Elia, la passeuse d'âmes - tome 3 Saison chaude : Le livre de Marie Vareille

Tome final d'une belle série dystopique. C'est avec joie que j'ai commencé ce troisième tome, mais aussi beaucoup d'attentes : je ne voulais pas être déçu. N'étant pas habitué à ce genre de littérature (de la dystopie jeunesse), j'avais commencé cette série avec quelques appréhensions et difficultés, qui avaient été rapidement dissipées pour laisser place à beaucoup de plaisir. Je trouve que ce tome clôture très bien la série. On y retrouve beaucoup d'actions et de révélations, les personnages gagnent en complexité. L'alternance des points de vue permet d'enrichir le texte et de balader le lecteur à travers cette société dystopique. Tout y passe : violence, inégalité, mépris de classe, trahison, abus... On retrouve ainsi les grands thèmes propres aux dystopies. Je ne connaissais de l'autrice que ses romans adultes. Je trouve bluffante sa capacité à changer de style, en passant de livres feel-good pour adultes à des dystopies très sombres pour les adolescents. Elle prouve encore une fois son talent d'écrivaine. On aimerait voir plus souvent les autres écrivains sortir de leurs zones de confort : à quand une fantasy d'Anna Gavalda ou de David Foenkinos ? une romance de Franck Thilliez ? Allez, un peu de folie dans ce monde trop souvent cloisonné.

Avec ce troisième et dernier tome, Marie Vareille clôt son histoire en mettant en lumière une idée centrale : seuls, les personnages vacillent, mais ensemble, ils deviennent une véritable force. L’oppression semble totale, le gouvernement qui contrôle vie et mort est plus puissant que jamais, et pourtant, l’espoir demeure. Car l’envie de liberté finit toujours par s’élever, même dans les pires ténèbres. Si les thématiques abordées restent classiques pour le genre – rébellion, lutte des classes, espoir d’un monde meilleur – l’autrice a réussi ) ma captivé même si, il faut l'avouer, un peu moins que dans les tomes précédents. J’ai trouvé que le dernier affrontement s’étirait un peu trop en longueur, mais l’ensemble reste cohérent et bien rythmé. L’univers, et je le regrette est limité en termes de décors et d’exploration, pourtant il est compensé par une analyse de l’évolution psychologique des personnages. J4avais pu le constater dans le tome 2, mais ici cela prend tout son sens : les personnages grandissent, acceptent leurs failles, ont des doutes et leurs certitudes vont être brisées. Ainsi, l’essentiel du roman se déroule entre la Ville Éphémère et le Palatium, où tout converge vers un affrontement inévitable. Tous se retrouve pour s'unir et défendre leur vie, leurs valeurs. Ce troisième tome met moins l’accent sur la brutalité que son prédécesseur et a une part de fatalité et de reconstruction jusqu'à la délivrance, où chacun tente de se reconstruire malgré les blessures du passé. Si la conclusion est relativement prévisible, elle n’en reste pas moins satisfaisante et apporte une véritable clôture à cette trilogie.

C'est avec un petit pincement au coeur que je termine cette saga qui va rester une de mes préférées en terme de dystopie ! Ce dernier tome est haletant, les actions et rebondissements s'enchainent si bien qu'on ne voit pas comment tout cela va se terminer. C'était intense et touchant, les personnages sont toujours très bien travaillés avec des personnalités fortes et attachantes !

C'est avec un petit pincement au coeur que je termine cette saga qui va rester une de mes préférées en terme de dystopie ! Ce dernier tome est haletant, les actions et rebondissements s'enchainent si bien qu'on ne voit pas comment tout cela va se terminer. C'était intense et touchant, les personnages sont toujours très bien travaillés avec des personnalités fortes et attachantes !