Et que dieu me pardonne : Le livre de Claire Norton

Tout cela pour du sel. Un 1er mai chez Elodie, c’est grand repas familial. Alors elle tient à ce que tout soit parfait. Car elle est comme cela Elodie, elle veut être la maman idéale pour ses deux filles et l’épouse de rêve pour son Stéphane chéri. Alors si pas de sel dans sa blanquette de veau maison, cela ne sera pas un régal. Elle décide d’emmener sa fille Maëlle et la déposera près de la superette du coin pour qu’elle aille acheter ce fameux sel. C’est la première fois que la jeune fille se retrouve seule à effectuer cette tâche. Et ce sera la dernière. Car Maëlle est retrouvée morte quelques heures plus tard. Son assassin a été retrouvé. Il a été acquitté. Elodie est morte aussi en même temps que Maëlle, enfin son coeur est mort. Les seules choses qui l’animent désormais : la vérité et la vengeance. Mettra-t-elle celle-ci en exécution? Qui est réellement l’homme qui a tué sa fille? Qu’en est-il de son mari et de son autre fille? Claire Norton écrit bien. Elle écrit terriblement bien. Et elle n’a pas peur de changer de registre. Passant d’un roman si émouvant qu’était PAR LA FORCE DES CHOSES à ce percutant thriller qu’est ET QUE DIEU ME PARDONNE était quand même très audacieux. Et pour ma part, pari gagné. Totalement. La force de Claire reste de relater des histoires psychologiquement très complexes et pourtant de nous les offrir avec une clarté incroyable. Elle a cette subtilité de nous faire aimer ses personnages, de les rendre si empathiques et attachants. Elle possède ce don de nous faire plonger dans nos tripes afin qu’on puisse aussi ressentir intensément ce que vivent les protagonistes. Les deux essentiels que sont Elodie et Frédéric (l’”assassin”) sont d’une puissance émotionnelle que j’ai été chamboulés à plusieurs reprises par leurs vécus et par leurs actions. Malgré ce que l’on peut croire, cela reste un roman très humain, qui apporte une autre facette sur l’idée de pardonner et d’aimer ses proches. J’ai apprécié aussi cette réflexion sur la foi et de sa véritable nature spirituelle. Est-elle uniquement religieuse ou pas? Pas de temps mort, l’écriture est fluide, parfois noire et oppressante, mais tellement lunimeuse après coups. Avec ce livre (quasi un huis-clos) qui incarne la déchéance d’une famille après la mort d’un enfant, qui glorifie l’amour maternel et paternel, Claire Norton relance également cette foutue et sempiternelle question : qu’aurais-je fait à sa (leur) place? Et qui est cette mystérieuse dame qui arrivera de manière inopinée dans cette quête de vérité?

#128313;Élodie a perdu sa fille Maëlle tragiquement.Elle n’arrive pas à faire son deuil et quand l’homme accuse du meurtre est libéré de prison, son envie de vengeance est décuplée. #128313;Il est difficile d’en dire plus sans risque de spoil, mais ce huis clos entre Élodie et Frédéric est glaçant. Alors qu’Elodie flirte dangereusement avec la folie, Frédéric lui se dévoile progressivement. #128313;J’aime beaucoup l’écriture de @claire.norton.auteure et j’ai encore une fois été séduite par cette histoire. J’ai été traversée par tout un panel d’émotions au fil de ma lecture : la colère, la tristesse et l’incompréhension même. Si j’avais soupçonné le dénouement j’avais quand même hâte de connaître la vérité et les explications.

"Et que Dieu me pardonne" de Claire Norton est un roman bouleversant qui plonge le lecteur dans une histoire profondément humaine et déchirante. L'auteure, fidèle à son style, aborde des thématiques lourdes avec une plume délicate et une justesse émotionnelle remarquable. Le roman raconte l'histoire de personnages confrontés à des situations extrêmes, où le passé et les secrets refont surface, bouleversant leurs vies. Claire Norton parvient à captiver son lecteur dès les premières pages grâce à une narration immersive et des personnages authentiques, qui résonnent par leur complexité et leur vulnérabilité. Ce livre est une véritable montagne russe émotionnelle. Le récit est empreint de douleurs, de regrets, mais aussi de résilience et de rédemption. Il aborde des sujets difficiles et éprouvants, mettant en lumière la capacité humaine à surmonter les épreuves les plus sombres. La plume de Claire Norton est, une fois de plus, d'une grande finesse. Son écriture est à la fois poétique et percutante, chaque mot semble pesé avec soin pour susciter des émotions puissantes chez le lecteur. Les descriptions sont vivantes et les dialogues, d'une grande authenticité, renforcent l'immersion dans l'histoire. Cependant, "Et que Dieu me pardonne" n'est pas une lecture facile. Les thèmes abordés peuvent être lourds et bouleversants. Il faut s'y préparer, mais l'expérience en vaut la peine. Claire Norton réussit à offrir un récit poignant qui laisse une empreinte durable sur le lecteur. En conclusion, "Et que Dieu me pardonne" est un roman intense et émouvant, magnifié par la plume juste et sensible de Claire Norton. C'est une œuvre à la fois déchirante et inspirante, qui rappelle la force de l'humanité face aux tourments de la vie.

Ce n'est pas pour moi le livre préféré de Claire Norton. J'ai eu du mal à supporter tout au long du livre les sentiments de haine, de revanche ... Même si le sujet est certainement grave et il est intéressant d'y réfléchir Histoire d'une femme, pour qui tout va bien, dont sa fille de 8 ans meurt, elle a été tuée. Tout le livre raconte la haine de la mère pour le présumé assassin. Pour elle, il est insupportable qu'il n'ait fait que 3 ans de prison. A sa sortie, elle n'a qu'une idée, savoir ce qui s'est passé, se venger' Quelles sont nos limites ? L'insupportable nous ferait il dépasser la ligne rouge ? Et enfin, le pardon est il possible ? J'ai moyennement aimé