La Charmante librairie des jours heureux : Le livre de Jenny Colgan

Une bibliothécaire/libraire, un van transformé en librairie, une nouvelle vie : ce livre était forcément fait pour moi !Tout cela combiné à la plume de Jenny Colgan, légère et drôle, et j’ai succombé ! J’ai essayé de prendre mon temps, de le savourer mais les pages se tournaient tellement vite ! Et voilà qu’en quelques petits jours c’était la fin ! J’ai ressenti une forte sensation d’apaisement au début de ma lecture, et presque tout du long en fait, même lors des passages un peu plus mélancolique. L’autrice ne verse pas dans le mélodrame et son héroïne non plus ! Et malgré des rebondissements qu’on ne trouve que dans les livres (enfin il me semble), l’histoire est bien tournée. Une lecture doudou en plein Highland au milieu des livres avec une passionnée de lecture, agrémentée de quelques hommes séduisants et forts (et parfois en kilt) ! Vraiment, je ne vois pas ce qu’il y a de mieux !

La charmante librairie des jours heureux est un livre qui m’a réconciliée avec la plume de Jenny Colgan. J’y ai retrouvé la bulle réconfortante que j’avais eu des années plus tôt en lisant La petite boulangerie du bout de monde. La charmante librairie des jours heureux est un roman feel-good, une petite bulle de douceur et de bonheur. Dans ce roman, nous suivons Nina, une jeune anglaise, passionnée de livres qui suite à des coupes budgétaires va devoir trouver un nouvel emploi. De bibliothécaire, elle va devenir libraire ambulante. Elle achète un van et part s’installer dans les Highlands écossais. Nina est un personnage dont on ne peut que s’attacher. Elle apporte un souffle de fraicheur dans cette communauté écossaise soudée. La charmante librairie des jours heureux est une ode à la lecture qui fait également la part belle à l’Ecosse. Jenny Colgan y décrit les paysages à couper le souffle, la solidarité entre les membres de la communauté, les traditions du pays. L’autrice, native de ce pays, nous partage une part d’elle à travers cette histoire et rend hommage à ses terres natales. Même le côté prévisible de ce roman ne m’a pas dérangée, car oui, le triangle amoureux se devine assez rapidement et le dénouement n’est pas une réelle surprise. Cependant, j’attendais une écoute légère, agréable et La charmante librairie des jours heureux m’a donné satisfaction. La voix de Marine Royer est agréable à écouter. La comédienne s’intègre parfaitement à l’esprit du feel-good. Dès les premières minutes, je me suis laissée porter par sa voix, m’immergeant aux côtés de Nina et ses amis pour des aventures littéraires et écossaises. Marine Royer pose sa voix avec brio, permettant de retranscrire avec justesse les différentes émotions de Nina.

J’ai demandé pour Noël cette série de Jenny Colgan qui m’avait été recommandée et qui me tentait beaucoup. J’avais déjà beaucoup apprécié mes lectures de sa trilogie sur la « Petite Boulangerie » ainsi que celle sur le « Cupcake Café ». Vous allez donc retrouver régulièrement ici Nina, son van et sa petite librairie… Nina travaille à la bibliothèque de Birmingham. Elle aime son métier. Cependant, une restructuration est en cours. Son poste est menacé. Et si ce van qu’elle a vu en vente était la solution idéale ? Surtout qu’elle a déjà récupéré une quantité de livres astronomique à la bibliothèque et que sa colocataire s’impatiente, redoutant que son plancher ne tienne pas la charge. Le van est dans les Highlands écossais, et ce n’est pas un détail. N’ayant pas l’autorisation d’utiliser son véhicule imposant à Birmingham, voici la frêle et timide Nina ayant en tête de monter une petite librairie itinérante dans les Highlands écossais. Va-t-elle s’habituer à ce climat différent malgré un accueil des plus chaleureux ? Son affaire est-elle viable ?… J’ai beaucoup aimé lire ce premier opus et que l’intrigue tourne cette fois-ci autour des livres. Ayant travaillé en librairie, je dois dire que j’ai été quelque peu surprise cependant par ce qu’il est apparemment possible de faire en Angleterre : vendre en « librairie » des livres achetés lors d’un déstockage de bibliothèque. J’imagine qu’en France, un tel endroit serait dénommé « librairie d’occasion » ? Ce petit détail passé, il est bien plaisant de côtoyer une telle amoureuse de la lecture. Nina est aussi un cœur à prendre et le récit prend alors de temps en temps des tournures de romance, ce qui m’a peut-être moins séduite, car j’ai trouvé les personnages masculins caricaturaux, mais je fais confiance à Jenny Colgan pour inventer des rebondissements dans les épisodes suivants. Une lecture qui donne envie de partir vendre des livres en Ecosse !

Lecture écoutée en audio. Sur la forme, j'ai vraiment apprécié la voix et la diction de la lectrice. Sur le fond, j'écoute essentiellement les livres en voiture ou en faisant autre chose. Du coup, il ne faut quand même pas que ce soit des histoires trop complexes et pour cette raison, ce roman était idéal. On y suit Nina qui licenciée de son poste de bibliothécaire, décide de changer de vie et d'ouvrir une librairie dans un van itinérant. Qui n'a pas eu envie de changer de métier pour vivre de sa passion? Moi cela m'arrive tout le temps. Bon c'est utopiste car la réalité revient à grands pas mais du coup, je me suis laissée embarquée par l'histoire de Nina.