Go fast, go slow, en 2022 et Sorry Mom en 2024.” source : Wikipédia Sylvie Allouche a reçu en 2018 le prix des Ados pour Stabat Murder, en 2020 le prix Ados Rennes/Ille-et-Vilaine 2020 pour Snap killer. Il s’agit d’une nouvelle dans le format de la collection Court toujours chez Nathan qui compte déjà une petite trentaine de titres. L’histoire est simple, le sauvetage par un adolescent d’une jeune femme agressée par deux malfrats. En arrière-plan, l’adolescent va ressentir de premiers émois et il va aussi se rendre compte de l’amour de sa famille dans cette situation périlleuse. Une histoire sans surprise mais généreuse avec une thématique forte sur la solidarité.

Que feriez-vous, vous, si une fille se faisait tirer dessus et sautait dans le canal ? Très addictif, ce roman captive l'attention du lecteur dès les premières pages et ne la relâche pas avant la toute dernière. Le talent de lautrice pour instaurer un suspense grandissant est encore une fois ici démontré avec ce court texte qui se dévore d'une traite. Un seul regret : que la dernière page en soit justement une ! On aimerait connaître la suite de cette histoire riche en mystère et en rebondissements !