Dix minutes à perdre : Le livre de Terkel Risbjerg

Bande dessinée lue sans lire le résumé, sans lire de critiques. Je découvre donc à la fin qu’il s’agit d’une adaptation d’un roman jeunesse. On y croise pêle-mêle un ado sans internet ni téléphone (espère rare), un plombier peu commode et un braqueur mort qui laisse un message sur le mur. Le scénario est rythmé et le suspense ne porte pas forcément sur le fait de trouver ou non le trésor, mais plus sur tout ce qui va se passer avant le retour des parents. Sur la partie illustration, ce n’est pas un style de dessin que j’apprécie mais c’est expressif et cela aide à la lecture de cette histoire : les méchants ont bien des têtes de méchants ! Il y a aussi pas mal de travail sur les onomatopées qui offre la bande son et complète efficacement le texte. Les adaptations en BD sont toujours très chouettes en bibliothèque. Les lecteurs de romans peuvent ainsi se faire plaisir avec des images. Et les lecteurs de BD iront peut-être piocher dans le rayon roman.

Dix minutes à perdre est une adaptation du roman de Jean-Christophe Tixier. Dans la même collection, j'avais déjà lu Dix minutes en mode panique. Tim vient d'emménager dans une nouvelle ville, ses parents le laisse un week-end tout seul. Il ne connait personne alors quand son père lui propose d'en profiter pour décoller la tapisserie, il traine des pieds mais le fait. C'est alors qu'il découvre le message laissé sous la tapisserie par un ancien propriétaire. Rapidement, Tim est rejoint par sa voisine Léa qui lui apprend qu'il y a eu un assassinat dans la maison. Les enfants n'ont pas besoin de plus de 10min pour échafauder des liens entre le message sous la tapisserie et l'assassinat. Et puis, il y a cet étrange plombier qui vient faire des réparations à la cave et qui ne veut surtout pas avoir les enfants dans les pattes. Et si lui aussi était lié à l'histoire ? Tim et Léa n'ont que deux jours pour démêler l'affaire ! Je ne suis pas très fan des dessins de cette bande-dessinée, mais je me suis laissée prendre par l'histoire. Le suspens est à son comble, on a envie de savoir comment tout ça va se démêler ! Une BD d'enquête assez sympa, à proposer en collège.

J’ai lu cette adaptation d’un roman jeunesse de Jean-Christophe Tixier, attiré par le nom de Terkel Rijsberg, dont j'apprécie le style graphique simple et brut, avec l’usage de couleurs intenses et l’utilisation des contrastes qui renforcent le ton d’angoisse de l’intrigue. C’est un récit de suspense, basé sur le dévoilement progressif du mystère. Tim vient de déménager, ses parents l’ont laissé seul dans la nouvelle maison pour quelques jours avant de le rejoindre. Il découvre que l’ancien propriétaire est mort dans cette maison d’une mort suspecte. C’était un ancien braqueur et le fruit de son braquage n’a jamais été retrouvé. Les dix minutes à perdre, c’est le temps que ses parents lui ont demandé de consacrer à décoller la tapisserie de sa chambre, dessous celle-ci, il découvre le récit de l’ancien braqueur. La ficelle du texte qui se dévoile au fur et à mesurer et qui fait monter le suspense, est un procédé assez facile et déjà vu, mais c’est bien rythmé, les personnage sont attachants, la tension monte de page en page, on est tenu en haleine, c’est ce qui compte. Je n’ai pas totalement adhéré, l’intrigue est une peu bancale, pourquoi le braqueur aurait écrit sur le mur puis recollé la tapisserie par dessus, c’est assez capillotracté, il faut le reconnaître, mais si le procédé peut paraître une astuce un peu facile pour un lecteur qui en a vu d’autres, l’effet fonctionne sans doute bien plus efficacement sur son public cible, 9-13 ans, qui sera sans doute comblé par le crescendo de l'intrigue et la personnalité attachante de Tim.

Depuis plusieurs années, je propose ce fameux roman à mes élèves de CM2 dans le rallye lecture et j’ai vraiment adoré redécouvrir cette histoire sous forme de bande dessinée. Cet ouvrage est un véritable page-turner mis en dessin par Terkel Risbjerg ! L’histoire est très prenante et dès les premiers pages, les jeunes lecteurs peuvent s’identifier à ce personnage qui a la chance de passer deux jours… tout seul … sans ses parents ! Comme son père lui a demandé, il commence sa première journée en détapissant les murs de sa chambre car il vient d’emménager dans une très vieille maison… Mais au bout de quelques minutes, il tombe sur un mystérieux message écrit derrière le papier peint : « Ceci est mon histoire » … Ni une, ni deux, avec l’aide de sa voisine Léa, il part enquêter sur l’ancien propriétaire et découvre qu’il a fait de la prison pour avoir braqué une banque ! Les illustrations, très colorées, plongent immédiatement les enfants au cœur d’un univers frissonnant ! Terkel Risbjerg  a un style graphique bien particulier (très proche des films d’animation) que j’ai beaucoup apprécié … une sorte de « Bd moderne » qui plaira à coup sûr aux plus jeunes ! Amateur de bandes dessinées et de frissons, cette BD est faite pour vous ! Je suis sûre qu’elle va avoir beaucoup de succès dans ma classe dès la rentrée des vacances de la Toussaint ! J’ai hâte que mes élèves découvrent cette nouvelle adaptation … Et le petit PLUS ?? Cette histoire existe également en version DYSCOL : une collection que j’apprécie particulièrement car elle est complètement adaptée aux enfants dyslexiques … Promis, je vous en reparle très vite !